Nightwork

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17/20
Nom du groupe Diabolical Masquerade
Nom de l'album Nightwork
Type Album
Date de parution 21 Septembre 1998
Style MusicalBlack Avantgardiste
Membres possèdant cet album158

Tracklist

Re-Issue in 2007 by Peaceville Records
1.
 Rider on the Bonez
 05:54
2.
 Dreadvenurouz
 05:46
3.
 The Zkeleon Keyz to the Dead
 05:17
4.
 Thiz Ghoultimate Omen
 04:33
5.
 All Onboard the Perdition Hearze !
 04:56
6.
 The Eerie Obzidian Circuz
 05:37
7.
 Haunted by Horror
 06:56

Durée totale : 38:59

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Diabolical Masquerade


Chronique @ leatherface

23 Octobre 2008
Troisième offrande du vampire Blackheim , sur cet album, on trouve enfin un batteur digne de ce nom (Dan Swäno) pour combler les manques que la boîte éléctronique ne pouvait palier.
1998 , on peut dire que Blackheim continue son bonhomme de chemin hors de son groupe Katatonia , à la tête d'un mouvement post-black sympho ou black-avant-gardiste très intelligent ma foi.

Nightwork ou la parfaite musique d'ambiance de château hanté je dirais où esprits malins et farceurs auraient leur place (voix chuchotés ,trafiqués avec des pitch vocaux...).
ON notera également sur cet album la volonté de Blackheim de surfer sur des structures de plus en plus bancale et progressives.Une pensée pour "Dreadventurouz" avec des cassures tranchantes alternant riffs à la bathory, riffs death metal saccadés , brakes de piano assez flippant et fin plus heavy avec des claviers assez "aériens" .Du début à la fin de Nightwork de toute façon, on a à faire à un truc très ambiancé certainement pas à conseiller à des novices en metal "casse gueule" ou "barré".
On pourrait parfois penser à Opeth tellement les riffs de guitares paraissent sinueux et tortueux , on ne sait jamais où Blackheim cherche à nous emmener un peu comme le fait Akerfeldt dans Opeth (cf: rider on the bones,the zkelleton keyz to the gate) mais également au "prometheus..." d'Emperor , toujours à cause de ces mêmes riffs de guitares décidemment très "léchés" et torturées, cependant Nightwork est antérieur à "prometheus" renforçant son côté avant-gardiste une fois encore.
Les ingrédients du black metal sont tout de même là , blasts, doubles à fond , mais jamais dans une voix de surrenchère, les vocaux sont principalement black, avec quelques tentatives de "medium growls".
Les synthés tissent leur nappes de cordes inquiétantes
en guise de toile d'araignées pour agrémenter le tableau glauque de ce "château hanté qu'est Nightwork.

All Onboard The Perdition Hearze! montre une fois de plus les capacités de Blackheim à mixer metal prog torturés , avec accélérations de rythmes , solos de guitares, et brakes guerrier surligné par les passages de flutes et doublé ensuite par une rythmique épique guitare/batterie.
Mais décidemment, la perle de cet album reviendra à "The Eerie Obzidian Circuz" , départ hargneux sur une rythmique triolet typiquement death metal, avec ensuite un riff de gratte complètement déstructuré , pire encore des rythmiques de guitares ska (oui oui z'avez bien lu) avec du chant black bien anachronique dessus, juste diabolique comme idée de brake.Plus le morceau avance, plus on sait pas où on va , c'est également là ou cet album fonctionne à merveille , petits bout de boîtes à musique décharné , puis retour sur une furie blast beat avec solos vilains à la kerry king qui passe parfaitement ici. Puis le chant de Blackheim de plus en plus extrême avant un brake final en apothéose certes un peu "walt Dysney" mais qui passe de toute façon bien le cap dans une musique aussi taré que celle de DM pour ensuite être conclu par le retour de la boîte à musique parfaite pour endormir bébé...jusqu'à ce que ça parte en couac , j'imagine bien une scène d'infanticide sur le couac de fin...

Il est très difficile de raconter un album pareil , le mieux étant de l'écouter de soit même pour réellement ressentir la folie de Blackheim.Le vampire nous sort ici un album qui surclasse les 2 premiers avec ses influences allant du black au death en passant par le heavy , le metal progressif, le classique...On regrettera peut être une production un peu sèche, un manque de basses à mon goût bien que l'ensemble de la musique de DM soit basé sur ses riffs de guitares et ses ambiances de clavier.A conseiller grandement à toute personnes sans oeillères désireuses d'écouter un métal plus "experimental" et audacieux.

5 Commentaires

9 J'aime

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BEERGRINDER - 23 Octobre 2008: Ben ça y est tu t'es remis au boulot au niveau des chros...

Ta rédaction confirme ce que j'avais entendu dire, celui-ci est beaucoup plus expérimental.

J'apprécie beaucoup Ravendusk In My Heart, et aussi un peu My Phantom Lodge, je ne suis pas certain que Nightwork soit pour moi, ça a l'air vraiment déroutant.

En tout cas? sur que Anders Nyström a du talent, c'est ce que je disais sur ma chro du dernier Bloodbath.
leatherface - 23 Octobre 2008: le mieux comme je l'ai ecris c'est de l'écouter , je t'assure que t'auras pas perdu ton temps , si t'aimes le boulot de Nyström , tu adhéreras à sui là.
BEERGRINDER - 15 Décembre 2013: Album acquis récemment, en effet je ne regrette pas mon achat...
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