Eh bien ! Moi qui avait arrêté de suivre nos diables favoris, voilà que je vois
8:18 arrivé dans les bacs il y a peu. Un bien beau prétexte pour évoquer les anciennes productions d'une formation qui a largement contribué à faire de moi le petit c... métalleux que je suis aujourd'hui. Ils en ont fait du chemin depuis 2005 nos ricains ! Mine de rien, cela fait quasiment 9 bonnes années qu'ils squattent la scène
Deathcore/Metalcore, avec un line-up presque stable, tout en renouvelant et en faisant évoluer leur musique selon leur bon vouloir. Mais où en étais-je ?
Plagues, sorti en 2007, deuxième album des gaillards et le dernier sorti sous Rise Records qui leur avait jusque-là permis de s'assurer une base de fans assez conséquents.
Quoi qu'il en soit, cet album a sûrement été oublié par un bon nombre d'auditeurs. Alors quel est l'intérêt de donner mon avis sur cet opus me diriez-vous ? Aucun. Mais comme je l'ai dit plus haut,
The Devil Wears Prada m'a extrêmement marqué. Il va donc sans dire que je leur doit une fière chandelle. Et lorsque je constate que j'éprouve toujours le même plaisir à écouter ce CD, même après plusieurs années, il ne fait aucun doute que je porte la bande à Mike dans ce qu'il me reste de cœur.
Si Dear love : a Beautiful Discord tournait autour d'un Metalcore brouillon mais assez inspiré, nous sommes ici en présence d'un
Deathcore qui l'est tout autant. Dès "Goats on a Boat", les hurlements de Mike ne se font pas prier pour nous entamer généreusement les tympans. Le garçon n'était peut-être pas encore bien au point, mais au moins, il avait de l'énergie à revendre. De l'autre côté, nous avons le chant de
Jeremy, fragile, intense, propre, et qui à mon humble avis, a dû faire grincer plus d'un dentier sous ses airs de vocaux pour adolescent pré pubère, qui pourtant ont su me touché.
Les compositions en elles-mêmes sont soft, burnées sans être brutales, et peaufiné de toute part avec des partie au piano (l'intro de "This Song Is Called") ou autre bruitages bien sympathique conférant à l'album une atmosphère religieuses qui m'a fort séduit. Alors même si l'ensemble est homogène et manque par moment de fluidité, beaucoup d'éléments on fait de cet un album, un incontournable (en ce qui me concerne bien évidemment).
Il y a un je-ne-sais-quoi qui se dégage de ce
Plagues. Quelque chose que je ne retrouve nulle part ailleurs et qui fait que je reconnaîtrais encore et toujours cette musique au milieu de cet océan de formations se contentant d'aligner les perles gentiment sans chercher à jouer sincèrement. Dans cette soupe, nous retrouvons beaucoup d'ingrédients essentiels, que beaucoup ont tendance à oublier. Une pointe de talent, de la volonté, mais surtout une foi à toute épreuve.
De toute manière, j'imagine que les positions vis à vis de ce disque sont prises depuis bien longtemps. Pour ma part, je ne me résigne toujours pas à le laisser prendre la poussière dans ma maigre discothèque. Le besoin de le réécouter revient sans-cesse, je ne l'explique pas. Si ce fléau peut vous paraître aujourd'hui obsolète, il n'a rien perdu de sa nocivité. Je rappelle que ces mots n'engagent que moi, et que j'ai ma propre vision de la musique. Pour moi, elle représente l'expression, l'inspiration et nous fait voyager dans un monde dont nous ne connaissons rien. C'est ici le cas pour
Plagues, ça le sera toujours pour The
Devil Wear Prada quoi qu'il arrive.
Pour ceux que ca intéresse, j'ai toujours trouvé que l'EP This Is Your Way Out de Emarosa se rapprochait de cet album de TDWP. Vraiment un très bon EP à écouter.
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