Magnifique. C’est précisément le mot pour décrire cet album. Les mélodies foutent les larmes aux yeux, c’est beau, rempli d’émotions et ça touche. Franchement, rien que les introductions : des arpèges splendides, d’une douceur infinie. Bienvenue dans un voyage interstellaire, sans précédent, qui mène sans doute au plus bel endroit du monde.
« Là où tout n’est que beauté, luxe, calme et volupté. » Charles Baudelaire
…
Merde j’me suis encore trompé d’album, quel con.
Bon, voyons, on est où là? Last Days of Humanity? Ah... Allez tant qu’à faire: Si vous avez cru le paragraphe juste en haut, vous êtes un pigeon. Ici, on fait pas dans la finesse. On encule pas des mouches mais des Tyrannosaurus-Rex. C’est vulgaire, laid et franchement ça tue. Jamais tes cervicales n’ont autant détesté un album. Jamais écouter le grognement d’un porc égorgé vif n’a été si jouissif. Jamais on est tombé si bas dans la violence auditive, simpliste, brutale et rapide. C’est mon dernier mot Jean-Pierre.
Hell Yeah!
Bon, les petits gars des Pays Bas (regardez leurs tronches de jeunots sur le livret !) nous reviennent après un premier album salué par les GoreGrindeux de l’extrême avec leur deuxième fournée, j’ai nommé
Hymns of Indigestible Suppuration. À vos souhaits.
On va tenter de décrire la bête vite fait bien fait.
Le groupe privilégie les intros ultra-gore et évocatrices, un peu à la manière d’un
Como Muertos, puis s’en suivent parties blastées ou groovy et c’est toujours un régal, car le batteur est monstrueux dans ce domaine, quoique pas bien carré dans son jeu. Mais ça colle bien. C’est crasseux à souhait. Les grattes sont ultra-saturées, ça joue grave, lourd, et bruyamment. On est pas là pour jouer les Guitar-Hero, vu? La basse ? Elle est noyée (dans l’alcool, il me semble). Bon, je crois qu’on a fait le tour… Ah non ! Le chant ! Ah, putain, le chant… Prenez un lavabo bouché, un goret, un pitbull en rut et un alcoolo qui vomit ses tripes, secouez bien fort… Tadaaam ! Si vous souhaitez reprendre en cœur les paroles du groupe… « Boeurgh » suffira amplement. Fallait pas s’attendre à d’la philo non plus, vu la pochette.
Pour le reste, pas de changements dans la formule tout au long de ces 23 titres (quand-même!) et au final, ces 34 minutes de surenchère de violence s’avèrent être trop courtes… Et là est le point fort de LDOH. Même après 23 titres plus violents les uns que les autres, on ne succombe pas à l’ennui et on headbangue comme un taré. Car le groupe sait parfaitement intégrer des passages plus lents (Orgasmic Arborition) ou Groovy (The
Taste of
Festering Vomit) au milieu de tous ces blast-beats.
Tu sais pas quoi offrir à Mamie et en même temps tu souhaiterais bien pouvoir toucher à l’héritage? C’est le cadeau parfait pour la crise cardiaque de Tatie Néné.
Que ceux qui ne jurent que par le prog passent leur chemin. Les titres oscillant entre 40 secondes et 2 minutes 30. Quelle phrase peut mieux résumer l’album que « C’est du
Gore-Grind »? Rien que là, tout est dit, rien à ajouter. Car LDOH joue du
Gore-Grind, point.
Nous avons là un album parfait pour un tête-à-tête… Avec une bonne bière bien fraîche. Un disque parfaitement rangeable entre deux films d’horreurs et des magazines pornos… Et le cadavre du chien, dévoré par les mouches.
Sur ce, bon appétit!
« I’m going to kill you and fuck you at the same time! »
TheDeath.
Superbe chronique TheDeath, toujours cette petite touche d'humour bien agréable, elle présente vachement bien l'album: on s'en prends plein dans la tronche, c'est tout dégueu, du bon grind quoi!!, j'ai écouté deux trois titres (bon, j'avoue, ça m'a pas pris longtemps!!^^) mais je vais plus me pencher là dessus, histoire de me taper une petite série de headbangs!! ^^
En tout cas, pour l'histoire des pochettes, avis partagé: les gosses de huit ans ne s'intéresse surement pas à LDOH, mais bon, on sais jamais... d'un autre coté c'est chiant parce que la pochette est la première chose qui présente l'album, donc...
-la tendance "Crust" où l'influence du Punk-Hardcore est très présente, que ce soit dans les textes comme dans la musique (Agathocles, Phobia).
-la tendance "Death" avec des formations proches de la scène Death Metal, abordant de leur coté des thèmes plutôt morbides, le tout saupoudré de guitares très Metal (Dead Infection, Inhume).
-et pour finir la tendance "Gore" (qui accouplée à la pornographie, allait par la suite donner naissance au Porno-Gore), avec des groupes ayant comme référence les purulents albums "Reek of Putrefaction" (1988) et Symphonies of Sickness" (1989) de Carcass.
Disques dont ils reprennent souvent les thèmes (maladies et infections divers et variées), le tout accentué par des vocaux ultra gutturaux (Haemorrhage, Regurgitate).
Avec Last Days Of Humanty il n'y a aucune ambiguïté, c'est clairement à la troisième catégorie qu'appartient ce groupe hollandais en interprétant un Grindcore des plus "immonde" (dans un sens positive, puisque c'est le style qui veut ça).
Après un très bon premier album ("The Sound of Rancid Juices Sloshing Around Your Coffin") en 1998, puis le départ du vocaliste Hans Smits, de la guitariste Anne Van de Burgt et du batteur Glenn Jagers, le guitariste William Van De Ven accompagné du bassiste Erwin De Wit recrutèrent Bart Bouwmans (borborygmes) et Marc Palmen (batterie).
C'est avec ce nouveau line-up que The Last Days Of Humanity enregistre son deuxième album "Hymns of Indigestible Supuration" (2000), qui bien que de très bonne qualité, est tout de même moins "répugnant" que son prédécesseur qui possédait une "régurgitation" plus prononcée (miam miam)...
Par contre évitez le troisième et dernier album "Putrefaction in Progress" (avec le retour aux vocaux de Hans Smith), qui propose pendant vingt cinq minutes quarante et une fois le même morceau complètement bruitiste !
Une véritable arnaque.
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