Qui n'a jamais pensé à mélanger le Flamenco + la langue espagnole avec un Death Métal des plus efficaces ?
Hé bien, Messieurs, la place est enfin prise par les Orléanais de
Impureza !
Ici, la double pédale effrénée côtoie les guitares sèches et endiablées, les castagnettes et le chant caverneux espagnol à souhait.
L’originalité et la brutalité sont donc de mise.
La production de ce “
En el Desierto de la Creencia” est de très bonne qualité pour une démo auto-produite : tous les instruments sont audibles, la voix en avant (ce qu'il faut).
Passons maintenant aux trois morceaux de la démo :
- El Gitano Maldito : il commence par une intro à la guitare sèche, d’abord lente puis rapide (des plus réussis), puis se transforme en Death lourd et puissant. Les "castagnettes" font une courte coupure puis la violence reprend jusqu'à la fin du morceau.
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En el Desierto de la Creencia : le morceau commence sur un rythme lent avec un texte récité. On a ensuite une accélération progressive au cours du morceau, entrecoupée de passages acoustiques.
- Varicocha : ici, point de passage acoustiques, juste une légère touche ci et là, atténuant à peine la violence de la composition.
Impureza nous envoie en pleine face un Death percutant mais toujours mélodique, assaisonné avec une touche espagnole bien entrainante !
A voir en concert si jamais l'opportunité vous sourit (mon cou s’en rappelle encore...^^) !
Mariant parfaitement puissance & subtilité, technique & créativité, Impureza me fait ainsi penser à un Nile ayant délaissé ses accents orientaux pour des influences flamenco, mais possède parallèlement une très forte identité.
J'attends La Iglesia del Odio (l'église de Dieu) en décembre avec une impatience non dissimulée.
Fabien.
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