Aujourd'hui mon envie est de vous faire partager la découverte du dernier album du groupe visualeux par excellence, j'ai nommé
Moi Dix Mois ! Ce tout nouveau bébé s'intitule
Dixanadu et comporte en tout douze titres. Il existe une version européenne sortie le 20 Avril. Cette version européenne se divise en deux : tout d'abord un digipack comprenant un disque bonus sur lequel se trouve le single Lamentfull Miss ainsi qu'un mini-book de 28 pages. La seconde version est en vinyl avec un mini-book de 32 pages limitée à 499 copies.
Et dieu qu'il est bon de retrouver la belle ambiance des débuts du groupe ! Car oui, Mana ne nous ressert pas cette soupe insipide qu'était le mini-album
Beyond the Gate. Il faut reconnaitre que le patron des Gothics Lolitas a repris du poil de la bête même si l'on est loin d'atteindre la beauté de
Nocturnal Opera. Certains morceaux flirtent entre les débuts du
Moi Dix Mois Project et
Malice Mizer période Klaha. La ressemblance entre la voix de
Seth et de ce dernier est frappante quoique le nouvel interprète ait un peu moins de chaleur par rapport à l'ancien chanteur.
L'album compte deux instrumentaux, deux
Reprises, et huit chansons. Tous les titres sont en anglais. L'entrée en matière commence avec Dispell Bound, une introduction en forme d'invocation avec des choeurs qui épellent et scandent le chiffre fétiche du leader. Suit
Angelica, une très belle chanson proche, dans ses riffs de guitare et l'utilisation du clavecin, de morceaux comme La Dix Croix et qui est des plus agréable à écouter. Le côté
Malice Mizer ressort surtout avec la voix de
Seth qui est proche de celle de Klaha. Ce en quoi s'éloigne la voix du nouvel interprète de celle de Juka c'est tout simplement la puissance, la chaleur et surtout les grandes envolées. En effet, si Juka arrivait plus ou moins bien avec puissance à tenir ses envolées,
Seth lui reste dans un registre plus doux, qui donne un côté moins passionné mais tout aussi intéressant aux textes et aux musiques de Mana. La troisième chanson s'intitule Metaphysical un morceau qui mêle les parties death voice réservées à K et les côtés chants simples de
Seth. On retrouve le goût particulier de Mana pour les violons et les chorales féminines lyriques en fond. Puis il y a Exclude, un morceau presque entièrement en anglais où il faut le dire,
Seth se débrouille un peu mieux en matière de prononciation par rapport au précédent opus. Vient ensuite Last Temptation,
Reprise de la chanson
Tentation entendue pour la première fois sur l'album
Dix Infernal. Heureusement, la mélodie principale n'est pas touchée, il s'agit surtout de réarangement qui sonne plutôt agréablement aux oreilles. Puis il y a la plus courte des chansons de l'album avec 1min22,
Immortal Madness, qui sert essentiellement d'interlude avec la répétition d'une même phrase en death voice. Setpième morceau : Neo
Pessimist qui, comme son nom l'indique, est une nouvelle version de la chanson d'origine
Pessimist qui fait partie de la tracklist du premier opus
Dix Infernal. Malgré l'habitude que l'on avec cette chanson, force est de constater que la douceur de la voix de
Seth colle tout aussi bien à la mélodie que la force vocale de Juka. Et le voilà ! Ce morceau qui donne son titre à l'album : Xanadu. Ouverture avec des choeurs et un orgue, lancement de la batterie et du clavecin et puis avec délicatesse et profondeur,
Seth pose sa voix lente et caressante presque. Utilisation de cloche comme pour
Tentation et
Pageant et puis le morceau prend en ampleur, les guitares s'ajoutent, le chant devient plus puissant. L'alternance entre douceur et force sur ce morceau fait son charme. A Lapis
Night's
Dream est un simple morceau à l'orgue qui ne dure que vingt-huit secondes, le temps de faire une courte transition. Transition qui mène à Lamentfull Miss, dernier single en date sorti part le groupe qui contient notamment deux autres
Reprises : celles de Perish et de
Forbidden, morceau dans la grande veine
Malice Mizer avec quelques touches bien Moi Dix Moisiennes...
Lilac Of
Damnation débute avec des faux-airs de
Mephisto Waltz et de boîte à musique toute délicate pour ensuite enchaîner avec deux lignes de guitare ultra-rapide et cette incessante batterie à laquelle on s'était habitué dans les deux premiers albums avec ce cher Tohru aux commandes. Achèvement de l'album avec un instrumental Sacred
Lake, tout en douceur contrairement à The other side of the door, instrumental final du précedent opus.
Une infernalisation gothique/electro à souhait, je préfère la voix de Seth dans "Neo Pessimist".
Excellent ! 18/20
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