Procreating an Apocalypse

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15/20
Nom du groupe Inherit Disease
Nom de l'album Procreating an Apocalypse
Type Album
Date de parution 24 Juillet 2006
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album22

Tracklist

1.
 Dissimulate Invalidity
 04:10
2.
 Imprisoned and Afflicted by Aberration
 03:26
3.
 Apostasy of Unknowing
 03:40
4.
 Catathymic Rage
 03:35
5.
 Myiasis
 02:28
6.
 Obligated to Suffer
 02:54
7.
 Procreating an Apocalypse
 03:00
8.
 Pleasures of Lunacy
 03:10
9.
 Dementia Cephalus
 02:49
10.
 Perpetual Animosity
 02:48

Durée totale : 32:00

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Inherit Disease


Chronique @ Fabien

17 Juin 2008
Inherit Disease se forme en 2001 en Californie, dans le but de créer, selon les propres termes du groupe, le deathmetal le plus brutal, technique, original & dissonant possible, rejoignant ainsi la myriade de combos sévissant dans l’état ouest états-unien, à l’instar de Severed Savior, Odious Mortem ou Decrepit Birth, pour n’en citer que quelques uns. Deux démos suffisent à attirer l’attention du label Unique Leader, débouchant sur l’enregistrement de Procreating an Apocalypse aux Avalon Studios et à sa sortie en juillet 2006, muni d’une superbe pochette du maître Par Olofsson (Abysmal Dawn, Dominion).

Aussi lourd que Deeds Of Flesh et Disgorge (US) réunis, Inherit Disease dilue un brutaldeath brillamment exécuté, riche en contre temps, doubles pédalages subtils et breaks vicieux, à l’image des bons Myiasis & Pleasures Of Lunacy. Le couple basse / batterie d’Andy Kirk & Josh Welling matraque avec précision, servant les riffs techniques de Sean Kennedy et le guttural très gras de Obie Flet, toutefois monocorde et à la limite de la caricature.

Privilégiant le pilonnage rythmique et les plans fouillés à toute forme de mélodie, Procreating an Apocalypse n’échappe toutefois pas à une certaine linéarité et à l’interchangeabilité de ses morceaux, manquant par ailleurs de quelques soli judicieux. L’ombre de ténors tels que Suffocation & Deeds Of Flesh reste en outre menaçante, privant Inherit Disease d’une véritable personnalité.

Technique & écrasant, bénéficiant en outre d'une production équilibrée, Procreating an Apocalypse ravira ainsi le fan de brutal death à la sauce Californienne & New Yorkaise, possédant une foule de rythmiques calibrées et de riffs savoureux, à l’image de son titre éponyme et de son final obsédant. Inherit Disease peine en revanche à sortir des sentiers battus, s’ajoutant aux nombreuses formations de brutaldeath US certes talentueuses, mais devant encore travailler son originalité musicale et conceptuelle pour s'affirmer définitivement.

Fabien.

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