Sermon of Mockery

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Pyrexia
Nom de l'album Sermon of Mockery
Type Album
Date de parution 1993
Produit par Jim Sabella
Enregistré à Sabella Studios
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album48

Tracklist

Re-Issue in 1998 by Pathos Productions with "Liturgy of Impurity" Demo 1992
Re-Issue in 2015 by Century Media
1. Sermon of Mockery 03:48
2. Resurrection 02:46
3. Abominat 04:12
4. The Uncreation 03:38
5. God 05:35
6. Demigod 05:17
7. Inhumanity 04:00
8. Liturgy of Impurity 05:07
Total playing time 34:23

Acheter cet album

 buy  35,47 €  643,00 €  £35.29  $462.99  607,93 €  613,97 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Pyrexia


Chronique @ Fabien

24 Juillet 2007
Pyrexia se forme en 1990 à New York autour du bassiste Chris Basile & du guitariste Guy Marchais, lâchant dans ses premières années un brutaldeath proche de ses voisins de Suffocation (évoluant en parallèle de cette formation incontournable). Sa première démo, Liturgy of Impurity, déboule en 1992, et attire l’attention de David Sanchez (Dave Rotten), qui signe le groupe sur son petit label Drowned Production (futur Repulse, puis Xtreem music), aux côtés de Demigod et Rottrevore. Le deal se concrétise en 1993 par la sortie du premier album Sermon of Mockery, reprenant notamment trois titres de la démo précitée.

Sermon of Mockery marque une ressemblance assez marquée avec Effigy Of The Forgotten (Suffocation), sorti un an et demi auparavant. Les rythmiques alambiquées, les plans de guitares enchevêtrés, le guttural caverneux de Darryl Wagner, sont autant d’éléments rappelant ainsi l’album culte de Suffocation. Pyrexia n’a en revanche pas à rougir face à son voisin, lâchant des compositions remarquablement ficelées, à l’image des incontournables Demigod et Liturgy of Impurity, marqués par le riffing redoutable de la paire Tony Caravella / Guy Marchais (futur Suffocation). Les deux guitaristes possèdent chacun une dextérité et une précision étonnantes, ainsi que des jeux d’une grande complémentarité, apportant une nuance idéale aux compositions.

En revanche, si l’enregistrement aux Sabella Studios apporte la clarté exigée par la brutalité et la complexité de l’opus, il manque relativement de profondeur, face à toute la compression et la densité que Scott Burns à su apporter sur le premier album culte de Suffocation. La capture manquant de relief prive ainsi Sermon of Mockery d’une partie de sa puissance.

Dans l’ombre d’Effigy of the Forgotten, manquant parallèlement d’un enregistrement et d’une distribution imparables, Sermon of Mockery ne parvient pas à s’imposer en 1993, malgré la technicité et le potentiel impressionnants de ses interprètes. Précurseur du brutaldeath, Pyrexia reste en tout cas le rival le plus redoutable de la scène new-yorkaise de l’époque. Le groupe possède également ce côté urbain supplémentaire, slam sur les bords, qui deviendra rapidement la marque de fabrique des groupes du coin comme Internal Bleeding ou Dehumanized. Quant à la qualité de la construction et du riffing de ce premier album, c'est juste l'excellence qui le place définitivement parmi les pièces fondatrices et essentielles du style.

Fabien.

6 Commentaires

7 J'aime

Partager
Fabien - 20 Mai 2009:

Xtreem possède effectivement le premier album de Deathevocation dans son catalogue, aux côtés d'autres missiles de Kronos, Hour of Penance ou Kataplexia. Pour en revenir à Sermon of Mockery, je le recommande. C'est un album très recherché de nos jours, au même titre que de nombreuses réalisations du défunt Drowned Productions, tels Slumber of Sullen Eyes, Iniquitous ou Member of Immortal Damnation (Demigod, Rottrevore, Purtenance). Enfin, on ne peut pas pleinement considérer l'album comme un "EffigyOfTheForgotten-like", puisque Suffocation & Pyrexia évoluaient dans la même ville et le même espace temps. Fabien.

Ihopeyoudie - 13 Septembre 2010: Pyrexia... putain j'en parlais pas plus tard que ce week end avec un gratteux à Laurent. C'est peut être qu'une impression, mais ce groupe est bien mésestimé...
Fabien - 02 Septembre 2011: Oui, mais d’un autre côté, les changements de line-up incessants, le peu d’albums parus depuis la formation de Pyrexia en 1990, le changement d’orientation sur System of the Animal vers plus de groove, n’ont pas forcément aidé. A titre de comparaison, Suffocation possède une tout autre discographie sur la longueur.

Fabien.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire