1991,
X Japan, qui a alors acquis un statut de groupe reconnu de la scène musicale japonaise grâce à
Blue Blood (sorti 2 ans auparavant), sort
Jealousy.
Dès le début de l’album, on retrouve une 1ere similitude notable avec
Blue Blood : on commence par une piste instrumentale. Cependant sur ce «Es Dur No Piano-Sen », pas de symphonie guitaristique, mais une ligne de piano jouée par Yoshiki. Le tout est plutôt agréable, mais se conclut de manière assez énigmatique : on a droit à un enchaînement de notes que l’on jurerait jouées au hasard.
Mais ceci n’est qu’une intro, et très vite commence le "tube" de cet album : «
Silent Jealousy». Le titre commence par un Yoshiki au piano (oui, encore lui!), jouant une intro reconnaissable entre 1000. Puis le reste du groupe rentre en jeu et on a alors droit à un morceau de metal symphonique très bellement exécuté. Le titre est percutant, tout en conservant un côté mélodique: la chanson se ralentit parfois, plus calme sur certains passages, évitant ainsi d’étouffer l’auditeur dans une déferlante de guitares sans fin. De plus, le titre possède un refrain accrocheur qui colle parfaitement. On remarque, encore une fois, un Yoshiki assez impressionnant derrière sa batterie.
On a ensuite droit à 2 titres portés sur le glam … tiens, tiens, 2éme similitude notable avec
Blood Blue. Cependant, ces « Miscast » et « Desperate
Angel » sont bien moins "old school" que les « Easy
Fight Rambling » et « Celebration » du précédent album.
« Desperate
Angel » est un tout particulièrement surprenant, car le coté glam y est poussé à l’"extrême" … au point qu’on pourrait presque penser à une cover de
Bon Jovi, époque
Slippery When Wet / New Jersey.
Plus tard dans l’album, on retrouvera ce côté glam "old school" avec le titre «
Joker ».
Suite à cela, le groupe innove, et joue de manière plutôt réussie la carte de l’acoustique avec l’enchainement « White
Wind from Mr. Martin » / « Voiceless Screaming ». Deux morceaux que l’on pourrait qualifier de reposant, sans pour autant tomber dans le soporifique.
« White
Wind from Mr. Martin » est entièrement instrumental et plutôt court. Au contraire du long « Voiceless Screaming » dans lequel Toshi pose sa voie sur les arpèges de hide et
Pata.
Ce calme est soudainement rompu quand retenti «
Stab Me in the Back », titre qui aurait parfaitement pu trouver sa place sur
Blue Blood, au côté de «
Orgasm ». Un titre rapide, tout en énergie … classique mais plutôt efficace.
3éme similitude notable entre cet album et
Blood Blue : la présence du titre "où on ne comprend pas tout à ce qui se passe". Sur
Blue Blood on avait «
Xclamation », là voici venir « Love Replica ».
Ce titre se compose d’un poème sur l’amour en français (s’il-vous-plait !) récité par une voix synthétique. Cependant ce poème est difficilement compréhensible puisque qu’il est caché la plupart du temps par une guitare qui crée une ambiance assez feutrée. On comprend tout de même des trucs de çà et là ... des "Je t’aime" et un "Tu m’as appris la jalousie" ressortent assez clairement.
Pour finir cet album, le groupe nous sort "la ballade qui tue", en la présence de «
Say Anything ». Le groupe fait encore une fois dans le classique mais efficace. Rien de révolutionnaire dans ce morceaux, mais l’émotion est tout de même bien présente.
Toshi semble particulièrement en forme sur cette chanson, livrant une prestation vocale de haute volée. Personnellement le passage "Time may change my life, but my heart remains the same to you…" me bluff à chaque fois.
L’autre grand classique du groupe sur cet album avec «
Silent Jealousy».
Au final, cet album, bien que contenant moins de titres cultes et emblématiques du groupe que
Blue Blood, s’avère au moins du même acabit que ce dernier. Confirmant ainsi au groupe le statut de star que leur précédant opus leur avait permis d’obtenir. On y retrouve un
X Japan sachant toujours autant manier ses mélodies, promenant ainsi l’auditeur entre différentes émotions.
17/20
RIP hide & Taiji
shimix
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