Infamous

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17/20
Nom du groupe Motionless In White
Nom de l'album Infamous
Type Album
Date de parution 13 Novembre 2012
Produit par Jason Suecof
Enregistré à Audio Hammer Studios
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album80

Tracklist

1. Black Damask 03:51
2. Devil's Night 03:56
3. A-M-E-R-I-C-A (ft. Michael Orlando of The Killing Lights) 03:37
4. Burned at Both Ends 03:30
5. The Divine Infection 03:38
6. Puppets 2 (The Rain) (ft. Bjorn Strid of Soilwork, Coldspeed, and Terror 2000) 04:57
7. Sinematic 04:49
8. If It's Dead, We'll Kill It (ft. Brandan Schieppati of Bleeding Through) 03:10
9. Synthetic Love 03:32
10. Hatefuck 03:11
11. Underdog 03:56
12. Infamous 04:23
Bonustracks (Deluxe Edition)
13. Sick from the Melt (ft. Trevor Friedrich of Combichrist and The Witch Was Right) 03:24
14. Fatal 05:19
15. A-M-E-R-I-C-A (Celldweller Remix) 03:58
16. Underdog (Ricky Horror Remix) 04:34
17. Sinematic (Combichrist Remix) 05:02
18. A-M-E-R-I-C-A (Radio Mix) 03:31
Total playing time 46:30

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Motionless In White


Chronique @ ProgMetalFan555

07 Fevrier 2013

Une fierté et un sacré coup de chance pour MIW!

Encore un fois, le combo formé par les prodiges de Motionless in White nous a bien surpris avec un album très particulier. Avec Creatures, l'idéalisme d'un Metalcore très original commençait déjà à dessiner les traits, qualités et autres caractéristiques du groupe. Avec Infamous, tout ceci ne fait que s'affirmer!

Teinté par des nuances allant de Marilyn Manson à Slipknot, passant par Rammstein, Rob Zombie ou même quelques petites touches de Korn, Infamous se résume en un effort très satisfaisant. Le Metalcore Américain y est à son meilleur, interprété avec une originalité sans égal. Très direct (et vulgaire!), le chant criard et froid de Chris se joint aux guitares saturées et pesantes de Ryan et Richard, à la basse claquante et agressive de Devin, aux claviers alarmants de Joshua et à la ligne de batterie explosive d'Angelo. En résumé, un fumet d'influences de toutes sortes s'émane de ce Patchwork explosif, direct et original.

Au niveau paroles, nous ne somme point déçus; un cocktail de sujets très bien exploités, majoritairement l'horreur (comme d'habitude!), l'individualisme, la fiction, la religion ou la folie ainsi que l'appel de collaborations avec deux autre interprètes; Bjorn Speed Strid (pour le titre "Puppets 2 (The Rain)") et Brandan Schieppati (pour le titre "If It's Dead, We'll Kill It").

Le groupe n'a également pas perdu de son fameux style de scène, rappelant encore en toujours l'imaginaire gothique. Le coté très dommage de l'album reste ses influences beaucoup trop criardes d'autres artistes, tel que Slipknot ou le Metal Industriel de Marilyn Manson (la similarité évidente de "The Divine Infection" à l'égard de "Mobscene" de Manson). Malgré ce petit défaut, l'album au grand complet n'est qu'un plus à ajouter à votre collection, avec des titres géniaux tel que "Hatef**k", la seule ballade de l'album nommée "Sinematic" ou encore "Underdog". Le tout et magiquement clos par le morceau titre de l'enregistrement, "Infamous".

Si ce ne sont que quelques petits grains de sable qui encombrent l'album, il est et sera toujours une fierté et un sacré coup de chance pour MIW! Il se doit humblement beaucoup de mérite et reste une réussite, entre autre pour la réputation du label Fearless Records. Décidément, Motionless in White sait se surpasser et n'a pas fini de nous surprendre! (...)

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Chronique @ BlackDieRose

18 Janvier 2013

Un album audacieux et (trop) varié où plane en permanence le fantôme de Manson...

Vous souvenez-vous ? Le petit groupe de Metalcore de Scranton, en Pennsylvanie, avait commencé à attirer un public nombreux ainsi que des fans dévoués après la sortie de When Love Met Destruction, leurs débuts sur le Billboard 200, puis plus tard avec Creatures : l’album qui a vraiment fait tourner les têtes. Ce second album fut d’ailleurs salué pour ses atmosphère uniques et effrayantes qui démontrait que le sextet pouvait apporter quelque chose de nouveau à la pauvre et redondante scène Metalcore.

Infamous est leur troisième album studio, toujours sous le label Fearless Records. Motionless in White se dirige maintenant vers un nouveau territoire pour parfaire sa musique : celui de la férocité, de la technicité et de l'industriel. Chris Cerulli impressionnera une fois de plus avec ses cris à glacer le sang et son chant clair étonnamment clairvoyant et plus naturel. Les paroles traiteront des sujets auxquels on avait été habitués sur l’opus précédent c’est-à-dire l'hypocrisie, la terreur, l’angoisse, la haine, l’amour et la vengeance.

On entame donc le disque avec Black Damasck qui démarre en douceur avec quelques notes légères au piano dans une atmosphère malsaine. La piste sera agressive et rapide, accompagnée de riffs Thrash rappelant le précédent opus montrant une légère influence d’As I Lay Dying. Le synthé, quant à lui, apporte ce côté sombre et morbide à la musique comme dans Creatures. Passé cette excellente chanson, le premier single suit immédiatement et Devil’s Night peut alors vous sembler très familière. C'est sans doute parce que cette piste sonne comme la légendaire Psychosocial des huit masqués de l’Iowa. La formule utilisée est étrangement similaire : on passe alors du rythme et des riffs industriels simplets et accrocheurs dans les couplets criés, à un refrain en chant clair.

La piste suivante émerge et une stratégie inédite se dessine alors : en quelques secondes nous voilà dans l’univers fantasmagorique à la fois sombre et coloré du sublime Marilyn Manson. Là Chris change totalement de timbre se rapprochant désormais de l’articulation si spéciale du révérend. Ici pas de breakdowns, pas de riffs violents et agressifs, simplement des guitares qui répéteront machinalement les mêmes riffs hachés sur un rythme industriel. Avec ses riffs déchaînés et un refrain passionnant, Burning At Both Ends se fera aussi une place parmi les meilleures chansons. L'auditeur sera sacrement secoués par la houle de riffs de guitare et les blasts à la batterie dans un rythme ahurissant.

Toutefois Sinematic changera de tempo en ralentissant soudain, puis transportera l’auditeur vers de nouveaux horizons avec un jeu électronique simple et léger, donnant à cette chanson des allures de ballade gothique. Au début, le chant clair de Chris est pur, proche du timbre de Manson, puis celui-ci se laissera emporter doucement vers des cris aigus, puis des hurlements rauques qui véhiculent une émotion de désespoir. On remarquera aussi que les invités influenceront la musique créant un ensemble plus varié, notamment avec l’apparition de Bjorn Strid de Soilwork sur Puppets 2 qui apportera un petit côté Death Mélodique à la chanson.

Je pense qu'il y a une ligne à ne pas franchir entre être légèrement influencé par un autre artiste et le plagier à l‘excès. Jusque là j’avais toujours accroché avec l'ambiance sonore à la Marilyn Manson que les musiciens essayaient de faire passer jusqu'à la piste The Divine Infection. Je pense que Motionless in White a franchi cette ligne sur ce titre et est tombé dans le mauvais goût. C'est un bon morceau, mais il n’y a absolument rien d'original : il s’agit plutôt d’une tentative évidente de plagiat du son de Manson. Et ça continuera... Synthetic Love, Hatefuck puis plus tard la très farfelue Infamous qui une fois encore vous l’aurez deviné, ressembleront à une piste de Marilyn Manson. Les ressemblances seront tellement flagrantes que vous pourriez aussi bien appeler cette partie de l'album, The Golden Age of Grotesque: Part II.

Pour conclure, on sent encore quelques subtils effluves de Creatures sur l'album, mais on voit clairement que le groupe est tiraillé entre un Metalcore des plus redoutables et une sensibilité accrue pour l'Industriel et l'univers Mansonien. D'ailleurs les titres influencés par le révérend sont très bons mais comme ils manquent d’originalité (sauf sur Sinematic et A-M-E-R-I-C-A), ils sont considérés comme moins inventifs que les autres. La première partie de l’album est juste géniale, la seconde plus contrastée et les morceaux finaux ne sont pas les plus mémorables. L’hétérogène Infamous est donc plus varié et plus audacieux que le second album, néanmoins il possède plusieurs défauts que ne connaissait pas l’homogène Creatures.

4 Commentaires

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Djaway - 18 Janvier 2013: Je suis désolé je n'ai pas le temps de lire mais vu la note et vu l'écoute que j'ai eu de l'album eeeeeeeeeeeeeeee je ne préfère pas lire.
J'ai passé l'âge d'écouter Marylin Manson.
Djaway - 20 Janvier 2013: Bon, surpris par ta chronique j'ai réécouté l'album, mais alors wa... c'est encore pire que ma première écoute, on entends rien, aucuns riffs distincts, ça n'a plus rien avoir avec du metalcore.
Je continue d'aimer ce groupe pour Creatures mais alors là... non merci.
lolobirme - 20 Janvier 2013: Pareil que Djaway, à part Devil Night , aucune des musiques ne nous restent dans la tète , aucune musique ne nous marque. C'est pas du Metalcore... Bref : Très déçus , je retourne écouter Créatures.
BlackDieRose - 21 Janvier 2013: Je comprend entièrement votre déception. L'ayant été moi-même j'ai écouté longtemps l'album pour en repérer les bons points (peu nombreux) et les mauvais. Pour cette chronique j'ai tâché de laisser mes doutes et préjugés de côté pour produire quelque chose d'objectif.
Voilà comment j'ai noter l'album, je part d'un total de 20 auquel j'enlève des points au fur et à mesure d'incohérence de problème technique etc :
- 4 à cause de The Divine Infection, Synthetic Love, Hatefuck et Infamous des pistes trop plagiés sur Manson et qui apporte une incohérence au niveau de la structure de l'album
-1 à cause du refrain trop coloré de If It's Dead, We'll Kill It qui ne colle pas du tout à la musique et Underdog et son décalage par rapport au reste
-1 pour le manque d'originalité au niveau des riffs

@lolobirme : je serais moins pessimiste que toi au sujet des pistes mémorables il y a quand même de très bons morceau morceaux Metalcore (même si certains sont en dessous de ceux qui étaient sur Creatures), comme Devil's Night, Black Damask (et son côté morbide), Burned At Both Ends (et son rythme effréné), Puppets 2 (et son côté Death mélo fort appréciable) et If It's Dead, We'll Kill It (revenante tout droit de Creatures)

@Djaway : Je te comprend au niveau des riffs, on voit que le groupe a beaucoup perdu, notamment à la disparition des riffs mélo remplacés par un ensemble plus compact, plus cohérent mais les riffs mélo sont toujours présents sur Underdog et légèrement sur Devil's Night et Burned At Both Ends.
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