Disclosure

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16/20
Nom du groupe Wildpath
Nom de l'album Disclosure
Type Album
Date de parution 02 Fevrier 2015
Labels Brennus Music
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album13

Tracklist

1. Concealed 03:17
2. Outcast 05:36
3. Ignited 04:18
4. Excinere 05:19
5. Petrichor 04:58
6. Confined 05:29
7. Delusion 04:12
8. Unborn 05:11
9. Hollow 05:12
10. Absentia 05:16
11. Disclosure 05:42
Total playing time 54:30

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Wildpath


Chronique @ LeLoupArctique

21 Janvier 2015

Disclosure propulse Wildpath parmi les groupes de symphonique les plus prometteurs

On a déjà beaucoup écrit sur la scène metal française ; on a beaucoup critiqué bien sûr, et on en a tiré quelques constats : d'un côté la France manque clairement de formations à la stature internationale, mais d'un autre côté des nouveaux groupes arrivent en permanence et nous nous retrouvons avec un vivier de petits groupes prêts à en découdre. Ces résultats sont particulièrement éloquents quand on les applique au cas du metal symphonique ; en effet, il existe dans notre pays des centaines de formations orientées vers un metal symphonique plutôt soft, dans la droite ligne de Within Temptation ou Nightwish, mais aucun pour s'élever au niveau des groupes cités. Ce n'est pourtant pas faute d'effort, et on commence à en voir se démarquer quelques uns, dont Adrana, Qantice, Whizdom, Benighted Soul et Wildpath. Ces noms font tous figure d'étoiles montantes, leur destin paraît prometteur, mais ils ne semblent pourtant pas vraiment intéresser les grosses maisons de disques. Il y a bien l'infatigable Brennus Music, chez qui sort justement ce Disclosure, mais ils ne peuvent s'occuper seuls de toute une scène.

Wildpath est né en 2001, de la collaboration du claviériste Alexis Garsault et du guitariste Olivier Caron. Après deux démos, les franciliens sortent un premier full-lenght en 2006, intitulé Nyx Secrets, qui connaît un succès d'estime, puis un deuxième en 2009, et un troisième en 2011 avec une reconnaissance croissante. Leur musique pourrait être caractérisée de metal symphonique avec un fort penchant power voire speed et une petite touche gothique, tout en restant très mélodique, recherché, et très rarement grandiose. Le dernier album en date, le très bon Underneath, dévoilait de nouvelles influences par le biais de quelques éléments électroniques qui s'ajoutaient habilement aux orchestrations. Le quatrième album des français, nommé Disclosure, sortira en février prochain, soit quatre années après, et confirme cette tendance en définissant une nouvelle orientation de plus en plus claire. Du simple aspect visuel, on s'éloigne des artworks colorés des précédentes productions pour tendre vers un noir et blanc aux formes abstraites et futuristes, convenant assez bien avec ces nouvelles sonorités.

L'introduction a le mérite de nous mettre tout de suite dans le bain, de nous imprégner directement de l'ambiance si particulière de cet opus. On entend quelques mélodies au violon, au piano, avant de tomber nez à nez avec un gros son électronique, habile et puissant mélange de dubstep et de musique orchestrale. Autant le dire maintenant, c'est le seul moment où on retrouve tant de musique électronique, celle-ci étant distillée avec plus de parcimonie sur le reste de l'album, mais ça n'en reste pas moins une excellente introduction, à l'image de ce qui va s'ensuivre.

Ensuite, la tempête. Le déluge. La folie.

De Outcast au titre final Disclosure c'est un voyage mouvementé qui nous est offert, et qui vous ne laissera pas indemne. Tout d'abord, la puissance. Wildpath a indéniablement encore gagné en puissance ; non pas en puissance destructrice, mais en puissance d'impact. Les riffs sont plus acérés, et la basse et la batterie plus agressives (Ignited, Unborn), tandis que les orchestrations se font moins denses mais plus directes. Cela donne typiquement des morceaux comme Absentia, pur concentré de metal moderne à la sauce symphonique, tout en gardant la touche de folie qui faisait l'identité du groupe sur les précédents albums, au moyen d'un élégant passage instrumental et magnifique final.

Ce Disclosure est aussi l'objet de gros progrès techniques, notamment de la part des vocalistes. Marjolaine semble avoir pris beaucoup d'assurance dans sa voix, et atteint de très beaux aigus parfaitement maîtrisés (Petrichor, Disclosure). Sa voix gagne ainsi en personnalité, se distinguant aussi lors de nombreux passages tout en douceur. Le bassiste Nicolas Lopes aussi s'illustre sur cet album, lors de chœurs ou de refrains, mais aussi sur la ballade acoustique Hollow qui lui est entièrement dédiée. Il offre là une magnifique performance, tout en justesse et sensibilité, à ce point qu'il est presque dommage qu'il ne chante pas plus !

Les compositions en elles-même sont toutes de bonne qualité, suffisamment variées pour ne pas ennuyer mais cohérentes entre elles. Pas de folie dans les durées, on reste dans des formats assez classiques, mais Wildpath nous montre qu'on n'a jamais fini de les explorer. Les sonorités électroniques font désormais partie intégrante de la musique du combo, mélangées souvent au synthé en soutenant le riff de guitare. Les orchestrations de monsieur Garsault sont toujours d'excellente facture, même si elles donnent l'impression d'être moins présentes que sur les efforts précédents. Il faut dire que Wildpath n'est jamais tombé dans la musique grandiloquente à la Rhapsody of Fire. Difficile de mettre des morceaux en particulier en exergue, car tous se valent peu ou prou. On retiendra néanmoins le presque progressif Excinere, jonglant habilement avec les ambiances, le très entraînant Petrichor, flirtant avec le gothique et illustré par un très beau clip, le très rythmé Confined, donnant cette fois plus dans le power, le sublime et très mélancolique Hollow, ou encore l'excellent final éponyme, résumant tout ce qui a été dit ici.

Si on s'arrêtait là, on pourrait considérer que Wildpath touche du doigt la perfection, mais malheureusement ce n'est pas le cas, à cause d'un défaut important que contient cet opus, et qu'il est important de souligner. La seul détail qui ne soit pas à la hauteur sur ce disque est la production, qui ne permet pas de présenter les efforts faits par le groupe sous leur meilleur jour, et c'en est bien dommage vu la qualité des compositions. En effet la production paraît assez synthétique, comme si on avait voulu donner un ton froid, mais sans mettre la puissance nécessaire et sans donner assez de volume aux instruments. Ce n'est pas affreux et n'empêche pas de passer un bon moment, mais on a parfois l'impression que certains instruments sont sous-mixés, comme la basse qu'on entend assez mal et la batterie qui a un son faiblard.

À part cet unique mais gros défaut, Disclosure propulse Wildpath parmi les groupes de symphonique les plus prometteurs. Il n'est ici plus question d'influences ; désormais Wildpath est un groupe original et innovant, et c'est bientôt à leur tour d'en influencer d'autres. En espérant que leur renommée grandissante leur permette un jour d'avoir une production à la hauteur, il est permis de rêver.

22 Commentaires

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rankserox - 04 Fevrier 2015: Je viens de découvrir ce groupe grace a cette chronique et pour ma part je suis seduit , merci a toi lelouparctique sans ta note de 16/20 je ne me serait peut etre pas attarde .J ai maintenant hate de decouvrir les autres morceaux de leur albums " DISCLOSURE " . Cordialement .
LeLoupArctique - 04 Fevrier 2015: De rien ! C'est un plaisir de vous faire découvrir ce groupe qui le vaut bien :)
Pipotron3000 - 07 Mars 2015: A propos de la production, j'ai écouté la vidéo officielle dispo sur Youtube. Et bien, le son est niveau démo. Et encore, démo moyenne. Des guitares avec seulement des mediums tranchants. La voix n'est pas suffisamment travaillée au mix pour s'y intégrer. Et on pourrai continuer la liste pour chaque élément séparément, sans même parler du mix général (niveaux, ambiance...). Soit, le problème de prod est indiqué dans la kro, mais là, c'est totalement rédhibitoire pour moi ;) Je passe mon tour...et c'est dommage. Que l'on ne mise pas TOUT sur la prod, c'est très bien. Mais gâcher autant de travail et de qualité de compo, juste PAR la prod...c'est triste. Un bon mastering aurai pu sauver le mix en partie.Soit dit en passant, je suis quasi certain qu'il n'y a AUCUN mastering (je ne sent aucune cohérence dynamique)...ou alors il est encore pire que le mix ;) Désolé de ma négativité, mais il y a des choses qui m'insupportent, notamment du talent gâché par la prod. Je n'aurai jamais accepté de livrer un travail pareil, pour ma part. Même gratuitement...
LeLoupArctique - 07 Mars 2015: Je ne suis pas aussi catégorique sur la qualité de la production que toi, mais je comprends bien ton point de vue. Des démos et des auto-productions j'en ai écouté suffisamment pour te dire qu'avec ce son-là j'en prends volontiers. J'ai vu le groupe en interview lundi dernier, et je n'ai pas manqué de leur poser une question là-dessus. Elle devrait bientôt être publiée, et elle t'apportera quelques éléments de réponse. Merci d'être venu nous donner ton avis, c'est intéressant :)
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Chronique @ ericb4

27 Janvier 2015

Nouveau coup de maître pour le combo francilien à l'aune de cet affriolant 'Disclosure'!

Quelle effervescence dans l'univers du power symphonique actuel! Est-ce à dire que les cadors du genre risqueraient une remise en question de leurs titres de noblesse à chaque instant? S'attendent-ils seulement à voir débouler des formations françaises, prêtes à leur emboîter le pas? Et pourtant!... Parmi d'autres, Adrana, Benighted Soul et surtout Wildpath affichent une solide détermination, à l'image de leur ambition de fouler le sol de bien des scènes metal européennes. D'ailleurs, ce dernier n'a pas fini de nous étonner concernant sa prodigieuse marge de progression depuis sa première démo "Gates of Fantasy" (2004). De ses pairs, il a beaucoup appris. Désormais, c'est à lui de nous livrer ses précieux enseignements.

Depuis une dizaine d'années, Wildpath n'a pas plaint sa peine pour nous octroyer quatre albums full lenght, dont le remarquable "Underneath", précédent opus, sorti quatre ans avant le présent "Disclosure". Quatre longues années, donc, pour peaufiner cette généreuse galette de près de cinquante-cinq minutes sur lesquelles s'égrainent pas moins de onze plages. Et le résultat est là : belle lumière mélodique, technique instrumentale de bonne facture, orchestration impactante mais sans esbroufe, belle profondeur de champ acoustique, diversification atmosphérique sous l'égide d'un power symphonique singulier, dispatching des pistes judicieusement pensé, textes finement écrits corroborant des compositions de fort bon aloi. Quant au chant, forte de son expérience et de la progression de ses talents, la mezzo-soprano Marjolaine Bernard (ex-Ad Vitam Aeternam) nous accueille avec les honneurs.

A la belle de nous présenter ses musiciens : Le sextet inclut les guitaristes Olivier Caron (Silent Fall) et Matthias Bouyoussou, le claviériste Alexis Garsault, le bassiste Nicolas Lopes et le batteur Pierre Mahier. Ainsi doté, le combo a pour maîtres mots : harmonie et énergie. Précisons que les courants d'influences sont pluriels, le son de l'album sachant habilement concilier les univers metal, rock, électro, folk et gothique. Néanmoins, son sceau artistique est bien présent. Il en fonde même son originalité. Cette fois, le groupe a tenu à se démarquer de ses productions antérieures dans ce dessein. A commencer par l'artwork de la pochette, d'inspiration fantastique et conçue en noir et blanc, pour la première fois.

Ce qui frappe d'entrée de jeu, c'est le soin apporté à l'entame instrumentale "Concealed", véritable pièce d'orfèvre en guise de hors d'oeuvre. Contrairement à d'autres groupes de ce registre et pour lesquels ce type de morceau jouerait plutôt le rôle d'interlude, nos acolytes nous plongent ici dans un bain orchestral chatoyant de plus de trois minutes, aux arrangements minutieux, parsemé d'agréables sonorités électroniques et d'une mystérieuse voix de fond. Toutefois, une clôture moins abrupte aurait prolongé l'effet de relief orchestral afin de nous envelopper sereinement jusqu'au bout. Si le groupe sait manifestement commencer son oeuvre, il sait aussi bien la finir. Pour preuve, l'outro "Disclosure", titre éponyme de l'album, joue le rôle de fresque de l'opus de par sa longueur comme par la densité de son paysage orchestral. Entraînant rythmiquement, le morceau évolue dans le sillage d'une guitare frétillante. De plus, des notes violoneuses se déploient ainsi qu'un beau break au piano. D'une voix aérienne, dans l'esprit de Sengir, la sirène nous séduit alors tout le long, non sans l'aide de choeurs, ces derniers venant renforcer l'impact des harmonies. Un joli coucher de soleil sur fond de notes synthétiques conclut l'opus. Mais l'album réserve bien d'autres surprises encore.

Bien souvent, le combo éblouit par la tonitruance de sa rythmique couplée à des lignes mélodiques difficiles à prendre en défaut. Les exemples ne manquent pas à l'appel. Quand le serpent synthétique vient étreindre une batterie en furie et des riffs ravageurs sur "Ignited", on se surprend à y déceler des refrains nuancés, divinement mis en lumière par les sensibles modulations de la belle. Une frétillante guitare s'invite aussi au bal, dont un beau petit solo, avant la chute saillante en fin de piste. Son voisin "Excinere" n'est pas moins dévastateur de par sa rythmique cinglante et ses riffs aiguisés. Par effet de contraste, la voix de Marjolaine, à la manière de Passionworks, se fait caressante et assure en congruence avec une guitare fougueuse une jolie palette de nuances harmoniques. On remarque également un break vocal bien placé tout juste suivi d'une reprise explosive à la guitare. Non moins véloce, "Unborn" nous octroie même quelques sonorités orientalisantes s'insinuant au coeur de riffs sauvages que seul un piano par ses notes fruitées parvient à contenir. Les délicates impulsions vocales de la soprano font le reste pour nous retenir et ce, sans l'ombre d'un problème. Là encore le couplage break vocal/reprise de riffs est bien rôdé. On ne sort pas encore de la déferlante avec le tourmenté "Confined". Une guitare fluide cède rapidement le pas à des riffs frondeurs pour laisser s'exprimer une rythmique saccadée, au bord de l'apoplexie. En écho répond la voix de la diva, se calant dans les médiums pour nous cueillir. Le titre n'a pas omis de se montrer harmonieux. En outre, il nous dispense un break à la guitare pris en étau par une reprise orchestrale saisissante. Bel échantillon du savoir-faire de nos compères que nous avons-là!

Le combo a su également varier ses atmosphères, à l'instar de morceaux plus lourdement rythmés. Dans cette veine, certains passages ont su imposer leur arsenal instrumental et la volupté de leurs gammes pour nous émouvoir. Ainsi, on ne peut passer outre "Petrichor". D'inspiration gothique, ce titre captive par ses riffs insatiables chevauchant une rythmique épaisse que se plaisent à rencontrer des nappes synthétiques colorées. De sa voix haut perchée, la déesse enjolive les couplets et magnifie les refrains. Deux breaks nous happent aussi, l'un en piano/voix, l'autre en guitare/voix. Si ce titre n'est pas un hit, il y ressemble! Moins immersif, le dense "Outcast" ne démérite pas pour autant. Déjà, les inflexions vocales de l'interprète, à la manière de Lunatica, se font claires. Un original break sur fond de choeurs nous mène à une reprise au synthé préalablement à une belle partie technique à la guitare. Enfin, une somptueuse orchestration laisse le champ libre à une reprise vocale avant que le titre ne finisse en apothéose. Là encore, la magie opère.

Parfois, Marjolaine partage le micro et on se prend à la suivre dans ses pérégrinations vocales. L'art d'user des contrastes s'observe notamment sur "Delusion". Une douce introduction aux claviers nous mène à de beaux arpèges au piano avant qu'un tapping ne prenne le relai. Au coeur de cette instrumentation surgit une voix masculine puissante et un poil éraillée que vient rencontrer une voix féminine limpide, aux portes du lyrique. Dans un climat plus ouaté, la ballade acoustique "Hollow" unit le timbre épuré de la belle à celui, non moins souriant, de son coéquipier. Les riffs ronronnent, laissant le chemin mélodique suivre son cours et nous enlacer. On ressort alors ému à la fois par l'inspiration de la composition et par la fluidité des coulées de notes vocales.

Une heure est déjà passée. C'est sans soucis qu'on remettrait bien la galette dans le lecteur! C'est dire que l'accroche s'effectue assez rapidement. Et ce, même si plusieurs écoutes peuvent permettre de déceler les plus petits détails dont regorge cette oeuvre. Carton plein donc pour le combo francilien ? Assurément, à condition toutefois de faire abstraction de quelques petits défauts de production, de certains finitions qui mériteraient encore une attention. Mais, le mal n'est pas grave, tant cet opus est apte à éveiller en nous d'authentiques plaisirs. Nul doute qu'il faudra désormais compter avec cette force créatrice dans le paysage power symphonique à chant féminin actuel.

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TheTenth - 28 Janvier 2015: on ressent toujours l'ambiance Danny Elfman / conte de fées torturé?
frozenheart - 05 Fevrier 2015: Après plusieurs écoutes voilà mon constat !Cet album est vraiment agréable à écouter.
Dés l'intro nous sommes mis dans l'ambiance avec quelques petite sonorité moderne aux influences indus intéressante.¨
Les titres s'enchaînent facilement tout y est orchestration,riff acérer solo inspiré et surtout la performance vocale de Marjolaine qui voie son travail en constante évolution récompensé.
Je mettrais par contre un petit bémol au niveau de la production.
Elle est pas mal du tout mis a part ce son de batterie " triggée " assez désagréable, qui me fait penser par moment à une boite a rythme .
En conclusion, c'est vraiment un plaisir de l'écouter et réécouté.
Un grand merci pour les deux chroniques qui se rejoignent dans leurs propos....
ericb4 - 07 Fevrier 2015: Merci pour le compliment relatif à nos analyses ainsi que pour tes impressions argumentées sur cet album qui, manifestement, n'a pas laissé grand monde indifférent. C'est toujours un plaisir de le réécouter.
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