Allez, je n'ai pas chroniqué depuis longtemps, je suis en manque, il faut que je chronique, vite, et bien !! Alors je décide de m'y mettre. Il est 3 heures 25 du matin, barback, illusionlord et fabkiss font les vilains pas beaux et ne font rien qu'à m'embêter sur les forums... Alors moi, pauvre modérateur, je suis profondément vexé... Et je ne peux pas trouver refuge dans l'alcool, car je n'en ai pas à portée de la main, et je n'ai pas envie d'aller courir dans la nuit pour une bouteille... "Bonjour Monsieur, désolé de vous réveiller, mais vous n'auriez pas une bouteille de Pastis ? Illusionlord, barback et Fabkiss se sont moqués de moiiiiiiiiiiiiiii....." Non, je n'ai pas envie de me retrouver à l'asile ou avec une balle dans la peau... Je trouve donc refuge dans le chroniquage. Et je décide donc de m'attaquer cette nuit au dernier album des Espagnols de
Mägo de Oz, à savoir La Ciudad De Los Arboles (que l'on traduit par la cité des arbres).
Comme tous les albums du groupe, c'est un concept album, mais ne me demandez pas de quoi il parle, je suis un zeub en Espagnol... Et oui, ma maman m'avait obligé à prendre Allemand comme seconde langue... Ensuite j'ai pris Italien, que j'ai transformé en 2nde langue, et finalement, je ne suis pas capable d'aligner 3 mots d'Allemand et d'Italien... Tout ça pour ça... Et aujourd'hui, je suis emmerdé, parce que je ne peux pas vous expliquer de quoi parle cet album... Mercuryshadow, au secours !!!!
Bon, j'ai regardé quelques chroniques de l'album sur d'autres sites, et, même si elles n'arrivent pas à la cheville de la mienne (bon, j'exagère, d'accord, c'est bon, ne vous énervez pas... Elles n'arrivent pas à la PLANTE DES PIEDS de la mienne. Voilà, vous êtes contents ?), il y a quand même quelques renseignements intéressants.
Je me permets donc de citer ce passage de
Dreamer, chroniqueur du site HeavyLaw : " La ville des arbres est un conte nous faisant découvrir l'histoire d'un bosquet d'arbres enchanté où les arbres sont en réalité des personnes qui à leur mort n'ont pas pu traverser la limite entre la vie et la mort."
On apprend dès la chanson éponyme que ces arbres sont des âmes en peine, le reste de l’album semblant être leurs complaintes abordant des sujets comme la violence du monde que le groupe récuse à l’aide de ses instrumentations folks, donnant souvent un message d’espoir."
Donc, voilà pour le concept de ce concept album (alalala, ces répétitions maladroites... Ma syntaxe laisse à désirer...).
Maintenant, la pochette, elle est signée Gaboni, et donc toujours aussi délirante. Un arbre avec des têtes, peut-être les membres du groupe, et foison de petits détails bien marrants.
Mais passons enfin à ce qui nous intéresse le plus : la musique. (oui, j'ai réfléchi à une connerie que j'aurais pu sortir pour prendre tout le monde à contre pied, mais je n'ai pas eu d'idées, vous avez de la chance...).
Vous vous souvenez sans doute de
Gaia 2 La Voz Dormida, qui était un chef d'œuvre, avec de longs titres. Je pense par exemple à La Cantata Del
Diablo (Missit) qui clôturait le double album en beauté... Un titre de 24 minutes !!!. Bref,
Mägo de Oz s'aventurait dans les méandres du
Metal progressif, tout en gardant sa patte, à savoir ce folk metal festif, avec violon et flûte à gogo (À prononcer à l'Africaine, là dis don' !)
Et cet album en comparaison alors ? Ben, un retour vers des choses plus simples.
Pas de longs titres ici. Seuls le titre éponyme et Mi Nombre Es Rock'n'Roll durent 6 minutes 02. Toutes les autres tournent autour de 4 minutes et des poussières.
Je dois dire que j'ai été déçu lors de ma première écoute. Pourquoi ? Je ne sais pas... Car en fait, cet album, sans être un chef d'œuvre, est ce que l'on appelle un bon album de
Mägo de Oz. Donc du bon, du bon, et du bon.
On commence par El Espíritu Del
Bosque, une intro. Fini les intros avec chœurs comme Obertura MDXX ou Volverunt Opus
666. Une intro calme, à la guitare acoustique, avec un peu de violon, de flûte, et un chant féminin.
Arrive ensuite le titre éponyme, qui reste un de mes préférés de l'album. Il n'est pas joyeux. Je veux dire, le ton est mineur, pas majeur. Mais c'est du
Mägo de Oz, et du bon. Alternance entre mid tempos, et tempos rapides, soli folkloriques dans le plus pur style du groupe... Et surtout, un refrain de toute beauté, avec une mélodie au piano en accompagnement de ce refrain... Divin, vraiment. On retrouve cette mélodie lors d'un petit interlude, au piano uniquement, avec une petite batterie electro, à partir de 4 minutes 59. Et le refrain qui repart de plus belle... Bref, ce titre est un régal.
Le titre suivant, Mi Nombre Es Rock'n'Roll, est un des plus originaux de l'album. Il sonne très Rock'n'roll, comme son nom l'indique. Il rejoint ainsi le style des titres suivants, qui ont parsemé la carrière du groupe : El balsamo de Fierabras, Pollo Dura No Cree en Dios, T'esnucare Contra L'bide, Rock Kaki Rock, El Hijo del Blues, Nena (je dois en oublier un ou deux...). Sauf que dans le style "
Mägo de Oz version Rock'n' roll", elle est ma préférée. Le refrain est excellent, le riff principal aussi. Le violon est très peu présent, la flûte est carrément absente. Un titre bien efficace donc.
Bon, je ne vais pas faire du titre par titre, c'est terriblement chiant... Mais je vais quand même citer d'autres titres marquants (oui, je n'ai plus d'idées originales, je suis mal !!!)
La Canción De Los Deseos est un de mes titres préférés de l'album. Très entraînant, il y a même de l'accordéon dedans. (Oui, l'accordéon commence à être présent dans la musique de
Mägo de Oz. Mais bon, ce n'est pas
Finntroll hein.). La guitare électrique est absente, mais ça passe quand même très bien. Certains trouveront le titre un poil trop répétitif, moi pas.
Y Ahora
Voy A Salir (Ranxeira) était le single de l'album. Un titre bien entraînant, dès le début, avec ensuite un petit rythme en valse, quelques cuivres un peu dissonants (qui donnent une petite touche "n'importe quoi" du meilleur effet), la gratte qui revient, un refrain un peu délirant (dû au son des cuivres), et finalement, un titre pas mal du tout.
Runa Llena est un titre instrumental. Je trouve qu'il aurait tout à fait eu sa place sur
Gaia 2 La Voz Dormida, entre autre à cause des soli de clavier (au son caractéristique des groupes de
Metal progressif, et que l'on trouvait un peu sur l'album précédent) se trouvant au milieu de la chanson. Un bon titre de plus.
Resacosix En La Barra est un titre qui me plaît beaucoup. Il me rappelle quelque chose, mais je ne sais pas quoi... Peut être The Cranberries... Guitare acoustique, percussions gentilles (maracas et grelots), un refrain en chœur, avec de l'accordéon et de la flûte en accompagnement. Ce titre est assez original, et vaut aussi le détour. Je pense à une sorte de chanson Irlandaise... Vous me direz ce que vous en pensez.
Sin Tí, Sería Silencio (Parte II) est une ballade (et oui, un album de metal sans ballade, il faut croire que ça n'existe pas...). Elle passe, sans plus. Le refrain est chanté en duo, probablement avec la femme qui chante dans l'intro et l'outro, et dont j'ignore le nom.
Voilà, les autres titres sont bons également, mais anecdotiques. Dans le style
Mägo de Oz, bien entraînants. L'album se finit par une outro, qui reprend le titre de l'intro (El Espíritu Del
Bosque II). Il n'y a que du chant, et enfin le bruit du vent pour conclure l'album.
Voilà donc pour cet énième
Mägo de Oz. Ceux qui connaissent le groupe ne verront pas de grands changements, mais ça reste plus que correct, donc pas grand monde criera au scandale (Sauf ceux qui criaient déjà au scandale pour les autres albums de
Mägo de Oz... Alalala, jamais contents...). Ceux qui n'aiment pas
Mägo de Oz (par exemple à cause de la voix un peu criarde du chanteur, surtout dans les aigus) ne changeront pas d'avis avec ce disque.
Pour ceux qui ne connaissent pas, ce disque peut être une belle entrée en matière, même s'il n'y pas de titres bien speed comme La Voz Dormida ou El Santo Grial.
Les Espagnols n'ont pas prit trop de risques, mais ils ne se sont pas reposés sur leurs lauriers pour autant. Ils ne font que confirmer leur statut.
Un bon 15/20.
Par contre, avec la fatigue, ma chronique est vite devenue plate... Je suis désolé... Mes conneries n'auront duré qu'un temps... Mais c'est très bien comme ça. Je me rattraperai, ne vous en faites pas.
Voilà, il est 4 heures 19 du matin, je vais poster ça, et je vais prendre un repos bien mérité.
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