Darker Days

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17/20
Nom du groupe Stream Of Passion
Nom de l'album Darker Days
Type Album
Date de parution 22 Juin 2011
Style MusicalHeavy Symphonique
Membres possèdant cet album66

Tracklist

1. Lost 05:27
2. Reborn 03:37
3. Collide 05:20
4. The Scarlet Mark 03:41
5. Spark 02:36
6. Our Cause 04:43
7. Darker Days 04:32
8. Broken 04:47
9. This Moment 03:55
10. Closer 04:37
11. The Mirror 03:34
12. Nadie Lo Ve 03:04
13. The World Is Ours 03:49
Bonustrack (Digipak Version)
14. The Hunt 04:27
Total playing time 58:09

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Stream Of Passion


Chronique @ HisInfernalDestiny

07 Septembre 2011

Prêtez une oreille à cet album, vous pourriez avoir une bonne surprise...

« Dis, c'est quoi ça, Stream of Passion ?
- Connais pas, m'enfin vu la pochette, je le sens pas trop. Sans doute un groupe commercial. C'est probablement sans grand intérêt... mais la chanteuse a l'air jolie ».

Telle pourrait bien être la première réaction du n'importe quel metalleux à la vue de ce disque. D'ailleurs, cela se comprend aisément : il faut bien l'avouer, le metal symphonique est un style qui est complètement sclérosé de l'intérieur, tant par la profusion incontrôlable de pseudo-groupes n'ayant souvent pour seul argument que la plastique avantageuse d'une chanteuse sans véritable voix, que par le manque croissant d'inspiration des pionniers du genre. Alors évidemment, à première vue, cet album ne fait pas exception : l'artwork est tout ce qu'il y a de plus cliché, avec sa chanteuse mise en avant, son dégradé de noir et blanc et son effet artistique « emprunté » à leurs confrères hollandais de Delain. Et puis il y a ce nom, Stream of Passion, et un titre d'album pas beaucoup plus inspirant, Darker Days... ça sent la complainte romantico-adolescente à plein nez tout ça, me direz-vous.

Eh bien, aussi étonnant que cela puisse paraître, ce n'est pas vraiment le cas. D'ailleurs, si l'on connait un peu l'histoire du groupe et qu'on sait qu'à l'origine, il comptait dans ses rangs le génial Arjen Lucassen (Ayeron), les doutes commencent doucement à s'estomper. Œuvrant dans un gothic metal progressif et symphonique, le combo a su se différencier des ténors de sa catégorie par son innovation et sa capacité à pratiquer une musique très travaillée ; même si The Flame Within, leur précédent album, revenait globalement à un gothic metal plus classique. Avec déjà deux albums au compteur, le groupe nous revient avec un troisième opus qui s'inscrit dans la continuité des deux précédents, et qui fait preuve d'une totale maîtrise. On note premièrement l'utilisation d'un quatuor à corde qui donne à l'ensemble un son dense, mais qui ne noie pas les instruments dans un flot d'orchestrations envahissantes.

Les passages symphoniques s'intègrent subtilement aux mélodies et ne sont pas là pour simplement pour combler les vides ou donner de l'ampleur. De plus, l'album est marqué par l'alternance constante de morceaux progressifs, utilisant des changements de rythmes fréquents et des constructions syncopées (Lost, Our Cause ou Darker Days par exemple), avec des passages plus atmosphériques, notamment grâce à des refrains accrocheurs et mélodiques (Reborn, Collide), voire lyriques (The Mirror). La musique est très bien structurée, les musiciens sont irréprochables et la voix de Marcela Bovio est tout bonnement enchanteresse, la belle nous gratifiant même de passages chantés en espagnol sur quelques chansons.

Cependant, l'album n'est pas exempt de défauts. Le premier est qu'il se révèle finalement assez linéaire : l'écoute des 14 chansons est longue, et certaines chansons, comme Nadie Lo Ve ou Broken, sont beaucoup moins intéressantes que les autres car ce sont des ballades très (voire trop) « traditionnelles ». D'autre part, si la musique prend clairement le parti de l'innovation, les paroles, elles, restent peu inspirées, utilisant des thématiques rebattues qui tiennent plus de l'exercice de style que d'une démarche assumée. Il faut pourtant être honnête : si la formule utilisée par le groupe n'est pas nouvelle (Epica l'a utilisée bien avant), ils sont capables d'en proposer une vision très originale et personnelle.
Toutefois, il est évident que ce disque reste adressé à des initiés du style : la voix de Marcela Bovio, mélangeant lyrisme et chant pop, ne sera pas forcément du goût de tout le monde. Alors, amateurs de double pédale et de vocaux gutturaux, passez votre chemin. Pour les autres, prêtez une oreille à cet album, vous pourriez avoir une bonne surprise...

8 Commentaires

9 J'aime

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IDAC - 08 Septembre 2011: Excellente, album on s'en vraiment un travail est une implcation dans cette opus et trés bonne chronique
PoCBnui - 15 Avril 2012: Je les ai vu en live (première partie d'Epica, tient...)
Et j'ai trouvé vraiment bien.
J'ai pris l'album mais je trouve que l’énergie que dégage le groupe sur scène devrait être plus mis en avant sur le CD, qui à l'air mou à coté de la prestation du groupe.

Sinon, il m'a bien plu, je vais aller écouter les premiers !
DragonMaster - 15 Avril 2012: Finalement, je l'ai assez apprécié, surtout le début. Particulièrement, je trouve que le chant est très bien maîtrisé et j'apprécie cela.
JIllIANSK - 13 Novembre 2013: Merci pour ta chronique, effectivement une belle surprise... je pense que je vais aller "découvrir" leur 1èr album \m/
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