Parfois elle est bonne, parfois mauvaise. On la redoute ou bien on la désire sans cesse. Elle fut même la star d’une très célèbre émission télé. Je veux parler de la surprise. Et bien, pour faire comme cet album,
Mana de
Nemesea, je vais surprendre et commencer par la conclusion :
Nous avons donc ici à faire à un premier album d’un groupe totalement inconnu, composé de musiciens professionnels... Le niveau technique est vraiment impressionnant tant sur le plan de la composition que sur celui de l'interprétation, la production est tout simplement Dantesque, et l’impression qui se dégage de l’album est réellement sombre et romantique. Monumental !
Voilà, vous savez à quoi vous attendre en lisant la suite ou en insérant dés maintenant la galette dans votre lecteur.
Maintenant, si vous lisez ceci c’est que la conclusion vous attire. Nous avons donc à faire à un groupe qui nous vient de Hollande, pays du Fromage selon Dave et du
Metal Symphonique selon Mustain (!) (
The Gathering, After
Forever,
Flowing Tears, …).
Nemesea est mené par La Soprano Manda Ophuis et le guitariste chanteur compositeur Hendrik Jan de Jong. La chanteuse tient plus que la comparaison face à
Floor Jansen (After
Forever, pour rester dans le même pays), souvent citée en référence. Dans les aigus, les paroles restent compréhensibles (
Cry, qui monte très très haut, The Taker) et elle tient le haut du pavé sur le magnifique Disclosure et son A Capella. La belle impressionne ! On notera tout de même le partage du micro notamment avec le guitariste Hendrik Jan de Jong (Grunts et voix sur
Lucifer, Empress) ainsi qu’avec des membres extérieurs et un chœur, utilisé à fort bon escient (
Threefold Law), imprimant un aspect onirique et religieux à l’album.
Côté instrumental, le groupe s’en sort magistralement bien. Les arrangements sont très inspirés, on dira même ‘Therionesques’, il y a pire comme influence, (
Threefold Law,
Lucifer en sont vraiment marqués) et le tout se trouve servi par une production digne des plus grands albums du genre. Le côté symphonique ressort par des Christian (Claviers) omniprésents qui sonneront parfois Indus (Moriendum Tibi Est, où cet instrumental sonne d’ailleurs très Pink Floyd sur les mélodies) et le chœur, que l’on découvre dés l’intro (
Nemesis)). Les guitares, loin de ne faire sonner que des accords, nous délivrent quelques lignes inspirées du Thrash (The Taker), quelques soli fort jolis (The Taker, Moriendum Tibi Est, Disclosure) et techniques (
Cry). Le batteur n’est pas en reste de son côté, et la rythmique est très travaillée tout au long de l’album (Disclosure). Pour finir, on distinguera 2 parties dans l’album, la séparation étant une pièce de 13 minutes 20 : Mortalitas, coupé en 4 morceaux totalement différents et, malheureusement, sans enchainements convaincants. La première partie de l’album se veut plutôt agressive : les guitares sont aiguisées, la rythmique saccadée, le chant plus poussé. La deuxième partie est plus douce, atmosphérique. Les claviers sont plus axés sur le côté ambient, les guitares sur la mélodie, le chant plus doux et, donc, moins poussé et, par conséquent, plus intimiste.
MA-GNI-FIQUE !
Nous avons donc ici à faire à un premier album d’un groupe totalement inconnu, composé de musiciens professionnels... Le niveau technique est vraiment impressionnant tant sur le plan de la composition que sur celui de l'interprétation, la production est tout simplement Dantesque, et l’impression qui se dégage de l’album est réellement sombre et romantique. Monumental !
Ma question: es ce vrai?
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