STATUS Quo :
Piledriver (1972)
8/10
Certaines personnes ont tendance à associer
Piledriver comme le premier vrai album du groupe. Il faut quand même souligner que
Status Quo en est déjà à son cinquième album. A peine un an se déroule entre chaque sortie des premiers opus, c’est dire l’envie du groupe et son imagination.
La pochette montre le Quo au naturel. Jambes écartées, cheveux très longs, le headbanging est présent.
Dès le premier titre, le ton est donné. « Don’t waste my time » nous embarque dans un boogie rock efficace. La rythmique est très bien assurée et les soli sont très bien trouvés. Comme autre titre accrocheur, soulignons l’excellent «
Paper Plane » avec ses soli à la Chuck Berry. « Big fat mama » assommera l’auditeur tellement la rythmique est lourde. Le chant de Rick est excellent. L’intro basse/guitare également. Le break est très beau pour reprendre ensuite sur un solo endiablé de Mr Rossi. Un classique ! Parmi les autres titres, notons la bluesy «
Unspoken words », parfaitement interprété par le quatuor Rosi/Parfitt/Lancaster/Coghlan. Il est très bien placé car juste après c’est « Big fat mama » qui démarre. Les solis de Rossi sur «
Unspoken words » sont très agréables. Les lignes de basse de Lancaster sont également bien faites. La guitare de Parfitt est plus en retrait mais le mariage des instruments rend très bien. Dans les titres assez posés, notons la présence de « All the reasons » qui comprend de très belles lignes de guitare. La basse est bien mise en avant et très bien exécutée. « A year », plus calme
Encore, montre que le groupe ne fait pas toujours la même chose en dévoilant un titre assez spécial. L’intro est sombre avec les notes de basse bien choisies. Au final, « A year » s’écoute bien car il est fort agréable. On soulignera la présence de quelques notes de synthé jouées par Jimmy Horowitz.
Pour conclure cet album, le Quo a choisi de mettre une reprise. « one, two, three, four, one, two, three, four » et c’est parti pour l’un des titres les plus connus des Doors. Sur «
Roadhouse blues », Lancaster s’occupe du chant et s’en sort très bien. La rythmique est très lourde, Rossi montre tout son talent de soliste. Bob Young ajoutera des notes d’harmonica sur ce titre pour pousser
Encore plus la mélodie.
En conclusion,
Piledriver se révèle être de très bonne facture. Contrairement aux critiques, cet album n’est pas linéaire.
Piledriver, au contraire, montre que le groupe sait dévoiler plusieurs facettes de sa musique. Les parties blues, sombres, boogie font de cet album un bon mariage entre ces différents styles.
Une belle réussite !
félicitations pour ta chronique, simple !!!!
Je les ai vu en 1975 et en 1977 ...tout le monde dansait , sautait...putain d'époque !
Merci pour ta chro , qui nous fait revivre une période bien agréable , même si j'écoute toujours ces albums !
Glad.
On n'arrete plus les Quo, 5e album en 4 ans et on ne perd pas en qualité, que du contraire.
Don't waste my time, Big fat mama, Paper plane, Roadhouse blues: que des tubes, joués régulièrement en Live. 3 figureront sue le double Quo Live.
19/20
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