Liste des groupes Metal Industriel Mnemic Mechanical Spin Phenomena

Premier album pour ce groupe danois qui se définit comme du « Fusion future metal »… Bon, vous je sais pas, mais moi je me dis qu’ils auraient eu du mal à trouver plus ridicule ! Passons donc vite sur ce détail pour nous plonger dans ce qui nous intéresse : la musique. Et là, on peut dire que ça change, car les cinq gars sont loin de passer pour des cons. Les mauvaises langues diront que c’est une copie de Fear Factory, et effectivement, on en est très proche ; mais c’est plutôt sympa, ça comblera le vide laissé par le groupe défunt ! Les doubles grosses caisses ont une précision chirurgicale, la rythmique est très puissante, des passages indus sont fréquents, le chant braillé se calme pour les refrains, etc. . On peut aussi sentir l’influence de Soilwork dans l’approche de certaines mélodies. Reste que des plans de tueurs sont cachés à droite à gauche (l’intro de « DB’XX’D » par exemple ne laissera personne de marbre, je suis prêt à parier ma couille gauche!), et que la maîtrise des ces mecs élève l’album au plus haut niveau. Le son est digne des models de ce jeune groupe grâce à la production de Tue Madsen (the haunted, Konkhra, etc.). Original, sans doute pas, mais bougrement efficace, et excellent pour un premier album !

« Pour les amateurs de In Flames et de Soilwork ». Tel pourrait être le slogan publicitaire de ce premier disque de Mnemic, si ce groupe danois avait la chance de connaître une campagne de pub dans nos contrées (Et si accessoirement, le Metal avait une place plus importante de par chez nous, mais ceci est un autre débat…). Bref, vous l'aurez compris, ce Mechanical Spin Phenomena évolue dans un thrash technique et mélodique, avec quelques rythmiques syncopées et quelques petites touches de techno (Les spécialistes y verront des influences Messhugah et Fear Factory, les autres n'y verront que des rythmiques syncopées et des touches techno, et c'est bien là le principal). Servi par une très grosse production, cet opus a en plus le mérite d'être relativement court pour ne pas lasser nos petites oreilles, surtout que le dernier morceau, beaucoup plus planant, nous laisse redescendre en douceur de la science-fiction relativement brutale des Danois. En tout cas, avec ce premier effort, Mnemic s'impose d'emblée dans la catégorie des groupes prometteurs, même s'il doit encore s'affranchir de ses principales influences.
Théo