Feast of Iniquity

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14/20
Nom du groupe Pyrexia
Nom de l'album Feast of Iniquity
Type Album
Date de parution 29 Octobre 2013
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album33

Tracklist

1.
 The Pendulum
 03:23
2.
 Infliction
 03:27
3.
 Death Wish
 02:52
4.
 Cocoon of Shame
 02:26
5.
 Cryptic Summoning
 02:36
6.
 Thy Minion
 04:00
7.
 Wheel of Inquity
 03:11
8.
 Panzer Tank Lobotomy
 02:17
9.
 Born of a Jackal
 02:26
10.
 The Feast
 03:09

Durée totale : 29:47

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Pyrexia


Chronique @ growler

09 Janvier 2014

"Feast of Iniquity" possède toutes les qualités pour enfin offrir à Pyrexia la place qu'il mérite

Il y a des formations qui ne sont pas épargnées par la dure vie qu'impose le "death-metal" et, Pyrexia en fait incontestablement partie. Aujourd'hui, si on parle de "death" new-yorkais, on pense immédiatement à Suffocation, Immolation ou encore Dying fetus, mais on ne pense pas à Pyrexia, pourtant actif depuis le début des années 90. Malgré la qualité de ses livraisons, le groupe ne s'est jamais extrait de la masse grouillante de l'underground, la faute à de multiples changements de line-up et de labels, ce qui a considérablement freiné l'essor du combo qui ne publie avec "Feast of Iniquity" que son quatrième long format. Ne changeant pas ses habitudes, Pyrexia a, une nouvelle fois, connu quelques changements de personnels avec l'arrivée de Dough Bohn (ex-Suffocation) à la batterie et de Shawn Kennedy à la basse, ce dernier ne jouant pas sur l'opus puisqu'il est arrivé à l'issu de l'enregistrement de celui-ci. Le gang est toujours produit et mené d'une main de maître par Chris Basile et "Feast of Iniquity" est mis en son par le légendaire Zeus (Hatebreed, Throwdown).

A la différence des formations new-yorkaises sus-citéss, Pyrexia est plus direct, moins technique, plus "old-school", il a aussi une particularité qu'il le rapproche de Dying fetus, c'est cette touche "hardcore" qu'il propose dans ses compositions, il "souffre" de ce fait de l'appellation "deathcore". Pourtant, le fabuleux "The pendulum" qui ouvre la galette, ne fait pas de quartier, ce morceau, très brutal avec un impact immédiat et massif, prouve que Pyrexia est remonté à bloc. Ce titre n'est pas un cas isolé puisque "Death wish", "Wheel of impunity" et "The feast" sont de la même veine, sans doute dû à l'intervention de Dave Culross qui est en mode mitraillette et impressionnant de précision.

Le pendant de cette brutalité "death" incandescente est le côté "hardcore" du groupe, qui ressort sur les morceaux dotés de riffs lourds et pachydermiques comme sur "Infliction", l'introduction de "Death wish", "Panzer tank lobotomy", "Cryptic Summoning", ou sur les parties "mosh" de "The minion" et de "Cocoon of shame". La facette "hardcoreuse" surgit également dans la concision du propos (10 titres pour 29 minutes), mais aussi au niveau de la voix d'Eric Schute qui navigue entre "growl" et chant écorché vif. Il est aussi à noter l'intelligence de composition de Chris Basile qui rend "Feast of Iniquity" très efficace, direct et assez accessible, les titres de l'album sont dotés d'une grande énergie et sa force est décuplée par l'alternance des séquences rapides et des moments plus intenses de lourdeur.

Malgré les changements incessants de line-up et, 6 ans après le très bon "Age of the Wicked", Pyrexia publie avec cet excellent "Feast of Iniquity", un album efficace, varié, massif qui allie la brutalité du "death-metal" à l'immédiateté du "hardcore". "Feast of Iniquity" possède toutes les qualités pour enfin offrir à Pyrexia la place qu'il mérite.


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