Nine

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18/20
Nom du groupe Circus Maximus
Nom de l'album Nine
Type Album
Date de parution 05 Juin 2012
Style MusicalMetal Progressif
Membres possèdant cet album39

Tracklist

1. Forging 01:16
2. Architect of Fortune 10:12
3. Namaste 04:02
4. Game of Life 05:01
5. Reach Within 04:59
6. I Am 04:20
7. Used 04:52
8. The One 04:00
9. Burn After Reading 08:48
10. Last Goodbye 10:00
Total playing time 57:30

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Circus Maximus


Chronique @ frozenheart

19 Fevrier 2015

Cinq longues années d'attente avant que Circus Maximus ne sorte un digne successeur à 'Isolate' ...

En effet, cinq ans d'attente !

Suite à un premier album intitulé "1st Chapter", aux influences marquées par Dream Theater, Symphony X, et un second opus dénommé "Isolate", plus stylé Heavy et un poil moins accessible, Circus Maximus nous revient en 2012 avec "Nine", annonçant dès lors une évolution certaine du combo. A l'image de ce que l'on aurait pu croire à l'époque d'"Isolate", doit-on s'attendre encore à un album de Metal Progressif et démonstratif à la Dream Theater ?

Assurément non. Cette fois avec "Nine", Circus Maximus nous propose un album riche et varié, aux influences plus pop, voire AOR, avec certains passages Jazzy du plus bel effet. Et surtout, il s'avère moins marqué par l'influence de Dream Theater, privilégiant l'émotion et le feeling aux démonstrations stériles, ces dernières pouvant faire retomber l'ambiance. Cela dit, le côté Heavy Progressif est toujours au rendez-vous, mordant, ingénieux et moderne, avec des compositions qui tiennent vraiment la route. Le groupe n'a pas omis de valoriser les qualités vocales de Michael Eriksen, de même que les parties de guitare de Mats Haugen, diablement efficaces tout au long de l'album. Ainsi, nous sommes face à une production remarquable, où rien n'a été laissé au hasard et où tous les instruments sonnent à merveille. Autrement dit, nous décelons un véritable travail de cohésion instrumentale tout au long de l'album, où tous les musiciens prennent vraiment plaisir a jouer.

L'album démarre sur les chapeaux de roue avec "Forging", introduction à l'atmosphère étrange nous mettant tout de suite dans l'ambiance, immédiatement suivie par "Architect of Fortune", gros pavé à tiroirs de plus de dix minutes, aux ambiances feutrées et accrocheuses, incluant un refrain prégnant et des harmonies vocales à couper le souffle. Et que dire de ce pont central en acoustique sinon qu'il est de toute beauté ?
En outre, Circus Maximus peut se targuer d'avoir en son sein Michael Erickson comme interprète, imprimant son timbre de voix sur chaque note. Sans oublier les interventions à la guitare, et les solos lumineux signés Mats Haugen.

Parmi toutes les pistes de l'opus, certaines m'ont particulièrement interpellé. Je retiendrais volontiers le titre "Namaste", direct, aux sonorités modernes et aux beaux arrangements sur les voix. J'ai notamment apprécié ses petits effets et sonorités électroniques délivrés par les claviers de Las Fibraten, eux-mêmes mêlés aux riffs de guitare mordants et imparables de Mats Haugen, celui-ci faisant d'ailleurs un travail remarquable tout au long de l'album. On retiendra encore les mélodieux "Games of Life" et "Reach Within", aux touches prononcées d'AOR, nous rappelant les moments de gloire des groupes des années 80 tels que Survivor et Journey, voire même Toto sur certains passages, avec encore la voix phénoménale de Michael Ericksen.

Nine, c'est aussi des titres plus courts, aux influences pop tels que "I am", le Heavy et catchy "Used", nous rappelant alors les débuts du groupe, avec ses guitares tantôt électriques, tantôt acoustiques. Dans cette lignée, il y aurait aussi "Burn After Reading", autre morceau à tiroirs de l'album, commençant en douceur et montant en progression pour prendre toute sa grâce avec un lumineux solo de guitare accompagné par les claviers de Lasse Fibraten, Une parenthèse pour souligner l'excellence de ce dernier à chacune de ses interventions sur l'ensemble des morceaux. Toutefois, "Burn After Reading" en est le meilleur exemple.

Je n'évoquerai pas des titres tels que "One", convenable mais pas transcendant, ou encore "Last Goodbye" la ballade achevant l'opus, que je trouve moins inspirée et finalement bien terne. Après, tout n'est qu'une question de goûts me direz-vous ! Et vous auriez raison.

Autre élément à remarquer : L'artwork de la pochette ne laisse aucunement transparaître que "Nine" est un album de Metal Progressif, celle-ci étant blanche, sans artifices, donc quasiment neutre, avec uniquement en son centre le titre de l'opus. Aussi, le groupe aurait gagné à mettre l'accent sur une pochette plus colorée, donc plus apte à attirer l'œil, comme ils l'avaient fait à l'époque de "1st Chapter". Dommage pour cette petite faute de goût !


En résumé, nous avons là un album fort, à la production moderne, aux compositions et à la virtuosité dignes des formations de renoms telles que Dream Theater, Symphony X, sans oublier certaines références aux frenchies du groupe Epysode. Avec "Nine", Circus Maximus vient de sortir l'oeuvre la plus aboutie de sa carrière, qui le fera certainement rentrer dans la cour des grands du genre Metal Progressif. C'est tout le mal que nous pouvons lui souhaiter ...





8 Commentaires

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Dreamer77 - 20 Fevrier 2015: Enfin, une chronique sur ce magnifique album, qui pour ma part vaut bien le 18 annoncé.

Il me semble qu'il a été élu album de l'année en Norvège.

Et comme tu dis tout est affaire de goût, car pour ma part "Last goodbye" est un des musts de l'album alors que "Used" en est le maillon faible. :)

Quoi qu'il en soit, merci pour ta chronique et bon courage pour cette nouvelle activité.
frozenheart - 20 Fevrier 2015: Merci pour le compliment Dreamer77 ! Effectivement tout est une histoire de goût, certain aimerons plus les titres longs et alambiqués d'autre se laisserons porté par les titres plus mélodieux.
En tout cas Circus Maximus avec "Nine" mérite plus de succès et de reconnaissance qu'on lui accorde !
Sonadenn - 04 Mars 2015: Je suis en train d'écouter cet album et franchement j'aime beaucoup! C'est une belle découverte. Certains passages me font penser un peu à du Marillion des débuts. Un album vraiment varié. On ne s'ennuie pas une minute!
frozenheart - 04 Mars 2015: C'est toujours un plaisir de faire découvrir des groupes aussi intéressants comme Circus Maximus !
Pour la comparaison avec marillion cela viens peut-être du fait que les deux groupes font des titres long et progressif bien sûr !
Tu peux y aller Sonaden tu ne seras pas déçu !
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