La voz perdida est le deuxième volet d’une trilogie consacrée à notre dame nature, apparemment il y a beaucoup de chose à dire puisqu’il s’agit d’un double album.
Penchons nous sur la liste des invités pour commencer, pas moins de neuf chanteurs et chanteuses viennent épauler josé dans ses envolées lyriques, cependant il ne faut pas se leurrer, cet album donne la part belle aux instruments et si la scène métal espagnole se taille la part du lion il faut noter la présence de trois musiciens du groupe celtique galicien «Luar na lubre ». Ajoutez à cela un guitariste flamenco, une chorale classique, un quatuor de corde et nous voici pret à entrer dans le vif du sujet.
L’intro très « rhapsodyene » est majestueuse , la chorale s’en donne à cœur joie, à n’en pas douter l’apocalypse est proche…
Toutefois le ton devient plus léger dés le premier morceau, qui par ailleurs est d’excellente facture, rien d’étonnant puisqu’il s’agit du titre éponyme de l’album.
De toute façon ce set regorge de titres attractifs, les compos n’ont jamais été aussi recherchées, il faut d’ailleurs de nombreuses écoutes pour vraiment prendre la mesure de l’album dans toute sa richesse. En ce sens on est dans la continuité du précédent volet de la trilogie. Le côté folk du groupe est plus marqué que par le passé, certain morceau ressemblent plus à du folk accompagné de guitares électriques qu’à du métal folklorique, d’autres morceaux ont un côté plus dark (c’est un peu le sujet de départ en même temps).
Entre temps la qualité principale du groupe ne s’est pas détériorée, je veux parler de cet incroyable sens de la mélodie, qu’elles soient festives ou mélancoliques elles vous envoûtent littéralement et l’on se surprend à les siffloter pour peu que l’on laisse son esprit vagabonder.
Je vais maintenant parler de la conclusion de l’album, un grand format d’une vingtaine de minutes, c’est l’une des spécialités du groupe, tout leurs albums s’achèvent par un grand format, toutefois jusqu’ici c’était pas forcément les titres les plus intéressants. Et bien dans le cas présent c’est tout simplement le meilleur morceau de l’album, c’est le parfait résumé de l’album avec une première partie très lyrique ou la voix de Victor Garcia (chanteur de warcry, déjà présent dans le précédent opus "
Belfast") en grand inquisiteur vous fait frémir, et une deuxième partie qui est un déchaînement instrumental, avec entre autres, les percussions celtiques et la cornemuse des musiciens de « luar no lubre ».
Je vais faire tout de même faire part d’un reproche très minime et très personnel, je trouve qu’il manque un ou deux (ou trois…) morceaux qui « crèvent le plancher »(si senor yé suis un aficionado dé death métal moi!!).
Cependant vous l’aurez compris c’est un nouveau chef d’œuvre à mettre au crédit du magicien, d’ailleurs le public espagnol ne s’y est pas trompé puisque la galette était faite de platine avant d’arriver chez les disquaires hexagonaux.
(p.s.: Ça aurait quand même été cool de parler du morceau ''aquelarre'', qui en vaut la peine!)
Tu donnes le goût d'aller l'écouter.
Mais meilleur que Gaia?
Pour ma part j'aime surtout le CD1, je trouve que le CD2 est bien plus dispensable et ennuyeux ;)
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