Un des trucs qui me fait le plus délirer avec les groupes scandinaves, c’est leur capacité à trouver des noms imprononçables pour leurs albums. «
Dauðafærð » est de ceux ci, ces noms aux sonorités exotiques qui font tout de suite imaginer palmiers et cocotiers devant un coucher de soleil sur une mer d’huile…
La seule petite ombre à ce tableau, c’est qu’il s’agit bien d’un album de
Pest. Or
Pest ne fais pas du tout dans le tropical. L’écoute de cet album (en réalité un mini d’un titre) confirmera cela aux incrédules.
Avec
Pest, nous étions habitués à du Raw Black assez basique, relativement peu évolué rappelant
Darkthrone en plus violent et mieux produit. Si les albums précédent sont assez médiocres, celui ci met une sacrée claque aux sceptiques comme moi qui pensaient trouver là une énième copie de ce qu’on trouve partout.
Cet album tranche donc pas mal avec ce que l’on a pu entendre sur «
Desecration » par exemple, et avec ce que l’on entendra sur «
In Total Contempt ». La musique, vraiment puissante, lente et dépressive est particulièrement majestueuse. Le riff qui sert de trame à tout l’album est simple, mais d’une efficacité sans pareil ! S’apparentant plus à
Burzum qu’à d’autres influences, on ressent comme une empreinte glaçante dans le dos à l’écoute de ce morceau lent et implacable.
Le chant de
Necro, déchiré à souhait rappelle lui aussi celui de Christian Vikernes, et le débit de paroles est comme le dit Julien tellement correct que l’on comprendrait sans trop de difficultés la version anglaise – je le mets au conditionnel car je n’ai jamais cherché à comprendre ce qu’il raconte…
Cet album au son extrêmement puissant et aux riffs dévastateurs est un must pour blakmétaleux averti qui a envie de retrouver le temps de 20 minutes trente secondes les racines du Black.
Excellent !
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire