Phoenix

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17/20
Nom du groupe Nocturnal Rites
Nom de l'album Phoenix
Type Album
Date de parution 29 Septembre 2017
Labels AFM Records
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album31

Tracklist

1.
 A Heart As Black As Coal
 04:21
2.
 Before We Waste Away
 04:45
3.
 The Poisonous Seed
 04:30
4.
 Repent My Sins
 03:48
5.
 What’s Killing Me
 04:20
6.
 A Song for You
 03:50
7.
 The Ghost Inside Me
 05:34
8.
 Nothing Can Break Me
 04:22
9.
 Flames
 04:08
10.
 Used to Be God
 03:17
11.
 Welcome to the End
 04:05

Durée totale : 47:00

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Nocturnal Rites


Chronique @ frozenheart

22 Septembre 2017

Un nouveau et énergisant manifeste aux guitares mieux intégrées et plus présentes que par le passé.

Phoenix est déjà le neuvième album studio des Suèdois de Nocturnal Rites qui à leurs débuts discographiques en 1995, avec le timide In a Time of Blood and Fire, nous proposaient alors, un Power Speed Metal d'obédience mélodique et inspiré par les groupes issus des années 80, à savoir Helloween, Manowar et Iron Maiden.

Depuis, le groupe fondé par Fredrik Mannberg (guitare, chant), et seul rescapé de la formation originale, réussira au fil des albums à faire évoluer son Power Metal scandinave, en y incorporant des touches plus mélodieuses, dont quelques légères nappes de claviers en accompagnement et cela, à partir de son septième album, le brillant Grand Illusion. Malgré tous ses efforts le groupe aura les plus grandes peines à toucher du doigt le succès et réussir à se faire une place confortable auprès des outsiders de sa génération et du genre dit True Metal tels que Gamma Ray, Edguy et Hammerfall.

Ainsi, le contenu de ce nouveau manifeste de Nocturnal Rites, s'inscrira dans la pure continuité de The 8th Sin (son prédécesseur paru en 2014), avec pas moins de 11 pistes de Heavy (Power) mélodique à la sauce suédoise. Onze morceaux dignes d'intérêt interprétés par un Jonny Landqvist au registre haut perché et puissant plus que convaincant, le tout soutenu par des interventions de guitares acérées agrémentées de solos somme toute assez techniques de Per Nilsson (Scar Symmetry, Zierler) nouvelle recrue au sein du combo à la place du démissionnaire Nils Norberg en 2008 et de Chris Rörland (Sabaton) venu jouer les guitaristes intérimaires durant l'année 2010.

C'est donc dès les premières notes de "A Heart as Black as Coal" que débutent les hostilités. Ce premier morceau de Heavy Power burné au refrain accrocheur, même s'il demeure classique, servira de fil conducteur à la plupart des titres de ce nouvel opus. En effet, ce n'est pas le très agressif "Before We Waste Away", qui nous dira le contraire. Il sera à ranger aux côtés des titres les plus speed de la formation et nous évoquera à bien des égards le Helloween de la fin des années 80, Per Nilsson alignant riffs et solos inspirés dans la plus grande tradition Heavy des années 90, la technique en plus.

Ainsi dans son ensemble Phoenix présentera des titres souvent rapides et speed, comme l'atteste le rageur et direct "Nothing Can Break Me" au refrain fédérateur et entêtant, mais aussi le jouissif et conclusif "Welcome to the End" soutenu par une rythmique en béton armé, le tout complété d'interventions de guitares dévastatrices dont un solo diluvien et très inspiré de Per Nilsson parfaitement à l'aise sur tous les fronts. Parfois, le groupe s'aventurera même sur les terres ensoleillées de l'orient, avec le très symphonique et accrocheur "The Poisonous Seed" doté d'une belle ligne mélodique, mais aussi d'un impressionnant solo lumineux et inspiré de notre génie de la six cordes.

N'omettons pas les quelques passages mélodieux Hard 'N' Heavy, que sont le rampant "Repent My Sins" et ses légères cordes, le studieux et rageur "What's Its Killing Me". Dans un registre un peu plus mesuré et en mid tempo, "Flames" emmené par un chant mélodieux empli d'émotion, assez proche d'un Kelly Sundown Carpenter (Adagio, Zierler) placera ce merveilleux titre au rang des plus belles et langoureuses pépites de l'opus.

Avant de conclure venons un instant sur la pochette et l'artwork de Phoenix. Ils seront l'œuvre de l'artiste designer chilien Claudio Bergamin à qui l'on doit les magnifiques cover-art des albums des groupes Circle II Circle, Battle Beast et Halford entre autres. Celle-ci plutôt réussie représente une cité en ruines ou règne le chaos et la désolation avec en son centre un ange (Phoenix) à la forme humaine et tout à fait dans le thème et le genre des groupes Power Mélodique qui sévissaient dans les années 90's, Gamma Ray et Edguy pour ne citer que les meilleurs.

Au final, cet album d'excellente qualité, procurera plusieurs bons moments de frisson, avec un sens certain pour l'écriture de textes tenant plutôt bien la route, interprétés avec une instrumentation sans faille, et cela sur tous les registres et tempos, y compris les plus lents, ce qui jusqu'ici n'était vraiment pas le point fort du groupe. Malheureusement et malgré tous ses atouts, cet album peinera à convaincre entièrement sur sa longueur, la cause sans doute à un manque d'homogénéité et de variété de ses 11 titres dont certains sont plus faciles voire convenus.

Malgré ces quelques erreurs, Phoenix sera à ranger aux côtés des plus récentes productions du groupe, 8th Sin, en tête et comblera sans aucun doute, les fans les plus fidèles, mais aussi les amateurs du genre Heavy à tendance Power Mélodique.

9 Commentaires

8 J'aime

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metalstormrider - 25 Septembre 2017:

Et une progression par rapport aux pochettes, celle de "Tales of Mystery..." était particulièrement hideuse. J'ai failli ne pas l'acheter à sa sortie pensant que c'était un groupe parodique.

MetalAngel - 26 Septembre 2017:

Excellent album en effet. Bref, je ne suis pas déçue. Merci pour ta chro, Frozenheart.

dark_omens - 29 Septembre 2017:

Tales of c'était quand même il y a 20 ans...et on a eu des pochettes nettement plus hideuses que celle-là...même déjà à l'époque...

Venenum - 19 Octobre 2017:

Une seule écoute. Pas convaincu. Sentiment de déjà-vu (entendu pour le coup).
 

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