Non Omnis Moriar

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18/20
Nom du groupe Wildpath
Nom de l'album Non Omnis Moriar
Type Album
Date de parution 15 Juillet 2009
Labels Stay Gold
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album31

Tracklist

1. Two Broken Candles 01:57
2. Unforgotten 04:45
3. Ballroom Doors 00:55
4. Shadows Dance 03:38
5. Grinnin' Sanity 05:05
6. Facing Fears 00:32
7. Ghost Memories 04:50
8. Desire Part I - Lust 04:15
9. Desire Part II - Forsaken 04:42
10. Light Heart 03:18
11. Secret's Case 05:41
12. Cemetears 01:15
13. Non Omnis Moriar 04:44
14. Hall Stairway (Interlude) 02:44
15. Sanctuary Part I / The Cathedral 03:28
16. Sanctuary Part II / Death 03:18
17. Sanctuary Part III / Revelations 02:43
Bonustracks (Japan Edition)
18. Norse Legends Come to Life
19. Secret's Case (Video)
Total playing time 57:50

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Wildpath


Chronique @ Maiden75018

23 Novembre 2010
S'il y a un élément qui m'aura frappé dans le metal symphonique français de ces dernières années c'est bien la délicatesse... Oui la délicatesse... Mot peu répandu dans le metal il est vrai, et certains y verront là une forme de « commercialisation » , pas assez underground etc... Bref, vous l'aurez compris, oui vous, amateurs de death, trash, hardcore, black et autres headbangers buveurs de bières, cet album ne vous est pas (forcement) destiné (sauf s'il vous prend une passion soudaine pour les groupes pratiquant du metal subtil et poétique, auquel cas je vous invite à écouter cet album).

Bon, revenons à nos moutons... Français en l'occurrence...
Après un premier album plutôt intéressant et prometteur, le jeune groupe parisien revint avec ce Non Omnis Moriar. Alors que vaut-il précisément? Analysons donc un peu la musique du groupe afin de mieux comprendre la richesse de cet opus.

Ce qui fait la grandeur de Wildpath c'est avant toute chose les claviers.
A la fois grandioses, puissants, doux et mélancoliques, ils sont l'atout majeur du groupe. Son essence même. Son corps. Car toute la musique de Wildpath est construite autour de cet instrument et ce dernier lui donne une dimension imaginaire, énigmatique et poétique, comme quelque bande originale d'un film fantastique.
Oui c'est cela! Dès l'introduction instrumentale (entièrement composée aux claviers, cela va de soi) l'auditeur est emporté dans un autre monde, un peu comme un voyage dans une autre dimension, avec, il faut bien l'avouer, un côté un peu trop « rose, happy, plein de jolis lapins, où les oiseaux chantent et les fleurs poussent ».
La présence quasi enivrante du clavier va en repousser plus d'un, pensant certainement tomber sur album de metal symphonique typé Epica ou Nightwish. Mais il faut savoir l'apprécier à juste titre, s'asseoir paisiblement dans un fauteuil et se laisser voyager dans le tourbillon de symphonie et de piano. Écoutez donc Sanctuary Part II – Death pour vous en rendre compte.

Ensuite, il faut bien noter le travail excellent de la jeune chanteuse Marjolaine. Bah oui, parce qu'un album de metal symphonique à chanteuse sans chanteuse, bah, c'est pas un album de metal symphonique à chanteuse, si vous me suivez? Non? Bon tant pis. Enfin faut bien l'admettre, certains groupes du genre recrutent des chanteuses plus pour leur physique que pour leur voix, qui la plupart du temps laisse à désirer, trop mielleuse ou soporifique. C'est vrai qu'entre un album où on voit sur la pochette une chanteuse poser dans une position convaincante et la pochette de Non Omnis Moriar, le choix est sûrement vite fait. Quoique...
Bon, je vais arrêter de m'égarer dans des réflexions où vous n'avez pas forcément envie de me suivre et me concentrer sur ce que je disais...

Se mariant à merveille avec le piano et les orchestrations, la voix de la chanteuse délivre à son auditeur une véritable explosion de douceur et de beauté, l'entrainant dans une autre dimension, dans un monde où les plus « hardeux » d'entre les metaleux se laisseront aller à rêver. Elle fera ressurgir en vous des blessures du passé, et cherchera à vous les soigner par de douces paroles.
Parfois accompagnée de chœurs (Secret's Case) et/ou de scream (Grinnin' Sanity) elle passera d'un chant subtil sur l'excellente et entrainante ballade Desire Part I – Lust à un chant plus énergique comme sur Ghost Memories (qui reste pour ma part l'une des meilleurs chansons de l'album).

Pour finir, je vais m'attarder un petit peu sur les diverses influences du groupe afin de permettre au(x) lecteur(s) pas encore convaincu par ce qui précède cette partie de jeter un œil (une oreille plutôt) à ce subtil chef-d'œuvre des Français de Wildpath.
La grande influence du groupe semble être les musiques des films de Tim Burton, notamment celles composées par Danny Elfman. Cemetear en est une jolie preuve, un interlude vraiment subtil et beau, comme un accès au pays des merveilles (d'ailleurs la pochette assez jolie de l'album pourrait très bien représenter une Alice, en robe, venant d'atterrir brutalement dans son monde imaginaire).

Ensuite comment ne pas noter que le groupe s'inspire aussi des grands noms du metal symphonique, Nightwish en premier, par son côté poétique (plus qu'épique), mais aussi Epica par les quelques screams qui font leur apparitions par-ci par-là (sans pour autant devenir aussi violents que sur certaines chansons des Néerlandais).

Vous l'aurez compris, Wildpath nous offre ici un très bel opus, digne des grands du genre. Et les jeunes Français semblent avoir trouvé leur propre style, leur propre empreinte, à travers ces claviers si magnifiques et cette voix si magique. Alors, fans du genre, ne passez pas à côté de ce qui peut devenir un très grand groupe de metal symphonique. Et pour ma part, j'attends d'ores et déjà leur prochain opus avec impatience (en enregistrement pour le moment).

3 Commentaires

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TheTenth - 29 Mars 2013: moi je trouve que l'intro ne fait pas aussi "petits lapins", il y a une impression un peu mélancolique à la Danny Elfman
TheTenth - 17 Mai 2013: j'ai maintenant écouté cet album une bonne dizaine de fois, et acheté les deux autres albums ; que c'est bon de se prendre une grosse claque musicale avec un groupe quasi inconnu! le morceau "Shadows dance" est à la fois entraînant mais aussi métal et parfois angoissant ...
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