Distant Tides

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16/20
Nom du groupe Dark Empire (USA)
Nom de l'album Distant Tides
Type Album
Date de parution 2006
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album7

Tracklist

1. We Will Never Die
2. The Alchemist
3. A Soul Divided
4. Distant Tides
5. Northern Sky
6. The Final Vision
Bonustrack
7. Eternal Light (Re-Issue 2007)

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Dark Empire (USA)


Chronique @ dark_omens

06 Août 2013

Encore insufisant même si Distant Tide laisse entrevoir quelques belles choses...

Lorsqu’on possède une voix si singulièrement reconnaissable que nul ne peut en ignorer chaque spécificité, il faut alors savoir déployer de subtils talents de compositions pour ne pas tomber dans l’écueil embarrassant de la facilité aux ressemblances artistiques un peu trop évidente. Il devient alors particulièrement ardue d’offrir à chacun de ces nouveaux projets assez d’attrait pour en faire une source de plaisir décemment nouvelle et décemment suffisante.

Lorsque Jens Carlson (Savage Circus, Persuader), dont certains ne cesse de dénoncer les honteuses similitudes de lignes de chants parfaitement similaire à celle de Hansi Kursch (Blind Guardian), accepte d’être la voix de Dark Empire, il sait que son œuvre sera épier, scruter, analyser et, fatalement, mis en relief aux côtés de ses différents autres travaux, mais aussi aux côtés de ceux de celui dont il est un sosie vocale exemplaire.

Soyons tout à fait honnête, ce Distant Tides est une œuvre très loin de posséder une âme suffisamment propre, jouant souvent sur le même registre que celui de ce Heavy/Power Metal aux influences très germaniques déjà cité (épuré tout de même de son aspect le plus "médieval", le plus "épique"). Une oeuvre, qui plus est, à l'égard de laquelle ne plaide pas à décharge ces analogies vocales déjà évoquées. Il n’en demeure pas moins qu’elle dévoile, de manière, certes, infime, un potentiel nettement plus intéressant que celui qu’on aurait pu, et dut, lui prêter de prime abord. Ainsi au-delà de deux premiers titres assez, et sans doute trop, classiques et d’un troisième à peine mieux, s’offre à nous les instants appréciables d’un Distant Tides plutôt attrayant. Ce morceau plus mélodique, plus inspiré et différent, nous donne à entendre les délicieuses diversifications de sensations attirantes. Dans une ambiance clairement plus lourde, dans une atmosphère suffocante, les lenteurs de ces rythmes accablants, les aspérités de ces voix death, la beauté de ce breaks ou se confrontent chants et pianos avant que n’explose un solo délectable, en font indéniablement une attachantes réussite.

Notons aussi les délices d’un enthousiasmant The Final Vision. Dans un développement au préambule horrifique, aux mélodies de guitares sèches, cet instrumental de plus de sept minutes se construit de manière ensorcelante sans que jamais l’ennui ne vienne poindre.

Il est cependant dommage de constater que ce titre est suivie d’un Eternal Light aux aspirations très Rock, aussi instrumental, mais, quant à lui, très désespérant fort de ces douze longues minutes sans qu’aucun exquis rugissement ne vienne heurter nos esprits. Ces étendues monotones et vides d’un paysage désertique finissent, malheureusement, par terrasser nos engouements les plus avides.

Indéniablement l’œuvre est bien trop souvent impuissante à nous combler. Elle n’offre, en effet, que bien trop rarement, d’autres satisfactions que celles de cette parenté à l’école allemande. Pourtant à l’écoute de capacités développées sur certains morceaux, il n’est pas impensable d’imaginer que Dark Empire, à l’avenir, pourrait bien devenir bien plus captivant qu’il ne l’est là. A suivre.

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