Qu’il est tentant de reprendre la précédente et de redire la même chose… Mais ça serait malhonnête car cet album est bien meilleur que le précédent. Premier point : il bénéficie d’une production fort sympathique ; deuxième point, il est plus long ; troisième point, la pochette est encore plus ridicule !
Pas d’avertissement cette fois-ci : on suppose qu’on sait déjà qu’en écoutant ça on se suicide à petit feu.
Le style aussi a évolué : les gugus ont pris plus d’indépendance par rapport à ce qui semblait les retenir, et ils apprennent à voler de leurs propres ailes (de chauves souris bien entendu). On ressent toujours l’influence de
Darkthrone, mais elle est moins prononcée, plus… discrète dirais-je même. Batterie, guitares et vocaux sont typiquement black, teinté suédois, des solos de guitares se laissent même entendre, mais ils sont rares et farouches !
Les textes sont ultra satanistes, voire même intégristes. Quelle pitié. Enfin, même en cherchant à écouter les paroles, on ne comprend pas, alors ça va.
C’est bien tout ça, mais j’ai l’impression de démolir cet album, alors que je l’aime beaucoup ! Que dire pour le remonter ? Que c’est l’un des groupes qui remonte le true black ? Que la production est quasi exceptionnelle pour le style ?
Sans doute que les deux y sont pour quelque chose… Mais je crois que ce qui joue le plus, c’est que cet album se situe entre ce qu’on appelle le true black et le raw black (qui n’est qu’une nouvelle variante du true).
Alors, un coup de génie ? Certainement pas !! Mais un doux mélange de ces deux sous styles donne une consonance particulière à l’album. Un aperçu de ce que nous aurons avec « Ond Spiritism »…
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