Daemoonseth - Act II

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Christ Agony
Nom de l'album Daemoonseth - Act II
Type Album
Date de parution 1994
Enregistré à Modern Sound Studio
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album36

Tracklist

1.
 Introit Moon
 01:23
2.
 Urtica Diaoica Cultha
 12:46
3.
 Athyrium Typha Luciferi
 11:08
4.
 Diaboli Necronasti
 05:50
5.
 Sacronocturn
 09:25
6.
 Avasatha Pagan (Prophetical Pt. III)
 06:20

Durée totale : 46:52

Acheter cet album

 $36.92  37,80 €  45,80 €  £26.95  $ 57.97  74,68 €  72,43 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Christ Agony


Chronique @ BEERGRINDER

27 Décembre 2012

As the devilish mark, it’s time to possess the forces of God !!!

Suite à son bon premier album Unholyunion, Christ Agony se remet vite au travail et entre de nouveau au Modern Sound studio lors de l’été pour y enregistrer son deuxième album Daemoonseth -Act II (1994). Officiant toujours dans un Black / Death / Doom personnel, Cezar et ses sbires proposent ici la suite thématique de l’album précédent (d’où le Act II), une trilogie qui s’achèvera sur Moonlight – Act III.
Attiré par les groupes extrêmes plus ou moins inclassables et possédant déjà Bethlehem, God Forsaken ou Moonspell dans son écurie, Christian Bivel obtient la signature des polonais sur son label Adipocere Records en pleine ascension.

En se fiant aux démons ricaneurs (les mêmes que celui qui se trouve sur la pochette de Unholyunion, cohérence oblige) entortillés autour de la croix et bien sûr au patronyme du groupe, peu de chance de se tromper sur le sens des paroles et de l’idéologie : le christianisme et ses excès a visiblement laissé des traces indélébiles dans les esprits en Pologne.
Coincé entre Death Metal sombre et Black à l’ancienne (c’est à dire grosso modo sans influences norvégiennes), Christ Agony semble avoir mûrit son style, possédant tout d’abord un atout supplémentaire avec une production plus puissante qu’auparavant. Introit Moon et sa narration démoniaque est le tremplin idéal pour lancer le disque. Le titre à tiroirs Urtica Diaoica Cultha frappe d’entrée les esprits avec non seulement des rythmiques brillantes, mais aussi un refrain imparable, un arpège central diabolique et un final Black Metal très occulte. De plus la voix de Cezar est irréprochable, tant dans ses cris que dans son chant clair grave et lugubre.

Des influences Gothic se font entendre de temps à autre (pas du Gothic norvégien à fleurs et robes victoriennes…), c’est notamment le cas au début de Athyrium Typha Luciferi. Si les morceaux restent long dans l’ensemble (fréquemment autour des 10 minutes), les polonais évitent les écueils du disque précédent, et quelques solos judicieux par exemple, permettent de faire durer les titres sans lasser l’auditeur. Maniant habilement occultisme, mélancolie et agression, Daemoonseth montre l’étendu du talent des polonais, et leur vaudra d’ailleurs de faire partie du trio (avec Bethlehem et Evoken) pionnier dans le domaine du « Dark Metal », les fans reprenant ainsi la promotion cohérente et bien vue de Adipocere.

Abasatha Pagan et son riff de départ tonitruant fait suite à deux morceaux beaucoup moins trépidants, dont l’atmosphérique Sacronocturn qui prouve que le trio a plus d’une corde à son arc. D’ailleurs à 3 : 00 un étonnant riff Thrash s’insère sans difficultés à l’ensemble, tout comme le chant féminin, prouvant s’il en était encore besoin la pertinence des compositions et la maturité indéniable du combo. Il n’en reste pas moins que terminer cette galette par un titre plus rentre dedans semble très judicieux au deathster que je suis, surtout avec une chanson aussi efficace. Ce final Black / Death colle ainsi au mieux à la fameuse appellation Dark Metal évoquée plus haut.

Electron libre de la scène, Christ Agony ne s’encombre d’aucune allégeance, ignorant allègrement l’outrance du Black nordique et la course à la brutalité du Death (qui semble ici au point culminant avant que l’arrivée imminente des Krisiun, Cryptosy et compagnie sur le marché ne remette sérieusement cette théorie en question). Il en résulte un Daemoonseth – Act II unique, au caractère culte tout à fait légitime. Ceci suffit largement à pardonner les quelques rares longueurs et une agressivité qu’on aimerait parfois légèrement plus exacerbée.
Un joyau à ne surtout pas oublier.

I am inside of you my master,
I am inside of you, in your eyes.

BG

1 Commentaire

6 J'aime

Partager
asghaard666 - 28 Décembre 2012: il est toujour dans mes bacs
je n'oublie pas beergrinder!
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire