Dark Rising

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14/20
Nom du groupe Enchantya
Nom de l'album Dark Rising
Type Album
Date de parution 28 Septembre 2012
Style MusicalMetal Gothique
Membres possèdant cet album9

Tracklist

1.
 Unwavering Faith
 01:19
2.
 No Stars in the Sky
 04:20
3.
 Night in Whisper
 04:22
4.
 Clad in Black
 04:50
5.
 Longing for You
 04:41
6.
 Your Tattoo
 04:56
7.
 She Devil
 05:30
8.
 Ocean Drops
 05:05
9.
 Dark Rising
 05:31
10.
 Winter Dreams
 04:31
11.
 Fear Me When You Fall
 04:46
12.
 Interlude Become of Me
 05:18
13.
 Moonlightning the Dreamer
 06:20

Durée totale : 01:01:29

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Enchantya


Chronique @ Hellsheimer

30 Septembre 2012

La surproduction des gros tuant l’originalité des petits...

Faire une chronique avec deux grammes dans les oreilles, c’est pas ce qu’on a lu de mieux. Ou écrit. Ou lu. Ou...
Enfin bref.
Comme toute chronique chiantissime qui s’annonce, le choix est cornélien. On peut se palucher un truc qu’on connait par cœur, qui date de quand vous n’étiez pas nés et qui se retrouvera enfoui dans les entrailles du site. Le machin qu’on viendra nous reprocher quand on sera liquide et à la retraite, ou en putréfaction quelques pieds sous terre, voire réduits en cendres et volant de nos propres débris parmi les étoiles perdues du firmament des chroniqueurs que personne ne lit, hormis le soir quand les moutons manquent à l’appel.

Le temps d’écrire cet ersatz d’essai philosophique que l’intro est déjà finie. Ça commence bien avec l’oeuf en alu qui couine prés du clavier, au bruit menaçant, annonçant qu’il ne reste que 5 minutes avant d’aller rajouter les oignons dans le poulet qui cuit dans la cocotte en fonte.
C’est bizarre, je sens la chronique longue comme le bras, illisible comme un pavé sur un bouzingue symphonique ou industriel et indigeste comme une défaite du PSG.
Clic, Clic. Zoing.
Zut, le bazar, sonne, je reviens.
Les oignons grelots sont balancés avec amour avec le poulet, je vide le cubi dans mon verre et c’est reparti.
Bon, l’intro.
La quoi?
L’intro, on te dit, bordel.
Ah. Bon, je relance le fichier MP3 (oui, parce que depuis que vous n’arrêtez pas de pirater comme des veaux, on reçoit que des trucs par internet avec des noms à la mort moi le noeud, avec un son approximatif, sans infos et dans le désordre).
Clic.
La lecture du fichier a échoué.
Mmm... J’ai quand même bien écouté un truc tout à l’heure, j’ai pas rêvé, si?
Re-clic.

Le clavier a un putain de gros son. Et l’intro se termine par une sirène qui nous dit qu’on va en chier et en prendre plein la gueule.
Le premier titre commence donc par...du clavier aussi. C’est pas qu’on aime pas ça mais à la base on est là pour de la gratte qui arrache, de la basse qui gratte, de la batterie qui déchire et un chant exceptionnel.
Pour le chant, c’est une demoiselle qui s’y colle. Aérien, lyrique sur un rythme à la Nightwish ancienne école, il est rejoint par un collègue au ton plus Black/Death caverneux («Clad in Black») qui donne une autre dimension au titre qui ne présageait pas d’être exceptionnel. Et qui ne l’est pas non plus après. Quelques sons futuristes viennent parsemer la chose sans apporter quoi que ce soit hormis surement à l’égo du claviériste.
Tient, j’ai même pas fait gaffe au solo et là, le groupe fait une grande pause dans le titre. Ah, en fait, non il est fini...
Glou, glou. Clic.
Musicalement on se retrouve avec un groupe à tendance Power/Speed/Symphonique/Manche à Donf. Et à chanteuse comme on l’a déjà dit avant.
Le clavier prédomine, mène la danse, avec un son quand même plutôt correct et une maitrise technique certaine («Clad in Black»). Question guitare, pas de fioritures, et comme souvent dans ce style, on a l’impression que ce n’est pas l’instrument prépondérant, ce qui dérange un peu, puisque qu’en théorie, on parle de Metal.
J’ai encore raté le solo...
Merde.

La basse claque bien («Clad in Black», encore), et est enfin utile dans un album de ce type. La guitare s’en tire plutôt bien aussi, appuyant la rythmique juste comme il faut. La voix, qui reste en permanence dans les aigus et le lyrisme exacerbé assure pas mal et l’échange Féminin aérien/Masculin avec des poils et des burnes donne plutôt un rendu vraiment sympa.
Le Solo? ben toujours pas...
«Longing for You», c’est l’habituel duo Clavier/Chant Féminin, avec cette fois ci quelques touches guitaristiques avec mélodies en sous sol noyées dans le reste du titre. Et enfin un solo reconnaissable, sans chi-chi, mélodique, bref, exactement ce qu’il fallait. La voix change un peu, se fait claire et nue, avec toujours l’alternance de la voix grave (comme dans tous les titres) et une guitare qui se lâche enfin mais sous mixée derrière le chant.
Clavier...Gros son de gratte... Sympho... Carré...Et chant à la Tarja pour changer... («Your Tatto"). Le rythme devient plus saccadé, différent des titres précédents avec toujours la même réponse chant lyrique/grave auquel on finit par s’habituer et qui donne un certain cachet à l’ensemble. Une touche Prog vient s’installer avec des réels changements de rythmes, bienvenus pour casser le train-train de cet opus. La gratte assure toujours, dans la sobriété, ce qui s’avére surprenant là où on attend toujours un déluge de Si bémol et de Fa dièse enchainés avec des Ré triple croches et des Do ciselés en platine massifs.

La plupart des morceaux sont sur le même modèle (départ clavier, rejoint par le reste). La voix reste lyrique la plupart du temps hormis sur quelques passages («She Devil»). Cavalcades de guitares, soli concis, propres, nets, techniques au poil, sans démonstration abusive.
Il est dommage que le chant ne soit pas plus varié hormis cas exceptionnel («Ocean Drops», «Your Tatoo»), même si il reste sympathique à découvrir tout au long des titres avec comme dit précédemment, trop peu de variations.
Pour «Dark Rising», c’est la guitare qui se taille la part du lion avec une intro pour elle toute seule, une partie rythmique plutôt acoustique mais que le méchant clavier ne laisse pas se développer trop longtemps, on ne sait jamais...Rythmique qui lorgne vers un certain concept égyptien cher à d’autres. On remarque même quelques chœurs éthérés, rappelant que le paradis doit être bien sympathique surtout quand ces demoiselles se taisent.

Le chef, c’est le chef. Comme partout. Et ici, c’est le clavier. Le problème c’est qu’il n’y a que très peu de variations au niveau des sonorités employées et même sur un morceau très calme comme «Winter Dreams», c’est du pareil au même avec le reste. Petite variation quand même avec («Interlude Become of Me») et un son de piano classique sur l’intro. Et il y a le chant qui, en bon sous lieutenant obéissant, ne varie que très peu. La guitare, dans un registre épuré, classique au possible, scorpionnien vu le tempo est d’une, Hic, sobriété à toute épreuve.
Qu’est ce que c’est beau...
Ah tiens, le contenu de mon verre s’est évaporé...

Mais le futur n’est pas loin ( «Fear Me When You Fall»), surtout au niveau du clavier, qui pour une fois, change un peu de registre. Comme les variations des voix et des effets utilisés (gothiques) sur «Interlude Become of Me» et «Moonlightning the Dreamer».
On terminera avec un titre dans la continuité de l’album que ce soit au niveau des voix, du clavier, de la guitare (qui nous pond enfin un truc digne de ce nom), batterie, production, etc...

Ce «Dark Rising» du groupe Enchantya, plaisant à écouter, même si avec trop peu de variations entre les morceaux, ne va rien révolutionner. C’est bien produit, bien joué, bien interprété, mais d’autres groupes, plus connus, font largement mieux avec, c’est clair, plus de moyens. Enchantya manque encore trop de personnalité pour pouvoir percer dans ce monde malheureusement de plus en plus ouvert à ce genre de style. La surproduction des gros tuant l’originalité des petits...







9 Commentaires

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opeth59 - 01 Octobre 2012: Je préfère la seconde solution. (j'parie que toi aussi !!)
Hellsheimer - 01 Octobre 2012: J'ai pris un truc au hasard mais bon, c'est plutôt bien :-).
Bon, j'ai soif quand même.
Bakounine - 01 Octobre 2012: J'ai trouvé ça trés moyen avec notamment un gros trou noir au milieu (Your Tatoo + She Devil = horreur absolue). C'est parfois tellement cliché que c'est à la limite du ridicule... Sinon pour info, c'est la même chanteuse qui fait la (trés jolie) voix claire qui s'occupe également des growlings (tout pourris...).
Hellsheimer - 01 Octobre 2012: Merci Bakou, j'avoue que j'ai pas été très loin dans les renseignements.
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