Doombringer

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15/20
Nom du groupe Nasum
Nom de l'album Doombringer
Type Live
Date de parution 04 Mars 2008
Style MusicalGrindcore
Membres possèdant cet album45

Tracklist

1. Corrosion 02:09
2. Doombringer 01:57
3. Just Another Hog 02:00
4. Inhale / Exhale 01:35
5. Scoop 02:20
6. Bullshit 00:44
7. Relics 02:28
8. Löpandebandsprincipen 00:39
9. I Hate People 01:27
10. Masshypnosis 00:46
11. A Welcome Breeze of Stinking Air 01:35
12. Fatal Search 00:36
13. This Is... 00:26
14. The Masked Face 02:02
15. The Idiot Parade 01:22
16. Den Svarta Fanan 01:16
Total playing time 23:22

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Nasum


Chronique @ tonio

26 Mars 2008
Le tsunami de 2004 a été une tragédie humaine sans nom. Un frontman hors paire y a également laissé la vie, Mieszko, guitariste chanteur de Nasum, formation majeure de grindcore qui nous a ébloui à travers des albums à la fois surpuissants et inspirés.

Et voici qu’apparaît aujourd’hui un live registré à Osaka, au Japon, live qui fait l’impasse sur le premier album de la formation, « World in Turmoil » et sur leur dernier, « Shift ». Le label cherche t’il à racler les fonds de tiroirs ? A dire vrai, je m’en fous tant je suis heureux de pouvoir à nouveau écouter Nasum grâce à du nouveau matériel. D’autant que, même si le cd est court (25 minutes), le son est de qualité et l’interprétation sans faille. Nasum est égal à lui même, énorme et écrasant, la maison de disque a raison de le situer au même niveau que Napalm Death ou Brutal Truth. Le terme grindcore fait peur à plus d’un, mais sachez que dans ce tourbillon de violence (maîtrisée), le groupe place des mid tempo radicaux ou des break de basse absolument énormes. La musique de Nasum n’est pas simpliste, les musiciens se révélant être de vrais chirurgiens de la rythmique. Pas une seule approximation en vue durant le show, c’est carré, efficace et la folie des compos est communicative.

Bien entendu, on peut s’interroger sur la légitimité d’une telle sortie, trois années après le drame qui a coûté la vie à Mieszko. Et puis sa sent légèrement la surproduction, le public étant à peine audible. Moi j’aime quand le public fait partie intégrante des morceaux, à l’image du « live undead » de Slayer, sur lequel on peut entendre des mecs brailler d’un bout à l’autre des chansons. Sans ça, autant se taper un album studio, non ? Mais ce témoignage vivant de Nasum reste de qualité et nous prouve que la force de frappe du groupe était tout simplement énorme.

Pour ceux qui ne connaissent pas la formation, ce live peut tout à fait servir de hors d’œuvre de qualité, même s’il a été enregistré avant la parution de leur excellent dernier album. Mieszko, enfoiré, tu nous manques, reposes en paix mec, et je suis certain que la haut, tu as déjà formé un super groupe avec Dimebag Darrel, jess Pintado et Cliff Burton…

7 Commentaires

4 J'aime

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tonio - 27 Mars 2008: Merci, Nasum est un groupe que je respecte énormément, un peu comme les Napalm...

Et oui clochard, je n'ai pas pensé au grand Chuck Schulinder ! Si tous les musiciens se retrouvent réellement quelque part, bonjour le paradis !
clochard - 27 Mars 2008: Je viens de me rendre compte que j'ai écorché son nom de famille dans mon premier commentaire et en plus je t'ai enduit en erreur. Honte à moi, je viens ici pour me corriger et rendre hommage au grand Chuck SchulDINer! ^^ désolé
sargeist - 01 Avril 2008: Ouais t'as oublié Chuck Schuldiner, et Bon Scott, Paul Baloff, Quorthon, Piggy, Dead et Euronymous ;)

Bon sinon, le Grind je n'y connait rien, je n'aime pas, je suis un newbie la dessus.

RIP Mieszko
deke - 04 Décembre 2008: Bon choix des morceaux. Pour information, le public du live undead etait en fait des potes au groupe qui avaient été conviés pour cet enregistrement. Le public a donc donné dans une surrenchère peu naturelle. Moi ca ne me dérange pas qu'on entende quasiment pas le public sur Doombringer, ce sont les morceaux executés live qui m'interessent. Quant à la conclusion sur le band after-life, ouai bof...
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