Lupus Dei

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17/20
Nom du groupe Powerwolf
Nom de l'album Lupus Dei
Type Album
Date de parution 07 Mai 2007
Enregistré à SU2 Studio
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album175

Tracklist

1.
 Intro / Lupus Daemonis
 01:17
2.
 We Take It from the Living
 04:04
3.
 Prayer in the Dark
 04:20
4.
 Saturday Satan
 05:18
5.
 In Blood We Trust
 03:03
6.
 Behind the Leathermask
 04:35
7.
 Vampires Don't Die
 03:09
8.
 When the Moon Shines Red
 04:25
9.
 Mother Mary Is a Bird of Prey
 03:16
10.
 Tiger of Sabrod
 03:53
11.
 Lupus Dei
 06:09

Bonus
12.
 Impressions from the Europe in Bloodred European Tour 2005 (Video)
 
13.
 Mr. Sinister (Live at LKA, Stuttgart, Germany, 03/10/2005) (Video)
 
14.
 The Kiss of the Cobra King (Live at LKA, Stuttgart, Germany, 03/10/2005) (Video)
 

Durée totale : 43:29

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Powerwolf


Chronique @ MetalSonic99

31 Mars 2025

L'utilisation de l'orgue d'église ajoute une touche d'horreur symphonique au son du loup ! – Matthew Greywolf

Alors que leur premier album, « Return in Bloodred », était un exemple typique de Heavy Metal traditionnel simpliste à mi-chemin du style de Deep Purple, Mercyful Fate, Judas Priest, du Black Sabbath des années 80 et d’Alice Cooper avec les sons culte de groupes NWOBHM comme Demon ou Witchfynde, ce « Lupus Dei » se démarque enfin grâce à une nette amélioration par rapport à la production plutôt médiocre du premier-né.
A l’évidence, même si les influences des groupes mentionnés précédemment sont toujours présentes, elles sont cette fois renforcées par des solos de guitare à la Iron Maiden et par de nombreux refrains puissants et accrocheurs. Un autre élément distinctif de « Lupus Dei » est qu’il restera à jamais l’album par lequel le combo allemand aura trouvé sa marque de fabrique grâce à l'utilisation fréquente de chœurs et d'hymnes religieux dans la plupart des morceaux qui le composent ; tout en gardant les images et le thème des loups-garous des débuts.

Ce faisant, bien qu’il ne soit pas encore un album profond et intellectuel exigeant toute votre attention pour le comprendre comme le feront ceux qui suivront (puisqu’il est plein de clichés et qu’il ne propose rien d'inédit), il s’agit malgré tout d’un disque direct, très divertissant, énergique, bien produit et magnifiquement interprété par l’ensemble des membres du groupe.
Qui plus est, ce second matériel a été enregistré principalement aux « Woodhouse Studios » en Allemagne et certaines parties à la « Deutschherrenkapelle », une chapelle du XIIe siècle située à Sarrebruck qui permit aux chansons de cet ouvrage de contenir une atmosphère sombre qui correspond aux paroles qui peuvent être caractérisées comme des hymnes purement Metal grâce à l’utilisation d’un orgue et de chœurs d'église, le tout couplés de passages parlés ou chantés en latin.

Indéniablement, comparer cela à la messe d'un loup-garou ne serait pas exagéré lors de l’intro "Lupus Daemonis", surtout si l'on considère la multitude de lignes d'orgue imposantes et des rythmes percutants entendus sur l’ouverture "We Take It from the Living" où Attila Dorn nous rappelle précisément pourquoi il est l'une des plus belles voix du heavy metal. De surcroit, qu’il s’agisse de paroles en anglais, ou en latin, sa voix massive et distincte conserve un côté granuleux (même dans les aigus) qui se fait encore plus ressentir dans "Prayer in the Dark" en déchaînant une vague de Power Metal sublime où ladite voix de Dorn perce littéralement les tympans tel un moine âgé lisant les péchés du monde depuis le sommet d'une montagne lointaine des Carpates, le tout étant presque proche d'une réinterprétation décalée du fantôme de l'opéra.

Par la suite, le son s'améliore encore au fil de l'album en ouvrant la voie à de véritables incursions dans le côté plus rapide du Power Metal à l’instar de "Vampires Don't Die" demeurant certainement comme l’un des meilleurs morceaux de l'album en donnant un caractère bien plus glorieux et festif ; tandis que juste derrière, "Mother Mary Is a Bird of Prey", avec son refrain imposant et ses riffs tout aussi puissants pourrait surprendre l’auditeur à chanter en chœur dès sa première écoute.
Après le groovy "In Blood We Trust", la qualité baisse de quelques nuances dans le quelque peu tendu "Behind the Leathermask", mais il se rétablit plus tard avec le tube secret "When the Moon Shines Red", qui rappellera le style Doom Metal entendu sur « Return in Bloodred ».

Du reste, "Tiger of Sabrod" peut paraitre moins convaincant alors qu’il reste un très bon morceau (état de fait dû aux pistes plus puissantes entendues auparavant sur cet album), tandis que "Saturday Satan" reste un hymne magnifique grâce aux orgues, aux cloches et aux guitares pincées avec soin, tandis que Dorn installe le motif vocal le plus énorme de cet opus sur la piste finale au titre éponyme. Assurément, cette piste finale restera le must de ce disque pour beaucoup d’aficionados du fait de la voix de ténor imposante de Dorn qui perpétue l'image d'un cauchemar romancé dans un temple de vitraux en obligeant l’auditeur à écouter cette piste en boucle.

En définitive, « Lupus Dei » est un très bon album malgré les quelques petits défauts mineurs comme les paroles un peu kitsch et le fond opératique excessif qui peut parfois paraître répétitif et forcé. Néanmoins, il reste tout de même un très bon disque avec de nombreux atouts qui permettent de créer une ambiance puissante afin de libérer une énergie débordante de l’auditeur.
Bref, bien qu’il ne s’agisse pas du meilleur album de Powerwolf à ce jour, il demeure une nette amélioration par rapport à son prédécesseur, largement unidimensionnel. Certes, il peut paraitre un peu surfait, mais il est tout de même conseillé aux auditeurs de ne pas oublier d'emporter de la potion Tue-loup et de l’ail pour ce service religieux, car ce clergé de loups-garous vampirisé se délectera facilement de leurs âmes et de leur sang humain lors des célébrations de ces messes noires auditives.

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Commentaire @ Julien

07 Mai 2007
Quand le roi n’est pas là, les loups dansent. C’est ce que doit se dire King Diamond en voyant se profiler à l’horizon un nouvel album de Powerwolf. Sous ce maquillage se cache donc un groupe de power heavy aux tendances « maidenesque ». Alors coup de chapeau ou intox.

A premiere vue si l’on fait abstraction du fait que ça sonne parfois très Iron Maiden, on peut prendre du plaisir en écoutant ce disque. Les riffs sont heavy a souhait, les refrains se retiennent assez facilement et l’ambiance générale plutôt amusante. Nous sommes plus proche de Lordi que de King Diamond, mais c’est toujours bien marrant de voir des groupes a fond dans leur trip. Le ton général se veut sombre et terrifiant mais le groupe peut jouer a l’Eurovision sans problème, ca ne choquera plus personnes. On pourrait dire que le seul problème de ce disque c’est sa durée un peu élevée qui risque de saouler rapidement. Si l’on tape du pied facilement sur les premiers titres, on se lasse et la cadence pédestre se ralentie nettement par la suite. Pas foncièrement mauvais, juste trop classique pour des gens qui se déguisent (ça serait aussi classique pour des groupes non grimés).
Par contre si il ne devait qu’une éloge a faire, ça serait celle d’ Attila Dorn. Dans un registre, certes maintes fois visités, il se donne corps et âme afin que la musique se transcende. Malheureusement un batteur trop léger gâche ce qui aurait pu être un cri unanime. Dommage.
Indépendamment du batteur un peu laxiste, le son est plutôt de bonne facture et donne la pleine mesure de la musique. Mais il n’y aucun doute sur le fait que de voir le groupe en liuve est la meilleure chose a faire.

Un album somme toute assez classique mais qui brille de par son visuel assez captivant. J’ai bien envie de me faire un petit concert de Powerwolf juste pour chanter un petit coup de « Prayer In The Dark ».
Le prochain album sera probablement meilleur si ils arrivent a maintenir la qualité sur la durée

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