M. W. N.D.

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Nom du groupe Athlantis
Nom de l'album M. W. N.D.
Type Album
Date de parution 15 Juin 2012
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album6

Tracklist

1.
 Madness Is Rising
 04:50
2.
 Getaway
 04:58
3.
 The Final Judgment
 04:47
4.
 Strong As Your Love
 03:52
5.
 Faraway
 04:37
6.
 Dry Gin
 05:35
7.
 Lightning
 05:15
8.
 One Man, One Look, One Desire
 06:25
9.
 Again You
 05:54
10.
 Holy Call
 05:12
11.
 Faraway (Acoustic Version)
 03:53

Durée totale : 55:18

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Athlantis


Chronique @ Hellsheimer

14 Octobre 2012

«M.W.N.D.» ne restera pas dans les annales du genre

Athlantis est le project du bassiste Steve Vawamas qu’il mène en parallèle de Shadows of Steel. L’idée de base était de faire dans le concept avec des personnages récurrents que des chanteurs différents pourraient incarner. Mais avec une constante importante pour Steve : ne prendre que des amis proches pour réaliser ce projet.

«Metal Will Never Die»...Effectivement avec un titre pareil, vaut mieux le faire connaitre par ses initiales plutôt que par son nom complet sous peine de se voir d’emblée mis dans le même panier que Manowar... La pub fait état de Labyrinth, Shadows Of Steel, Vision Divine, Helloween ou Gamma Ray pour appater le chaland. Sauf que...pas vraiment.
Musicalement le groupe Italien se place dans une catégorie Hard/Heavy/Power à tendance Speed sans fioritures et délires symphoniques. Le son est plutôt bon et bien équilibré. Pour ce qui est des comparaisons, on se retrouve avec une sorte de Dokken survitaminé surtout pour ce qui est des rythmiques, des intros et de certains sons de guitare..

La voix du chanteur Jack Spider est atypique pour ce genre musical et elle est a rapprocher de celle de Blaze Bailey. Les lignes vocales ne sont pas toujours bien placées voir surprenantes («Getaway") et les tentatives de montées dans les aigus sont parfois à la limite du ridicule. On se demande même si l’album a été réécouté après le mixage final...D’un autre coté, elle assure bien sur des titres comme «Lighning» et «Holy Call» ou le tempo légèrement speed lui correspond plus et même les aigus passent mieux car plus maitrisés au niveau de la puissance.
Les voix sont quelquesfois doublées avec en parallèle de celle utilisée tout au long de l’opus, une autre bien plus aigüe, criarde et puissante («Madness Is Rising», «One Man One Look One Desire», »Holy Call»).
Pour «The Final Judgement», c’est Alessio Calandriello (Lucid Dokken) qui s’y colle et c’est plus conforme au Heavy/Power du groupe. Mais ça reste quand même limite au niveau des aigus. Celui qui assure le mieux reste John William Tudor dans un registre plus Hard classique typé 80‘s sur le morceau «Dry Gin».

Les morceaux sont assez variés au niveau des tempos avec des passages non saturés et mélodiques dans certains titres ("Madness Is Rising", "Holy Call").
La basse occupe une bonne place pour une fois avec quelques interventions bien senties sur «Madness Is Rising», ou «One Man One Look One Desire» et son solo percutant et groovy.
Les guitares restent sobres et les solis sont très mélodiques avec quelques véléités plus techniques sur certains passages («Getaway», «The Final Judgement» ou »Dry Gin»).

Le slow...inhérent au style c’est une sorte de passage obligé, généralement chiant à mourir, coupant la dynamique du reste de l’album et donnant une envie irrépressible d’appuyer sur le bouton suivant de la télécommande. Alors ici, on a la quintessence du truc avec en prime un duo Masculin/Feminin du plus mauvais effet avec l’apparition de Giorgia Gueglio (Mastercastle)...Les lignes de chants sont à la ramasse et on ne s’improvise pas chanteuse d’opéra en quelques minutes. Ou Crooner... A oublier au plus vite. Ou tout du moins jusqu’à la fin de l’album puisqu’une version acoustique du même titre nous est proposée sans la voix féminine. Mais le constat reste le même, et c’est plus que dispensable comme bonus.
La voix féminine refera une apparition plus sobre sur «Again You», autre morceau qui commence très calmement et qui laisse présager encore du pire. Le titre s’emballe quelque peu aprés le premier couplet pour lorgner vers les groupes à chanteuses lyriques connus actuels.

«M.W.N.D.» ne restera pas dans les annales du genre, ni dans nos mémoires. Tout au plus, on en gardera un souvenir à cause de son titre, très vendeur mais ô combien inapproprié.

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Chronique @ dark_omens

04 Mars 2014

Ce Metal ne mourra sans doute jamais mais le temps est peut-être venu pour lui d'évoluer...

Nos esprits hagards devant cette multiplicité artistique qui ne finis jamais de déverser ces flots incessants de nouveauté, ou de nouvelles découvertes, sont fréquemment réveillés par un bruissement faible mais insistant attisant nos curiosités. Ces murmures prennent même parfois les voies improbables du hasard pour nous permettre de recouvrer nos souvenirs. Et c'est ainsi, qu'au détour d'un chemin de fortune, votre modeste obligé et les Italiens d'Athlantis purent enfin célébrer leurs retrouvailles au son d'un nouvel effort mystérieusement intitulé M.W.N.D. (une énigme bien vite résolu puisque l'acronyme signifie Metal Will Never Die).

Pour expliquer cet oubli dans lequel le groupe ultramontain formé sous l'impulsion du guitariste Steve Vawamas a sombré bien malgré lui, il faudra évoquer l'épisode advenu en 2009. L'histoire de cet album inachevé, Metalmorphosis (2003), qui, selon toute vraisemblance, est un projet qui aura été abandonné. Il faudra alors remonter jusqu'en 2003 pour trouver trace d'un album éponyme dans la discographie d'Athlantis. Autant dire une éternité en ces heures où les formations apparaissent plus éphémères que jamais au gré des humeurs, des modes et des envies d'un peuple avide.

Mais qui est donc Athlantis aujourd'hui? La question est capital au regard de ces années passées. Et elle l'est plus encore si l'on considère que lorsque le groupe sorti son premier opus il pratiquait déjà une musique, certes, sympathique mais terriblement désuète.

Pour répondre à la question commençons par détailler les forces en présence. Outres Steve Vawamas à la basse, nous retrouvons ici, à la guitare, l'immuable Pier Gonella. Ce dernier n'est pas vraiment un inconnu puisqu'il aura signé quelques participations remarqué au sein de formation soit prometteuses, soit reconnues (Labyrinth, Necrodeath, Mastercastle, Wild Steel...). Le batteur Enry Sydoz et le vocaliste Jack Spyder viennent compléter la formation.

De cette nouvelle collaboration, il résulte un album musicalement un peu étrange, manquant parfois de cohérence dans son propos. Une œuvre, en définitive, qu'il est difficile de définir autrement que comme l'expression des divagations libres d'un Steve Vawamas tour à tour habité par des aspirations Heavy Metal sombres, puis par des désirs Hard Rock fringuant et ensuite par des desseins Speed Metal classieux. Un effort inégal dans ses intentions donc et qui ne saura pas véritablement nous convaincre pleinement de par sa diversité un peu trop contrastée.

Ceci étant, il nous offrira quelques moments suffisamment attachant (Madness is Rising malgré ses maladresses, Gataways, The Final Judgement et ses chants assuré par Alessio Calandriello (Lucid Never Die), Strong as your Love, l'exaltant Lightning, Holy Call), qui, à défaut d'être inoubliables seront au moins plaisants.

Malheureusement, au-delà de ces instants délicieusement intrigants, d'autres le seront nettement moins (Dry Gin et son Hard Rock festif poussif, les deux versions de la ballade soporifique Faraway, Again you où Giorgia Gueglio (Mastercastle) vient donner de sa voix, One Man One Look One Desire manquant un peu de percutant...).

Evoquons également ce chanteur qui de sa voix éraillé, médium et habité, atypique en somme dans le paysage culturel italien peuplé habituellement par une horde de charmeurs aux barillets aigus chargés de trémolos vibrants, sera, indéniablement, l'un des atouts les plus intéressant de ce nouvel effort.

Notons aussi, et surtout, qu'Athlantis s'est ici délesté de ce satané aspect suranné empreint de nostalgie dont le groupe usait autrefois. Assurément il s'exprime désormais en un langage contemporain. Ou du moins quelque peu actualisé.

Plus contemporain que ne l'était son prédécesseur, globalement plus inspiré, ce MWND manque néanmoins d'homogénéité. Il manque, sans doute, aussi d'un peu d'efficacité. Des erreurs que son successeur devrait aisément corrigé. Pour peu, toutefois, qu'il ne sorte pas dans une éternité.

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