L’histoire commence dans une étable, au milieu des moutons : le Petit Jésus est né… mais ce n’est pas les rois Mages qui débarquent !
Un gros riff bien malsain, une ambiance glaçante : Onskapt remet ça !
Les présents : la
Mort, une puanteur de souffre, une chape de vermine et de fange. Voilà à quoi pourrait être comparée la première écoute de cet album.
Ondskapt, jusque là auteur d’un mini et d’un album revient, tel un Apôtre de puanteur répandre son Evangile malsaine dans nos chaumières. Alors je dois dire que je suis assez content de voir la preuve concrète devant les yeux que le groupe n’en était pas resté à «
Draco Sit Mihi Dux » déjà précédé d’une aura peu atteinte dans le milieu black UG de « pire groupe de true black existant » (je me cite citant Kvarforcth).
On comprend à l’écoute de ce «
Dödens Evangelium » ce que pensait Kvarforcth. Peut être même plus qu’avec «
Draco Sit Mihi Dux ». La recette de base reste la même que sur l’album précédent, mais la production est dix fois meilleure ! Tout est audible, pour le plus grand (dé)plaisir de vos voisins !
Les ambiances lugubres à la guitare, le chant dément, les blasts furieux par moment, le chant tourmenté, … tout bénéficie d’un son énorme pour un album digne de figurer aux côtés de
Funeral Mist et de
Watain. D’ailleurs, la pochette, fortement inspiré du « Casus Luciferi » de
Watain, est tout à fait adaptée au contenu : sombre, mystique, biblique.
Il est évident que pour affronter cet album, il faut s’accrocher. Certains passages peuvent dérouter («
Revelations of Another Time » où un solo de guitare bizarre fait son apparition), mais toujours pour rester dans une continuité malsaine et maladive.
On a parfois droit également à des samples aux claviers qui renforcent encore un petit peu plus la solitude du pauvre auditeur pris au piège tel un rat dans sa cage. Eh oui : voilà à quoi on est réduit…
Les paroles également semblent des témoignages de « mauvais trips au corbeau », façon
Dead. En tout cas, elles ne sont vraiment pas joyeuses, plutôt comme le reste de l’album : pestilentielles !
Voilà un album qui ravira les fans purs et durs de « Black Evangéliste » (Copyright Nattskog ^^), à l’instar de
Deathspell Omega, de
Funeral Mist, ou encore de
Watain ou même du précédent opus d’
Ondskapt.
Peu de groupes parviennent à atteindre de telles profondeurs. Mais quand ils y arrivent, mieux vaut être prévenu !
Incontournable !
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