In Fields of Pestilent Grief

Liste des groupes Doom Funéraire Funeral (NOR) In Fields of Pestilent Grief
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18/20
Nom du groupe Funeral (NOR)
Nom de l'album In Fields of Pestilent Grief
Type Album
Date de parution 2002
Style MusicalDoom Funéraire
Membres possèdant cet album25

Tracklist

Re-Issue in 2015 by Solitude Productions with 2 bonustracks.
1.
 Yield to Me
 07:07
2.
 Truly a Suffering
 04:33
3.
 The Repentant
 06:41
4.
 The Stings I Carry
 05:40
5.
 When Light Will Dawn
 08:34
6.
 In Fields of Pestilent Grief
 01:45
7.
 Facing Failure
 06:13
8.
 What Could Have Been
 03:42
9.
 Vile Are the Pains
 05:49
10.
 Epilogue
 04:29

Bonus
11.
 When Light Will Dawn (Demo)
 06:22
12.
 The Stings I Carry (Demo)
 06:18

Durée totale : 01:07:13

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Funeral (NOR)


Chronique @ BEERGRINDER

26 Août 2022

The Repentant

Très clairement axé sur le Funeral Doom à leurs débuts et collant de près au duo finlandais Thergothon, Skepticism, les norvégiens font figure de précurseurs dans leur pays avec leur premier format complet Tragedies (1995). L’éphémère label Arctic Serenades n’étant plus actif, le combo met en boite deux démos pour démarcher les maisons de disques tout en modifiant quelque peu leur style musical, en effet exit le Funeral Doom sépulcral, Einar Andre Fredriksen abandonne son growl Death Metal pour laisser la place à la nouvelle venue Hanne Hukkelberg qui évolue dans un style classique / Pop proche d’Anneke (The Gathering), Liv Kristine (Theatre of Tragedy) ou encore Sharon den Adel (Within Temptation), soit les chanteuses des groupes ayant lancé la mode du Gothic / Doom à chant féminin dans la seconde partie des 90’s.

Les efforts déboucheront sur une signature chez Nocturnal Music pour la sortie du second album In Fields of Pestilent Grief (2002), disque constitué de la démo de 1999 et complété par une deuxième session au Tinnitus Studio en 2000.
Yield To Me tranche donc d’entrée avec l’album Tragedies, avec des guitares au son un peu moins Death Metal et les envolées lyriques d’Hanne, en revanche l’ambiance est toujours aussi noire, empreinte de spleen et Tristesse, tant dans le côté Doom des riffs, les solos beau à pleurer, que dans les paroles. Truly A Suffering enfonce le clou (dans les poignets), personnifiant le désespoir par ses guitares mélancoliques et un chant plaintif pas si éloigné de celui de Sharon del Adel (écoutez bien notamment les passages à 1:36 et 3:59, c’est assez flagrant).

Si les norvégiens ont opéré quelques ajustements à leur musique, le concept, les paroles et l’imagerie restent donc les mêmes, c’est d’ailleurs ce qui fait la particularité de Funeral par rapport aux autres groupes à chant clair féminin : leurs racines Funeral Doom. Les deux guitaristes Christian Loos et Idar Burheim proposent d’ailleurs des rythmiques très solides, voire lourdes, comme celle qui revient régulièrement sur de The Repentant.

Le cœur de l’album est le plus poignant, avec le magnifique The Stings I Carry, ses enchevêtrements de chants très réussis et des plans lorgnant parfois vers le Folk, suivi de When Light Will Dawn, pavé de l’album avec ses huit minutes et demi, tour à tour en mélancolie et en force avec des rythmiques Doom Metal imparables et Hanne Hukkelberg qui donne sa pleine mesure au chant tant dans les parties puissantes que celles en subtilité.
La deuxième session est toutefois à la hauteur Facing Failure embrayant directement sur une grosse rythmique après l’instrumentale In Fields of Pestilent Grief. Le titre final Vile Are the Pains est le seul sur lequel le chant extrême est présent, par l’intermédiaire du clavier (discret mais indispensable sur l’album) Kjetil qui y pose son growl. Clin d’œil à la période précédente ? Souhait de montrer que le Metal extrême n’est pas de l’histoire ancienne chez Funeral ? Qui sait….

Plus clair au niveau de la production, plus clean niveau vocal, In Fields of Pestilent Grief est toutefois aussi immersif et profond que les travaux précédents de Funeral, peut-être même davantage. Alors pourquoi ce disque n’a-t-il pas pété la baraque ? Certainement parce que les gens avaient déjà des goûts de chiottes à l‘époque, mais aussi parce que le marché du « female vocals » était déjà bien installé en 2002, et que débarquer avec un album sorti sur un label confidentiel sans gros moyens n’était vraisemblablement pas suffisant.
Un temps épuisé, ce deuxième album a fort heureusement été re pressé par les spécialistes russes du Doom / Death / Funeral, j’ai nommé Solitude Productions en 2015, avec une erreur d’impression assez savoureuse puisque sur la tranche du digipack il est écrit « Funreal » à la place de Funeral

Les adeptes du Gothic / Doom mélancolique « presque Death » qui seraient passés à côté de ce disque peuvent encore se rattraper à ce jour, à condition de prévoir quelques mouchoirs, attendre les jours de pluie d’automne, et bien entendu de se munir d’une corde et d’un tabouret le cas échéant.

BG

1 Commentaire

10 J'aime

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Jibe - 26 Août 2022:

Merci de la chronique, je vais me noter d'écouter ça.

Le "fun est réel" (sacrés russes), pour un style musical pas vraiment drôle...

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