Quand le roi n’est pas là, les loups dansent. C’est ce que doit se dire
King Diamond en voyant se profiler à l’horizon un nouvel album de
Powerwolf. Sous ce maquillage se cache donc un groupe de power heavy aux tendances « maidenesque ». Alors coup de chapeau ou intox.
A premiere vue si l’on fait abstraction du fait que ça sonne parfois très Iron Maiden, on peut prendre du plaisir en écoutant ce disque. Les riffs sont heavy a souhait, les refrains se retiennent assez facilement et l’ambiance générale plutôt amusante. Nous sommes plus proche de
Lordi que de
King Diamond, mais c’est toujours bien marrant de voir des groupes a fond dans leur trip. Le ton général se veut sombre et terrifiant mais le groupe peut jouer a l’Eurovision sans problème, ca ne choquera plus personnes. On pourrait dire que le seul problème de ce disque c’est sa durée un peu élevée qui risque de saouler rapidement. Si l’on tape du pied facilement sur les premiers titres, on se lasse et la cadence pédestre se ralentie nettement par la suite.
Pas foncièrement mauvais, juste trop classique pour des gens qui se déguisent (ça serait aussi classique pour des groupes non grimés).
Par contre si il ne devait qu’une éloge a faire, ça serait celle d’
Attila Dorn. Dans un registre, certes maintes fois visités, il se donne corps et âme afin que la musique se transcende. Malheureusement un batteur trop léger gâche ce qui aurait pu être un cri unanime. Dommage.
Indépendamment du batteur un peu laxiste, le son est plutôt de bonne facture et donne la pleine mesure de la musique. Mais il n’y aucun doute sur le fait que de voir le groupe en liuve est la meilleure chose a faire.
Un album somme toute assez classique mais qui brille de par son visuel assez captivant. J’ai bien envie de me faire un petit concert de
Powerwolf juste pour chanter un petit coup de « Prayer In The
Dark ».
Le prochain album sera probablement meilleur si ils arrivent a maintenir la qualité sur la durée
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