Groupe d’origine anglaise formé par Duncan Patterson (ancien membre d’
Anathema) et Mick
Moss,
Antimatter est un groupe de metal alternatif qui se tournerait vers un son trip-hop et gothique pour certains. En 2005 sort leur troisième album qui va se démarquer radicalement des précédents et même de leurs albums suivants.«
Planetary Confinement » va en effet être un album acoustique doté de passages atmosphériques de toute beauté. La première piste entièrement au piano va immédiatement donner le ton de cet album, très dépouillé au niveau de l’instrumental. En effet la batterie ne fait que de très rares apparitions, un violon envoutant à certains moments et une guitare en toute simplicité. Du côté des vocaux, on passe de vocaux masculins à des vocaux féminins, chacun dégageant sa part d’émotion qui lui est propre.Les pistes s’enchainent de manière simple et efficace. Nous entrainent à chaque fois un peu plus profondément dans un rêve quelque peu tortueux,dont ressort une mélancolie et une tristesse indéniable.
Epitaph avec son violon alternant avec voix envoutante en est le parfait exemple.On retrouve aussi une force d’une rare intensité avec
Legions tout en restant dans la simplicité et la beauté. A la neuvième et dernière pièce l’on se retrouve alors à ne souhaiter qu’une chose : que le rêve continue encore ne serait-ce qu’un court instant.Cet album ne plaira peut être pas à ceux qui ne jurent que par le metal violent et sombre mais ne pas vouloir goûter au moins une fois à ce rêve merveilleux que nous propose
Antimatter serait une erreur. Selon moi, «
Planetary Confinement » est un album magnifique et réussi qui permet de s’évader à chaque nouvelle écoute, même si pour certains, il demandera un temps d’adaptation.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire