On l’aura attendu ce nouvel album de
Raintime. Annoncé il y a plusieurs mois, prix en import exorbitant, tous les maux du monde se sont abattus sur cet opus et pourtant l’attente en valait vraiment la peine. Déjà auteur d’un premier opus convaincant, le groupe nous offre ici une confirmation qui va faire parler. C’est simple, tout est mieux que précédemment : compos, guest, cover tout est bon dans
Raintime.
Avant même de se lancer dans l’écoute de
Flies & Lies, on ne peut qu’avoir l’eau à la bouche. Jacob Bredahl d’
Hatesphere, Lars F. Larsen de
Manticora et une audacieuse reprise de l’un des plus grand tube pop : Beat It. Comment ne pas avoir les oreilles qui démangent, je veux mettre ce disque dans ma platine aaaaaaahhhhhhhhhhhhh.
Et pour ne pas être déçu, je n’ai pas été déçu. Tous les petits défauts de
Tales from Sadness, ont été gommés afin de faire place à un album plein de puissance, de mélodie et de personnalité. L’annonce faite n’a pas déçu,
Flies & Lies est plus puissant tout en gardant la formule qui avait fait mouche. L’alliance des deux chants est excellente et la mention spéciale revient au chant « heavy » qui allie la puissance et la justesse en toutes circonstances. Le chant plus death/black est également plus travaillé ce qui nous donne au final quelque chose d’assez unique.
Il y a de la musique sous les doigts de nos amis italiens. Les compos sont, elles aussi, plus personnelles et surtout plus puissantes (ou massives comme vous voulez). Tel un rouleau compresseur les 11 titres qui jalonnent cette galette vous feront aussi bien chanter que headbanger. Les refrains bien heavy emmenés par un chant clair excellent (un chant clair heavy et puissant et pas mièvre comme dans le mauvais metalcore), se retiennent sans peine et la mention spéciale du refrain revient à « Another Transition ». Normal, on y retrouve le frontman de
Manticora, quoi de plus normal qu’il soit bien heavy ce refrain ? Lorsque que l’on écoute « ApeIron », il n’y a pas de doute c’est notre bon vieux Jacob. Son chant typique s’identifie très rapidement et son association avec Claudio Coassin est bien appréciable. Etonnant de prime abord, ce titre est vraiment excellent. Reste une chose : le cover de Bamby. Beat It est un classique de chez classique et il est bien difficile de se frotter à un tel mythe. Il y a du bon et du mauvais. Le bon c’est le punch qu’apporte la disto, le chant impressionnant avec un petit grunt en fin de refrain. Le moins bon c’est le fameux solo qui n’est pas aussi claquant que l’original mais n’est pas
Van Halen qui veut.
Pas mauvais mais pas génial. Au final ce cover est plutôt sympa et rafraîchi un ensemble massif.
Car en plus d’avoir musclé le riff,
Raintime a aussi musclé son son.
Plus puissant et plus gras, il marque l’avènement du groupe. Le son est personnel à l’orée de la puissance et du mélodique. Beaucoup de groupes de heavy devraient en prendre de la graine.
C’est dit, c’est fait, ce disque tue. On avait senti le gros potentiel avec
Tales from Sadness et le groupe ne s’est pas fait prier pour confirmer. Il ne reste plus qu’à venir en France pour nous en coller plein les oreilles. A conseiller à tous les fans de death/black mélodique qui n’ont pas peur du métissage avec du heavy bien puissant.
J'avoue avoir été emballé à la première écoute du CD... et puis plus rien. Ca s'écoute et ça s'oublie. Seule la reprise de Michael Jackson, plutôt réussie, reste en mémoire. Un CD de Death mélodique lambda.
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