Epidemic of Violence

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17/20
Nom du groupe Demolition Hammer
Nom de l'album Epidemic of Violence
Type Album
Date de parution Mars 1992
Labels Century Media
Style MusicalThrash Death
Membres possèdant cet album206

Tracklist

1.
 Skull Fracturing Nightmare
 05:44
2.
 Human Dissection
 05:04
3.
 Pyroplastic Annihilation
 04:55
4.
 Envenomed
 03:14
5.
 Carnivorous Obsession
 05:52
6.
 Orgy of Destruction
 00:51
7.
 Epidemic of Violence
 04:20
8.
 Omnivore
 04:36
9.
 Aborticide
 04:57

Durée totale : 39:33

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Demolition Hammer


Chronique @ Fabien

04 Fevrier 2008
Tandis que le deathmetal subjugue la scène extrême depuis la fin des eighties, incitant nombre de formations à alourdir considérablement leur style, Demolition Hammer semble également suivre le mouvement en cette année 1992, à l’image de la pochette sans équivoque de son nouvel album (cette superbe illustration 'Lovecraft's Nightmare' de Michael Whelan dont on retrouve une autre partie sur Cause of Death d'Obituary), ou encore des tee-shirt de Malevolent Creation & Napalm Death fièrement arborés par ses membres. Mais contrairement aux apparences, le quatuor new-yorkais reste ancré dans le thrash death caractéristique de Tortured Existence, son premier album sorti deux années auparavant.

Demolition Hammer lâche ainsi son thrash rapide et corrosif, dominé par les martèlements de Vinny Daze, les riffs déchirants du couple Reilly / Sykes, et les vocaux écorchés de Steve Reynold. En revanche, Epidemic of Violence ne possède pas le son massif et les chants gutturaux propres au deathmetal, bénéficiant par ailleurs d’une production de Tom Soares (succédant au travail de Scott Burns sur le précédent album) certes agressive, mais manquant parallèlement d’une certaine lourdeur.

Au-delà, la technique et la maîtrise globale d’Epidemic of Violence restent fichtrement impressionnantes, permettant la mise en place de morceaux aussi précis qu’efficaces, où se succèdent riffs meurtriers, accélérations renversantes et soli endiablés, à l'image du redoutable Skull Fracturing Nightmare (tiré de sa première démo) ou d'Aborticide, se situant dans l’exacte lignée de Tortured Existence.

Oscillant adroitement entre les styles thrash et deathmetal, toute comme les nord-américains d'Incubus, Devastation ou Epidemic, Demolition Hammer revient ainsi avec un Epidemic of Violence brillamment exécuté, dans la veine de son premier effort. Pourtant, malgré ses qualités intrinsèques indéniables et le soutien de son label Century Media, le quatuor new-yorkais peine à s'imposer en cette année 1992, évoluant dans un style confiné dans l’ombre prédatrice du deathmetal, qui domine sans partage la scène extrême du moment.

Fabien.

7 Commentaires

19 J'aime

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albundy57 - 31 Octobre 2010: Un nouvel album fait encore une fois avec les tripes.
samolice - 15 Fevrier 2014: Merci pour la chro. Après t'avoir lu, et vu comme j'ai apprécié le précédent, je sais ce qu'il me reste à faire.
LeMoustre - 19 Juin 2017: C'est vrai que l'album, curieusement, n'a pas bénéficié d'une aura immédiate auprès des fans, à l'image d'un Devastation, par exemple. Néanmoins, et plusieurs années après, il subsiste un album foutrement corrosif, aux rythmiques implacables juste un poil altérées par une production un brin étouffée. Les compositions sont plus qu'efficaces, et les martèlements de Vinnie Daze contribuent largement à cette impression de rouleau compresseur. A écouter à fort volume pour bien capter l'essence de ce disque. Un excellent disque pour ma part, au moins équivalent à son prédécesseur.
corpsebunder50 - 19 Mars 2020:

Une véribale tuerie, mais réservée aux inités. Là, on n'est pas dans le gentil petit thrash qui se permet des encartades vers la ballade mélodique. Un album culte, d'une violence et d'une hargne sans pareil. Complètement culte.

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