Ola ! Deux défections dont le départ du monstrueux Chris Pennie. Ca sent bien la noisette cette histoire. Comment ne pas partir avec un a priori gros comme ça lorsque l’on voit ça ? Et pourtant il faut bien s’y mettre mais le fait que Dimitri Minakakis vienne faire un petit guest me fait encore plus douter, car rien de pire que de refaire un petit tour de chant sur l’album d’un groupe dont on a été le frontman pendant des années. On veut jouer sur la corde sensible c’est sûr. Enfin laissons-nous porter j’ai peut-être tort de m’emballer comme ça.
Dès les premières notes je me sens en terrain connu, celui de
The Dillinger Escape Plan. Ouf ! La patte est toujours là et tout ce qui va avec. Le côté ultra technique est toujours bien présent, le néophyte sera désarçonné par tant de débauche musicale. Mais en ce qui concerne le fan hardcore c’est peut-être une autre histoire. Car il faut reconnaître que si ce disque ne fait pas tâche, il ne brillera pas non plus par sa remarquable écriture. Je sais que ç’est assez paradoxal avec le début de ma chronique et l’on s’y perd. Essayons de clarifier tout ça.
Si je devais faire simple. Si vous avez déjà jeté une oreille sur
Miss Machine, ce disque pourra vous paraître en deçà et c’est normal, il l’est. Si vous n’avez jamais porté l’oreille sur un (chef-d’)œuvre de
The Dillinger Escape Plan, vous allez vous prendre une grosse claque. C’est vrai qu’il manque ce petit truc qui ferait de ce disque une bombe. Comme si ce disque avait été écrit vite fait sur le coin d’une nappe, mais écrit par des génies. D’où sa qualité mais pas sa super originalité.
Comme annoncé dans l’intro Chris Pennie n’est plus dans le groupe mais force est de reconnaître que la grosse satisfaction vient de son remplaçant, Gil Sharone. Son touché est différent de celui de Chris et cela apporte de la fraîcheur à l’ensemble. Nous voilà rassurés pour la suite des évènements, la baffe sera toujours d’actualité en live.
Amusant également de pouvoir comparer les deux chanteurs du groupe. On se dit que c’est quand même bien dommage que notre ami Dimitri Minakakis soit parti, enfin…….
The Dillinger Escape Plan oblige, le son va faire se décoller plus d’une enceinte. Monstrueux avec un gros volume sonore, ça pète dans tous les sens.
Pas un mauvais disque en soi mais ce n'est probablement pas le meilleur non plus. Mais comme à chaque fois peut être faudra-t-il plus d'une dizaine d'écoutes pour rentrer dans ce disque et se rendre compte qu'il tue. Reste que pour le moment
Miss Machine lui est supérieur......
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