Illustré de main de maitre par Stan W. Decker (notre illustrateur national préféré) et d'après un croquis griffonné proposé par le chanteur Ronnie Romero, qui à l'origine devait évoquer Keneō (une sorte de passeur de la mythologie japonaise),
One More River to Cross est le troisième album du trio
Power Mélodique
The Ferrymen.
En 2019 "New
Evil" le deuxième opus proposait un
Hard 'N Heavy aux titres certes épiques variés et accrocheurs certes, mais qui avaient tendance à lui faire perdre un peu de son homogénéité.
One More River to Cross, se distingue par une production épaisse puissante et claire, chaque élément étant parfaitement perceptible et ce, dans une cohésion assez impressionnante.
Ajouté à cela des riffs Heavy et solo lumineux au son unique et reconnaissable du maestro
Magnus Karlsson, le chant légèrement éraillé de Ronnie Romero, (impérial sur l'étendue du disque), plus un jeu de batterie alliant technicité rapidité, et dextérité signée Mike Terrana impossible à prendre en défaut "The Last Waves", "The
Passenger" (en tête) et vous obtenez un opus plutôt inspiré.
Les plus remarquables sont vraisemblablement les morceaux les plus dynamiques et épiques tels que "The Last Ship" et ses leads de guitares incendiaires, le sombre "City Of
Hate" à l'atmosphère sombre, "
Morning Star" ou plane l'ombre de
Dio période
Rainbow, ainsi que "The Last Waves" et "The
Passenger" (mentionner plus haut), et le très entrainants "Hunt Me to the
End of the World" qui lui n'aurait pas dépareillé sur un album de Lords of black (l'un des groupes ou officie Ronnie Romero).
Comme sur ses précédentes réalisations, le groupe propose également des titres plus mesurés aux légères touches symphoniques avec l'opener et son solo diluvien, "Bringer of the
Dark" aux lignes vocales à la fois puissante et raffiné, voire
Hard FM avec "Shut It
Out" constitué d'un refrain efficace presque
AOR.
Formé autour de 3 talentueux musiciens,
The Ferrymen au-delà de paraitre comme un groupe construit de toutes pièces par le Label italien Frontiers Records et de jouer un genre où tout a déjà été fait, nous prouve avec
One More River to Cross qu'il n'est pas qu'un simple projet sans lendemain mais bien un groupe à part.
D’un point de vue musical, nous avons là un disque varié aux atmosphères changeantes ou rythmiques et solos s’enchaînent harmonieusement. Les aptitudes du guitariste compositeur
Magnus Karlsson, ainsi que l’aisance vocale et technique évidente de ses comparses arriveront sans nul doute à convaincre pleinement les amateurs de
Power Metal mélodique, aux touches symphoniques et
Hard Rock. En ce qui me concerne, j'adhère complètement.
ça donne bien envie! Je vais écouter, merci!
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