Dödens Evangelium

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16/20
Nom du groupe Ondskapt
Nom de l'album Dödens Evangelium
Type Album
Date de parution 08 Mai 2005
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album81

Tracklist

1.
 Djävulens Ande
 07:12
2.
 Feeding the Flames
 05:37
3.
 Revelations of Another Time
 06:29
4.
 Lord of All Unclean Spirits
 05:04
5.
 Akilkarsa
 04:29
6.
 I Kristi Skugga
 06:01
7.
 Fienden Hungrar
 03:34
8.
 Interlude
 01:01
9.
 The Fires of Hell
 02:07
10.
 Blessed by Demoniac Wrath
 03:23
11.
 Beast of Death
 03:10
12.
 Witch
 05:23

Durée totale : 53:30

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Ondskapt


Chronique @ Svartolycka

21 Juin 2005
On se souvient de la bombe que fut « Draco Sit Mihi Dux », album absolument terrifiant d’Ondskapt. Alors que l’on croyait que le groupe avait disparu suite à de nébuleux problèmes de label, le voici qui réapparaît à l’impromptu. On pourrait presque croire à une résurrection ! Avant que les « Alléluia » salvateurs se déchaînent, penchons nous plutôt sur le contenu de ce nouvel album en se demandant comment le groupe a mûri son marasme musical.

Annonçons le clairement, « Dödens Evangelium » est l’un des brûlots de cette année 2005 ! S’ouvrant sur l’une des introductions des plus malsaines que l’on ai entendu depuis un sacré bout de temps, cet album à toutes les cartes en main pour devenir un disque de chevet. Étant devenu un véritable groupe, Ondskapt déploie tout son talent sur les douze titres composant l’album. passant de titres mid-tempo macabres à des accélérations furibardes et sauvages au travers de morceaux instrumentaux ou de passages quasi-ambiants, tout cela soutenu par la voix de dément d’Acerbus.
Tout est fait pour que cet album reste dans les mémoires et pourtant…

Pourtant, il est désagréable de reconnaître que ce nouvel album n’arrive pas au niveau de son prédécesseur. Les raisons ? Elles prennent directement source dans ses qualités. Pris séparément, les douze titres de « Dödens Evangelium » vont de l’excellent au génial, mais si on prend ces titres dans la globalité de l’album, force est de reconnaître qu’on ne retrouve pas la cohérence de « Draco Sit Mihi Dux » si implacable. On a, comme qui dirait, l’impression qu’Ondskapt s’éparpille sur cet album et ne trouve pas une homogénéité, préférant jouer la carte d’une surenchère malsaine. Le fait est que l’on perd légèrement de cette ambiance de glace et de folie qui tétanisait sur l’album précédent, tout comme il manque, à mon goût, l’intensité dans le chant d’Acerbus qui mettait les nerfs en pelotes sur « Draco Sit Mihi Dux ».

C’est ainsi que naît la nette impression que le groupe, quelque part, se cherche et n’arrive pas complètement à restituer cette angoisse perpétuelle qui se déroulait sur le dernier opus. Et malgré cela, Ondskapt fait tout de même trembler les muscles comme des nouilles et propose un album qui se place à mille lieux des sorties habituelles. , Malgré ces défauts structurels, « Dödens Evangelium » reste un excellent album de black purulent et nauséeux, l’un des meilleurs du moment.

Même si une déception se fait sentir à mesure que les écoutes s’enchaînent, « Dödens Evangelium » est un achat obligatoire pour tout amateurs de black qui se respectent.

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Chronique @ Nattskog

13 Mai 2005
L’histoire commence dans une étable, au milieu des moutons : le Petit Jésus est né… mais ce n’est pas les rois Mages qui débarquent !

Un gros riff bien malsain, une ambiance glaçante : Onskapt remet ça !
Les présents : la Mort, une puanteur de souffre, une chape de vermine et de fange. Voilà à quoi pourrait être comparée la première écoute de cet album.

Ondskapt, jusque là auteur d’un mini et d’un album revient, tel un Apôtre de puanteur répandre son Evangile malsaine dans nos chaumières. Alors je dois dire que je suis assez content de voir la preuve concrète devant les yeux que le groupe n’en était pas resté à « Draco Sit Mihi Dux » déjà précédé d’une aura peu atteinte dans le milieu black UG de « pire groupe de true black existant » (je me cite citant Kvarforcth).
On comprend à l’écoute de ce « Dödens Evangelium » ce que pensait Kvarforcth. Peut être même plus qu’avec « Draco Sit Mihi Dux ». La recette de base reste la même que sur l’album précédent, mais la production est dix fois meilleure ! Tout est audible, pour le plus grand (dé)plaisir de vos voisins !
Les ambiances lugubres à la guitare, le chant dément, les blasts furieux par moment, le chant tourmenté, … tout bénéficie d’un son énorme pour un album digne de figurer aux côtés de Funeral Mist et de Watain. D’ailleurs, la pochette, fortement inspiré du « Casus Luciferi » de Watain, est tout à fait adaptée au contenu : sombre, mystique, biblique.

Il est évident que pour affronter cet album, il faut s’accrocher. Certains passages peuvent dérouter (« Revelations of Another Time » où un solo de guitare bizarre fait son apparition), mais toujours pour rester dans une continuité malsaine et maladive.
On a parfois droit également à des samples aux claviers qui renforcent encore un petit peu plus la solitude du pauvre auditeur pris au piège tel un rat dans sa cage. Eh oui : voilà à quoi on est réduit…
Les paroles également semblent des témoignages de « mauvais trips au corbeau », façon Dead. En tout cas, elles ne sont vraiment pas joyeuses, plutôt comme le reste de l’album : pestilentielles !

Voilà un album qui ravira les fans purs et durs de « Black Evangéliste » (Copyright Nattskog ^^), à l’instar de Deathspell Omega, de Funeral Mist, ou encore de Watain ou même du précédent opus d’Ondskapt.

Peu de groupes parviennent à atteindre de telles profondeurs. Mais quand ils y arrivent, mieux vaut être prévenu !
Incontournable !

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