Dahlia

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17/20
Nom du groupe X Japan
Nom de l'album Dahlia
Type Album
Date de parution 03 Décembre 1996
Style MusicalHeavy Speed
Membres possèdant cet album58

Tracklist

1. Dahlia 07:57
2. Scars 05:08
3. Longing 07:20
4. Rusty Nail 05:27
5. White Poem I 03:18
6. Crucify My Love 04:35
7. Tears 10:30
8. Wriggle 01:23
9. Drain 03:23
10. Forever Love (Acoustic Version) 04:56
Total playing time 53:57

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X Japan


Chronique @ shimix

31 Décembre 2013

Dahlia est l’album d’un groupe semblant faire ce qu’il peut faire de mieux.

Il est de ces albums qui marquent le sommet d’une carrière. Ce genre d’album où aussi bien sur le plan composition que sur le plan technique, un groupe semble être au sommet de son art. Ce genre d’album qui, également, contient des chansons intemporelles gravées dans la mémoire collective des fans du groupe en question.

Pour X Japan, cet album s’appelle Dahlia et sort en 1996. Le groupe est alors déjà populaire au Japon grâce à 2 albums remarquables et remarqués : Blue Blood et Jealousy.

A noter un changement dans le line-up depuis Jealousy: en effet, Taiji à la basse a quitté le groupe pour des raisons aujourd’hui encore assez mystérieuses, pour être remplacé par le dénommé Heath (qui était déjà présent sur l’œuvre massive du groupe : « Art of Life »).

Sur cet album, pas d’intro instrumentale, on part directement avec le titre éponyme. Ainsi retentit « Dahlia », un titre très typé Metal symphonique, rappelant « Silent Jealousy » sur leur précédant album. Le tout est assez long, sans devenir pénible. Le groupe y étale toute sa palette musicale, faisant en sorte que le morceau garde constamment son énergie sans devenir ennuyeux. L’album part donc très bien, et ne baissera jamais véritablement en niveau.

Fait marquant sur cet album : la surmultiplication des ballades. En effet, elles sont au nombre de 4.
« Longing » est la ballade on ne peut plus classique du groupe. Une chanson assez longue tout en émotion, un Toshi nous portant grâce à sa voix assez unique et un orchestre en fond sonore ; le talent de composition fait le reste, et le groupe nous livre une ballade tout à fait honnête. « Crucify my Love » est elle un peu plus courte, et reprend quelque peu les teintes bluesy entendues sur le titre « Unfinished » de Blue Blood. Une ballade sobre et efficace. « Tears » et « Forever Love » (présentée ici en version acoustique) sont les 2 ballades les plus connues du groupe. Tout dans ces chansons est fait pour faire monter l’émotion : leurs parties instrumentales, leurs refrains poignants, leurs mélodies ou encore la voix de Toshi.

On retrouve aussi un désormais grand classique du groupe : le titre expérimental "où l’on ne comprend pas tout à ce qui se passe". Sur cet album, c’est le morceau « White Poem I » qui endosse ce rôle. Là où « Xclamation » (sur Blue Blood) était une sorte de jungle sonore, et où « Love Replica » (sur Jealousy) était un poème musical ; ce « White Poem I » semble être une espèce de fusion entre ces 2 titres : nous avons ainsi droit à un poème chanté sur fond de jungle sonore.

Second fait marquant de cet album : la présence d’une légère touche Electro. Le groupe expérimente cela sur les morceaux « Wriggle » et « Drain ». Le premier cité étant une sorte d’introduction instrumentale pour le second.

Il me reste maintenant à vous parler de ce qui est pour moi le meilleur titre du groupe, j’ai nommé « Rusty Nail ». Tout commence par une introduction au synthé, avant que le groupe rentre en jeu. Et là, tout parait génial. La mélodie fonctionne à merveille : le refrain est accrocheur, le break mélodique est bien pensé et le solo est désormais mythique pour tout fan de la formation. En somme, l’un des grands classiques du groupe, et un titre magistral quand il est joué en live.


Dahlia est l’album d’un groupe semblant faire ce qu’il peut faire de mieux, livrant les uns après les autres des morceaux de grande qualité assurant ainsi à X Japan sa place au sein du panthéon de la musique nippone. La suite sera beaucoup moins réjouissante, avec le décès accidentel de l’emblématique guitariste Hide, et l’arrêt du groupe pendant plus de 10 ans.


19/20

RIP Hide & Taiji

shimix

2 Commentaires

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TheFallenAngel - 03 Janvier 2014: Très bon album, même si pour ma part, il n'égale pas ses prédécesseurs. Il faut ajouter que Yoshiki souffrait d'une hernie, ce qui explique en parti pourquoi ils en sont arriver à faire un album en grande partie composer de ballades. Mais je ne dénigre pas pour autant le talent de ce groupe mythique! Un groupe qui arrive comme ca à s'adapter à plusieurs formes et rythmes musicaux, y'a rien à en redire. Merci pour la chronique :)
shimix - 03 Janvier 2014: Personnellement, je trouve que cet album reprend tous les bons côtés des 2 précédents, et du coup je le place au-dessus, comme quoi les goûts et les couleurs ! ^^’
Et oui, tu as raison, j’ai pas pensé à parler du coup de la hernie. C’est vrai que sur cet album, il martèle clairement moins sa batterie que précédemment, même si sur Rusty Nail par exemple certains passages sont quand même pas dégueulasse !
De rien pour la chronique, ravi qu’elle est pu te plaire :)
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