Omnivium

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Obscura (GER-1)
Nom de l'album Omnivium
Type Album
Date de parution 29 Mars 2011
Enregistré à Woodshed Studio
Style MusicalDeath Technique
Membres possèdant cet album237

Tracklist

1.
 Septuagint
 07:18
2.
 Vortex Omnivium
 04:13
3.
 Ocean Gateways
 05:56
4.
 Euclidean Elements
 04:51
5.
 Prismal Dawn
 06:20
6.
 Celestial Spheres
 05:28
7.
 Velocity
 06:03
8.
 A Transcendental Serenade
 06:13
9.
 Aevum
 07:51

Bonus
10.
 Concerto (Cacophony Cover) (Deluxe Edition)
 04:43

Durée totale : 58:56

Acheter cet album

 $12.59  17,89 €  15,19 €  £12.03  $29.94  18,93 €  16,95 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Obscura (GER-1)


Chronique @ Fabien

07 Avril 2011

Celestial Spheres.

Steffen Kummerer avait indéniablement créé la surprise en 2009 en recrutant des membres des éminents Pestilence et Necrophagist, pour bâtir collectivement l’immense second album d’Obscura. Oeuvre riche et sensible, Cosmogenesis était à la fois tourné vers l’avant tout en adressant un malicieux clin d’oeil aux ténors de la scène deathmetal technique & progressive des années 90. Deux années plus tard, fort d’un line up, d’un ingénieur du son, d’un illustrateur et d’un label inchangés, le quatuor revient avec l’attendu Omnivium, sans manifester de pression particulière et donnant toujours ce sentiment d’une formation pleine et accomplie.

Le premier morceau Septuagint synthétise idéalement Onmivium, s’ouvrant sur un plan acoustique sensible s’enchainant sur des guitares mélodiques, puis techniques & agressives, accompagnant la voix de Steffen tantôt rageuse ou gutturale. Si l’assise reste foncièrement deathmetal, les idées fusent de toute part durant les sept minutes du morceau, entre lignes de basse complexes et inventives, soli vertueux ou chant clair parcimonieux, Obscura ne se fixe ainsi aucune limite dans la fusion des genres et l’expérimentation des sons, mais parvient toujours à conserver un fil conducteur qui charme et maintient toute l’attention.

Obscura montre ainsi toute l’étendue de son talent et sa richesse créative sur Vortex Omnivium au passage central d’une technicité désarmante, sans compter le rapide & agressif Euclidean Elements ou encore le tout aussi délectable instrumental A Transcendental Seranade, moment où s’exprime si bien la basse fretless de Paul Jeroen. Le groupe parvient en outre à affirmer plus nettement son identité déjà remarquable, laissant désormais plus loin l’ombre de Necrophagist qui planait encore sur son précédent album.

Tout aussi riche que son prédécesseur, débordant de la volonté manifeste du groupe de hisser les choses toujours plus haut sans se répéter, Onmivium manque toutefois de moments aussi éclatants que son inestimable ainé, à l’image d’un titre comme Incarnated qui transportait tellement loin. L’objectif reste en outre partiellement atteint sur le morceau Ocean Gateways, basé sur des rythmes lourds, un guttural grave et un riffing tout aussi plombé non sans rappeler l’invincible Morbid Angel, mais parvenant laborieusement à décoller et dégager une pleine puissance.

Magnifiquement mis en image par Orion Landau qui fixe cette fois-ci le décor dans des fonds sous-marins, Omnivium est une oeuvre de caractère, qui ne décevra pas les deathsters déjà conquis par la magnificence de Cosmogenesis. Le quatuor bluffe ainsi une nouvelle fois par la richesse de ses influences, sa qualité d’écriture et la justesse de son interprétation, bien qu’il parvienne toutefois plus difficilement à recréer les instants si enivrants de son précédent effort. Il façonne néanmoins un album aux lectures si multiples, qu'elles appellent sans cesse à de nouvelles écoutes pour un plaisir toujours aussi fort.

Fabien.

18 Commentaires

21 J'aime

Partager

Icare - 22 Octobre 2013: Wyndorel: l'adjectif "ennuyant" existe aussi, hein, et il veut dire exactement la même chose qu'"ennuyeux", il y a juste une petite différence d'utilisation et de dosage...
Wyndorel - 23 Octobre 2013: Ah tiens, exact. Je pensais que cette forme n'existait qu'en tant que participe présent... Autant pour moi. ^^
Icare - 23 Octobre 2013: Pas de soucis, je me suis permis de te le faire remarquer car j'ai cru remarquer que tu étais pointilleux quant à la langue française! ;-)
PsychoticMankind - 25 Fevrier 2014: Cet album est un putain de chef d'oeuvre, Cosmogenesis était déja excellent mais celui-ci l'est encore plus; et pourtant aux quelques premières écoutes je me sentais plutôt déçu par cet album
Et bien maintenant avec le recul et toutes les subtilités qui se sont révélées voilà ce que j'en pense:

Ce n'est pas le meilleur album de Death Technique, ni de Death, ni même du Metal, mais de la Musique.
Quelle créativité, quelle technicité, quels riffs, quels solos, quelle beauté, c'est juste majestueux

Bon d'accord c'est peut-être pas du tout objectif (en même temps on est là pour donner son avis donc forcément la subjectivité entre en jeu) et beaucoup trop extrême comme commentaire
Donc pour compenser je vais essayer de m'expliquer plus en détail
Je suis peut-être le seul à vouer un véritable culte à cet album mais tant pis, ce
sera de toute façon pas une première puisque je ressens des choses très différentes de la majorité des gens (quelque chose que je remarque aussi bien dans la vraie vie que sur ce site)

Pour moi dans cet album il y a du romantisme, il est aussi très psychédélique, c'est comme le résumé de tout ce que le Death a fait jusqu'à maintenant, avec une couche d' originalité et de fraicheur complètement inédites

Tout s'y trouve vraiment, tout ce que j'aime et que je recherche dans la Musique

Cet album est une véritable bombe cherchant à exprimer tout ce qui se trouve sur Terre de façon musicale, toutes les émotions, toutes les choses qui existent dans cet univers, d'ailleurs les paroles du peu que j'en ai compris cherche à exprimer ce truc: "Le Tout"

Tellement subtil...

J'aime encore plus le Metal Extrême maintenant que jamais avant et pourtant faut pas demander à quel point j'adorais déjà

Bref un truc de dingue indescriptible, et si je devais décrire tous les aspects de cet album avec de simples mots ça prendrait des années; donc je vais clôturer:

Je sur-kiffe!
Merci Steffen Kummerer, Christian Muenzner, Hannes Grossman et Linus Klausenitzer
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire