Dangerous Games

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15/20
Nom du groupe Alcatrazz
Nom de l'album Dangerous Games
Type Album
Date de parution 20 Septembre 1986
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album54

Tracklist

Re-Issue in 2016 by Cherry Red
1.
 It's My Life
 
2.
 Undercover
 
3.
 That Ain't Nothin'
 
4.
 No Imagination
 
5.
 Ohayo Tokyo
 
6.
 Dangerous Games (Johnson)
 
7.
 Blue Boar
 
8.
 Only One Woman
 
9.
 Witchwood
 
10.
 Double Man
 
11.
 Night of the Shooting Star
 

Bonus
12.
 Island in the Sun (Live Long Island 1986)
 
13.
 It's My Life (Live Long Island 1986)
 
14.
 Undercover (Live Long Island 1986)
 
15.
 God Blessed Video (Live Long Island 1986)
 
16.
 Double Man (Live Long Island 1986)
 
17.
 Wire and Wood (Live Long Island 1986)
 
18.
 Since You Been Gone (Live Long Island 1986)
 
19.
 All Night Long (Live Long Island 1986)
 

Durée totale : 00:00

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Alcatrazz


Chronique @ frozenheart

29 Septembre 2024

Trop porté sur les claviers et les sonorités synthétiques, Dangerous Games peine à convaincre!

Après avoir eu dans ses rangs des guitaristes de la trempe des maestros Yngwie Malmsteen et Steve Vai, Alcatrazz en 1985 n'est toujours pas parvenu à s'imposer comme l'un des leaders incontestés du Hard Rock américain des eighties. Comptant bien conjurer le sort, le groupe jette son révolu sur Danny Johnson, un jeune guitariste qui a déjà fait ses armes au sein de formations Hard Rock et Rock comme, Derringer, Alice Cooper, et Rod Steward. De cette collaboration naquit en 1986 un troisième opus intitulé Dangerous Game.

Le combo californien et son nouveau guitariste y abandonnent complétement les rivages Hard Rock classieux qui paraissait encore sur "Disturbing the Peace" leur deuxième essai studio, pour s'abandonner à un Hard FM à la fois dynamique et mélodieux. Réalisé et mixé par Ritchie Podolor (Steppenwolf, Black Oak Arkansas, Rubicon, Alice Cooper), Dangerous Games, bénéficiera d'une production léchée relativement claire et homogène qui mettra en évidence le chant puissant et modulable de Graham Bonnet, ainsi que les claviers sophistiqués de Jimmy Waldo, reléguant ainsi les guitares en arrière-plan. l'autre particularité, voire point faible de l'opus viendra du son de batterie triggée, ressemblant trop à une boîte à rythmes et donc assez irritable à la longue.

Concernant le contenu de ce "Dangerous Games", inutile de cherché le moindre titre rapide. C'est la raison pour laquelle on s'attardera avant tout sur les plus dynamiques en commençant par l'éponyme au chant rageur et refrain qui ne vous quitte plus. L'accrocheur "Undercover" constitué d'un chant mélodieux et refrain qui fait mouche, ainsi que "Double Man" porté par d'envoutantes nappes de claviers, d'habiller leads, couronné d'un long solo de guitare finissant en apothéose. On retiendra aussi le délicat "Blue Boar" aux couleurs Alcatrazz prononcé et chant envoutant, le pachydermique "That Aint's Nothin" avec son refrain aux chœurs imparable rehaussé d'un court et lumineux solo de guitare. Parmi les autres morceaux d'intérêt on oubliera pas la ballade "Only One Woman", qui n'est autre qu'une version musclée du premier succès du duo Pop Rock The Marble (écrit par les Bee Gees), dont faisait partie Graham Bonnet, ainsi que le lent "Witchwood" au chant harmonieux, rehaussé de délicates guitares gorgées de feeling.

Quant aux titres restants, ils manquent tous de caractère et personnalité, car sonnant trop synthétique du notamment à des rythmes de batterie trop synthétique (rappelant souvent les groupes de la vague New Waves), pouvant rebuter les puristes et fans du groupe qui s'était habitué aux sons organiques et jeux de guitares dynamique et acérés des 2 précédents albums.

Dangerous Games avec son style fortement influencé par le Hard FM, mais aussi ses textes plus légers, marque une rupture radicale avec ses deux précédents albums, ce qui malheureusement ne suffira pas à convaincre pleinement les fans de la première heure, et encore moins ceux du genre qui n'ont d'yeux que pour la vélocité d'Yngwie Malmsteen et les acrobaties guitaristiques de Steve Vai.

Le succès n'étant toujours pas au rendez-vous "Dangerous Games" sera le dernier album d'Alcatrazz à paraitre dans entre les années 80 et 2000.
S'ensuivra une longue pause (split) qui n'empêchera pas Graham Bonnet, de poursuivre une carrière solo assez chaotique certes, mais surtout se distinguer sur divers projets et albums à la hauteur de son talent tels que: "Stand in Line" (1988) et "System X" (2002) d'Impellitteri, "Heavy Metal Anthem" des nippons d'Anthem, voire dans une moindre mesure "Afterlife" du supergroupe Blackthorne. Malheureusement Il faudra attendre 20 interminable années pour voir Graham Bonnet reformer Alcatrazz, avec un autre surdoué de la guitare Heavy néo-classique nommé Joey Stump.

Par ailleurs, si vous êtes collectionneur, l'album a été remastérisé et réédité sur différents labels, avec en bonus 8 morceaux issue du Live at Long Island capté en novembre 1986.

2 Commentaires

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Elevator - 29 Septembre 2024:

Merci beaucoup pour cette chronique intéressante avec laquelle je suis assez d'accord.

Je n'ai rien contre le hard FM et j'adore la voix de Graham Bonnet, mais là ce sont surtout les compos qui sont fades, j'ai vraiment du mal avec cet album.

Juste une petite remarque, il me semble que "System X", c'est 2002 et non pas 1992, mais l'erreur est humaine.wink.

frozenheart - 29 Septembre 2024:

effectivement lSystem X est sortie en 2002, je corrige de suite.

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