Dopethrone

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18/20
Nom du groupe Electric Wizard
Nom de l'album Dopethrone
Type Album
Date de parution Octobre 2000
Style MusicalStoner Doom
Membres possèdant cet album184

Tracklist

Re-Issue in 2004 with Bonustrack
1.
 Vinum Sabbathi
 03:06
2.
 Funeralopolis
 08:43
3.
 Weird Tales: I. Electric Frost II. Golgotha III. Altar of Melektaus
 15:04
4.
 Barbarian
 06:29
5.
 I, the Witchfinder
 11:03
6.
 The Hills Have Eyes
 00:47
7.
 We Hate You
 05:08
8.
 Dopethrone
 10:36

Bonus
9.
 Mind Transferral
 14:56

Durée totale : 01:15:52

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Electric Wizard


Chronique @ Julien

23 Août 2009
Cet album a réussi une chose incroyable : mettre tout le monde d’accord. Il n’y aura pas un seul fan du genre (ou des genres apparentés) qui pourra dire le contraire. Malsain, lent, lourd, poisseux, les termes enjôleurs pleuvent telle une avalanche de déchets radioactifs après l’explosion d’une centrale. Heureusement pour nous nous, le nuage a passé la Manche. Dopethrone est donc le troisième méfait du combo anglais et si il a fait date c’est bien parce que le groupe a su trouvé définitivement son style. Et ce style piétine allègrement sur les platebandes des ses confrères. Dommage toute fois que le coté stoner soit mis en retrait dans cette mixture final mais un coté plus crade emprunté au sludge et un aspect plus monolithique font que ce disque est une sculpture à la gloire de la noirceur. 71 minutes (durée de la réédition qui vaut le coup) c’est le temps que vous allez passer en apnée, alors prenez votre respiration on y va……  

« Vinum Sabbathi » marque avec brio l’ouverture de ce disque. Enfin peut on vraiment parler d’ouverture. Parlons plutôt d’entré en matière. En effet le vrombissement de la basse s’entende a des kilomètres à la ronde. Mais non amis voisins la fi n du monde n’est pas arrivée, enfin pas encore. Le coté plus sludge se fait entendre d’emblé, la voix de Jus Oborn étant totalement noyé dans les méandres des riffs plombés. Le résultat plus que probant marque le début d’un règne, celui du noir, du sombre du sale.
« Funeralopolis » est un titre des plus évocateur. Une cité où il ne ferait pas bon vivre selon moi. Mais est on loin de notre monde actuel, monde qui pourrait disparaître en une pression sur un bouton….. Jus en a marre et il le fait entendre a travers les riffs seventies hyper lourd et les passages pysché huper sombre de ce second titre. Imposant, pesant voir même dérangeant voici les mots qui collent tel de la crasse a « Funeralopolis ». J’espère que le voyage vous plait car il vous reste encore une heure d’album…..
« Weird Tales » fait directement référence a Lovecraft (le magazine publia les premiers textes du maître) et la musique semble s’épaissir de plus en plus. Découpé en trois parties ce titre épique nous englue un peu plus dans le marécage dans lequel nous avons mis les pieds. En effet il n’y a guère de lumière ou même quel sorte de salut ici. Le son hyper vintage contribue véritablement a l’ambiance. Le fuzz de la basse est toujours aussi malsain et l’on en redemande encore. Nous voulons être écrasé par ce bloque épais. Heureusement que « Barbarian » est là pour nous sortir de cette mélasse. Je vois que vous ne me croyez pas et vous avez raison. Simplement ce titre se montre plus « rapide » voir plus « rentre dedans ». Très efficace ce titre nous replace sur le bas coté de notre marécage, mais rassurez vous, vous n’y resterez pas longtemps…..
Retour dans l’univers Lovecraft avec le non moins lourd « I, The Witchfinder ». Bon bah la rien redire de plus. C’est tout simplement 11 minutes écrasantes qui collent parfaitement au reste de l’album. Le meilleur est a venir. Après une petite transition glauque à souhait (« The Hills Have Eyes »), Electric Wizard nous balance un diptyque monstrueux « We Hate You » et l’éponyme Dopthrone. L’ombre de Black Sabbath plane délibérément sur ce final. Lourd et seventies avec une bonne dose de noirceur.  Bonus non négligeable « Mind Transferral » dont les 13 minutes instrumentales nous achèvent. On n’en demandait pas tant mais si c’est vendu avec on les prend ces minutes d’obscurité en plus. Comme dit souvent dans cette chronique le son fait partie intégrante de la musique. Véritable reflet des années 70, il se montre aussi sale que vintage. En ces années 2000 ou il faut avoir un son réglé au poil de millimètre Electric Wizard nous prouve que l’organique prendra toujours le pas sur le faux…..  

Cutlissime jusqu'à la dernière seconde ce troisième opus scelle a jamais le destin du groupe, un destin de renommé mondial. Avec un style plus affirmé et une volonté d’aller toujours en avant il y a fort a parier que le groupe passera à la postérité comme un certain Black Sabbath….      

10 Commentaires

7 J'aime

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Low_Mans_Lyric - 27 Juin 2011: tout simplement monstrueux. le son du groupe est énorme, crade, poisseux, malson, gras... je n'ai jamais entendu de stoner/doom aussi malsain de ma vie, tout les titres sont aussi puissants les uns que les autres, et après une écoute de cette perle, on en ressort bouleversé et les oreilles sifflantes.
un plaisir.
metalcrusher - 03 Juillet 2012: Un monument du doom moderne !!! Un intensité phénoménale et un lourdeur a en faire palir les sens !!! Génial !!!
Setsuna555 - 22 Mars 2017: c'est lent, c'est mou, c'est naze, on dirai un grung raté et étouffé
Ravendark - 12 Décembre 2017:

C'est du Stoner Doom en même temps, normal que le tempo soit lent ! C'te comparaison bancale avec le Grunge n'a pas lieu d'être, par ailleurs !

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