Ikonoklast

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16/20
Nom du groupe Urgehal
Nom de l'album Ikonoklast
Type Album
Date de parution 16 Novembre 2009
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album107

Tracklist

1.
 Stesolid Self-Destruction to Damnation
Ecouter04:42
2.
 Dødelagt
Ecouter04:38
3.
 Cut Their Tongue Shut Their Prayer
Ecouter05:17
4.
 The Necessity of Total Genocide
Ecouter07:11
5.
 Kniven Rider Dypt I Natt
Ecouter05:18
6.
 Astral Projection to Rabid Hell
Ecouter07:09
7.
 Approaching Doom
Ecouter05:03
8.
 Holocaust in Utopia
Ecouter07:39
9.
 Sopor Necrosanctus
Ecouter09:22

Durée totale : 56:19

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Urgehal



Chronique @ BEERGRINDER

14 Décembre 2009
Les oreilles de Trondr Fefas et ses acolytes ont du siffler bon nombre de fois avant la sortie de ce disque, que n’a t-on pas entendu en effet dans l’underground lorsque la signature de Urgehal sur Season Of Mist fut effective. Rassurez-vous, malgré les craintes entourant l’arrivée des norvégiens sur cet important label français (qui a tout de même récupéré dans ses rangs Morbid Angel dont il assurera la sortie du tant attendu 8ème album), leur volonté de composer du Black Metal dans les règles de l’art nordique n’est pas entamée et l’embourgeoisement attendu n’aura pas lieu pour le moment. Ikonoklast (2009) devrait donc remettre les choses à leur place.

Que ce soit dans les pochette et livret cantonnés au noir et blanc ou le riffing de la paire Nefas / Enzifer, la similitude avec Goatcraft Torment est évidente, Stesolid Self-Destruction to Damnation démarre en tout cas sur les mêmes bases d’un Black agressif assez proche de Darkthrone. Et non, Urgehal n’est pas passé du côté obscur en rendant sa musique accessible au plus grand nombre. Les hurlements de Trondr Nefas suintent toujours bon la misanthropie qui est le principal moteur du groupe, thème d’ailleurs parfaitement retransmis dans le long et excellent The Necessity of Total Genocide (au deuxième riff qui rappelle étrangement le début de I am the Black Wizzard d’Emperor) dont les paroles explicites du refrain se retiennent étonnamment bien.

Cela dit, Ikonoklast est loin d’être une simple repompe de Goatcraft Torment, le côté mélodique y est un peu plus présent, au travers notamment des linéaires lancinants de Cut Their Tongue Shut Their Prayer. Mais que ce soit clair, pas de chichis ici, pas d’enluminures mélo/atmo/prog pour appâter le chaland, seulement du Black à la norvégienne comme le pratique Urgehal depuis maintenant plus de 15 ans.
La production est peut-être un poil moins costaude que sur l’opus précédent mais ne gène en rien la compréhension des morceaux et se révèle équilibrée, faisant une place égale à chaque instrument.

Ikonoklast montre que la dévotion de Urgehal au Black Metal ne s’est pas effritée une seconde avec le temps, Kniven Rider Dypt I Natt propose notamment un style épuré et authentique lorgnant du côté des premiers Gorgoroth : un souffle glacé émanant de deux ou trois riffs simples martelés suffisamment longtemps, un break judicieux avant la cavalcade finale, un solo rock’n’roll et le tour est joué. Peu de faiblesses à signaler ici, chaque track apporte sa pierre à l’édifice avec brio : Astral Projection avec son final furieux soutenu par un linéaire à la tierce qui ne vous sortira plus de la tête, Approching Doom avec une énergie omniprésente et ses vieux riffs imparables à la Bathory ou Holocaust In Utopia avec son côté simultanément rentre dedans et épique.

Bien sûr Ikonoklast n’invente pas l’eau tiède, mais ce n’est pas ce que l’on demande à un combo comme Urgehal qui est plus là pour perpétrer le traditionnel Black norvégien, style qu’il a contribué à façonner en partie au fur et à mesure de ses sorties d’albums : ça donne quelques priorités par rapport à d’autres. Donc parmi la nuée de groupes qui se revendiquent à juste titre ou pas de la vague « True », autant se rabattre sur Urgehal, groupe avec de la bouteille et enchaînant les sorties convaincantes sans pour autant donner dans la redite stérile. Dans cette vague nordique de 2009, Urgehal est l’une des meilleures réussites de l’année avec les vétérans de The Black et les inévitables Immortal.

BG

10 Commentaires

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ZebrowSky - 26 Janvier 2010: Ouaip 14 pour ce disque c'est un peu faiblard... Moi je le monte à 16 facile! Dans la lignée de ce qu'a pu nous pondre feu Tsujder (en plus mélodique).
BEERGRINDER - 26 Janvier 2010: 16 n'est pas une note que je distribue à la légère. A parti de 16/20 les albums doivent être marquant pour le style et rester dans les mémoires, ça m'étonnerait que ce soit le cas pour Ikonoklast qui est simplement un bon disque de Black Metal.

J'avais mis 15 au très bon Goatcraft Torment, je trouve ce Ikonoklast légèrement inférieur donc le 14 me parait approprié.

Si tu juges de ton côté qu'il vaut 16/20 alors tu dois noter en ton âme et conscience, pas de problème.

Si tu lis bien ma chronique je suis plutôt élogieux avec ce disque, 14/20 est une note tout à fait honorable.

Par contre je ne vois pas trop le rapport avec la musique de Tsjuder beaucoup plus agressive, brutale, rapide et directe.
LuneNoire - 16 Fevrier 2010: Je crois qu'il veut citer l'influence dont Urgehal a été pêcher..
Enfin perso, je regarde plus un Urgehal qu'un Tsjuder dans cet opus on va dire.
15/20.
GoD_AsS - 18 Mai 2012: "Astral Projection avec son final furieux soutenu par un linéaire à la tierce qui ne vous sortira plus de la tête"

:D exact !

Bonne chronique.
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