Echoes of Mercy

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16/20
Nom du groupe Seprevation
Nom de l'album Echoes of Mercy
Type EP
Date de parution 25 Août 2017
Style MusicalDeath Thrash
Membres possèdant cet album4

Tracklist

1.
 Slaughterous
 
2.
 A Fate Beyond the Flesh
 
3.
 The Death Ethos
 
4.
 Echoes of Mercy
 

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Seprevation


Chronique @ LeMoustre

11 Septembre 2017

Unquestionnable Evolution

Les heureux possesseurs de Consumed, le premier album des Bristoliens de Seprevation, ont pu découvrir un groupe de thrash/death d'excellente facture, avec quelques influences nobles et des compositions agressives et variées. A la base dans la lignée de la vague Sud Américaine dans la sauvagerie débridée (Ripper), le guitariste compositeur Joss Farrington et sa clique proposent un E.P. 4 titres d'un groupe qui évolue, mis en images de façon assez surprenante par Raul Gonzalez (le dessin faisant plus penser à du techno-thrash qu'à du thrash/death brutal).

L'opener "Slaughterous" (en écoute ci-dessous), est une composition terrible, up-tempo, et totalement dans l'esprit thrash/death, avec roulements de toms, phrasés vindicatifs et variés (Lluc Tupman pratiquera sur l'ensemble du disque différents tons vocaux, comme on pourra le voir plus loin) et une énergie à revendre (riff entraînant dès 30", accélération à 2'02", break terrible à 2'48", riff dantesque à 3'16"). Un morceau de haut niveau dans le genre. "A Fate Beyond the Flesh", tapageur, lorgne vers le deathmetal poussé en ce sens par un chant plus growlé, et un riffing effréné dès son départ. Les leads de la paire Farrington/Aston lorgnent vers le techno-death à l'ancienne, et on se surprend à se dire que, finalement, Seprevation mange à beaucoup de râteliers.

Ce n'est pas "The Death Ethos", au début Immolationesque en diable (Vigna n'aurait sans doute pas contredit les premiers grattages de cordes) qui contredira cette diversité étonnante chez les Anglais. On sent ainsi un virement de style chez Seprevation, plus deathmetal dans son rendu final ("Echoes of Mercy" ne donne pas sa part aux chiens avec ses blasts déchaînés, son riffing death brutal et ses cris arrachés, mais sait aussi se montrer technique avec une partie centrale mélodique très techno-death avec les superbes leads de Ian Aston sur le final du morceau).

Quatre titres, quatre morceaux variés et brutaux pour 16 minutes exquises. Avec toute la profondeur requise et le savoir-faire pour un E.P. beaucoup plus orienté death que précédemment, Seprevation fait le grand écart et séduira sans doute les adeptes d'un spectre allant du plus pur deathmetal (Morbid Angel, Atheist, Immolation) au thrash death sauvage présent dans son album précédent. Cela pourra séduire ou surprendre, selon la grille de lecture de l'auditeur, mais indéniablement le plaisir d'écoute est là, et il serait dommage de se poser trop de questions sur l'évolution du groupe résumée ici en quatre titres jouissifs.

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