Emerald Eyes

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16/20
Nom du groupe Iron Angel
Nom de l'album Emerald Eyes
Type Album
Date de parution 02 Octobre 2020
Labels Mighty Music
Style MusicalSpeed Thrash
Membres possèdant cet album15

Tracklist

1.
 Sacred Slaughter
 04:23
2.
 Descend
 04:06
3.
 Sands of Time
 03:24
4.
 Demons
 04:06
5.
 What We're Living For
 05:33
6.
 Emerald Eyes
 04:37
7.
 Fiery Winds of Death
 03:31
8.
 Sacrificed
 04:36
9.
 Bridges Are Burning
 04:26
10.
 Heaven in Red
 03:55
11.
 Dark Sorcery
 03:59

Durée totale : 46:36

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Iron Angel


Chronique @ LeMoustre

07 Septembre 2020

Rush of Power

Revoilà les Allemands de Iron Angel ! Après deux albums pondus avant de se séparer, comme beaucoup dans les 80's (Exumer, Assassin...). Les natifs d'Hambourg, scène teutonne ô combien active (Helloween, Stormwarrior ou Gamma Ray bien sûr) ont réapparu il y a deux ans avec Hellbound, disque qui n'avait pas particulièrement attiré l'attention de ce côté du Rhin et en ont profité pour faire rééditer leurs demos en 2016. Iron Angel enfonce le clou, prêt à en découdre, comme pour prouver que Hellbound n'était pas qu'un feu de paille éphémère. Affublé d'une pochette qui renvoie judicieusement au terrible premier album (Hellish Crossfire - 1985, petit classique speed/thrash teuton, ce n'est pas pour rien que le nom de l'album a été repris comme patronyme par leurs terribles compatriotes), Iron Angel apparaît ici sous un jour éclatant, comme revigoré par la parution de ce nouveau disque de 11 titres à la durée idéale (une mi-temps de foot et un brin de temps additionnel).

Les novices du groupe découvriront un groupe de speedmetal estampillé années 80, certes, avec tous les gimmicks du genre. On pourrait penser à un mix entre du Accept survitaminé pour le côté heavy et (surtout) le second album des Américains d'Attacker, The Second Coming par la puissance de feu rythmique, palpable dès le barrage rythmique de "Sacred Slaughter" en écoute ci-dessous. Comme chez tout natif de Hambourg, part belle est donné aux refrains ("Demons", "Bridges Are Burning" entre autres), et l'ombre de Kai Hansen plane sur l'œuvre du groupe au gré des passages mélodiques de chaque titre, mais aussi sur les moments qui renvoient quelque peu vers le toujours référentiel Walls of Jericho et ses petits copains. Le batteur, Maximilian Behr s'en donne à cœur joie en double et en roulements de toms ("Fiery Winds of Death"), et les vocalises du clone physique d'Udo Dirk(schneider) Schröder ne font pas leur âge, pas bien éloignées parfois d'Udo justement, sans être énervant.

Majoritairement rapide, voire boosté par le côté mur de son des rythmiques, la mélodie n'a cependant pas été mise de côté. Les soli sont fort réussis pour la plupart ("Sacrificed") et le tout donne un album pêchu mais varié (dans son genre, hein, on n'est pas chez Faith No More), propre à plaire à n'importe quel fan de power/speed metal de tradition. Sans occulter la filiation avec Accept voire Judas Priest ("Emerald Eyes", "Bridges Are Burning") avec une simplicité dans le propos toute germanique, Iron Angel ne s’embarrasse pas de superflu mais délivre un speedmetal puissant et carré, farci de mélodies bien présentes ("What We're Living For", les refrains en général), sans se dénaturer. Si certains avaient pu en 1986 se retrouver déçus de l'orientation plus mélodique de Winds of War, ici le groupe ne sacrifie rien à l'impact frontal ("Heaven In Red", "Dark Sorcery"), combinant harmonieusement tirs nourris (quelle rythmique !) et passages à chanter à tue-tête, sans mièvrerie ni ballade superflue. Voilà un bon point à mettre à l'actif des Allemands.

Mighty Music ne s'est pas trompé en misant sur cette énième reformation d'un des fleurons allemands trop vite disparus, d'autant que le rythme et la qualité ne faiblissent pas au fil d'un disque très homogène et gonflé aux rythmiques puissantes ("Sacrificed"). Bien évidemment, surtout dans un genre aussi balisé, pas plus d'originalité à l'horizon que dans un énième préavis de grève de la SNCF, mais un album que chaque fan de power/speed/thrash option puissance + pourra apprécier sans modération, d'autant que l'album ne s'allonge pas inutilement grâce à des morceaux concis renforçant si besoin était cette impression d'efficacité ressentie. Un album solide et fichtrement jouissif.

2 Commentaires

17 J'aime

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tormentor - 07 Septembre 2020:

Belle chro qui donne envie d'être déjà au mois d'octobre ! En plus la pochette est sublime !

melpo - 16 Novembre 2020:

Merci pour la chronique qui enrichit notre culture métallique. C’est très classique mais cela fait du bien. C’est toujours énervant, les piques faciles vers les grèves de la SNCF et c’est facile de s’en prendre à ceux qui bossent et pas a ceux qui s’en mettent plein les poches sur leur dos. 

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