Cultus Luciferi - The Splendour of Chaos

Liste des groupes Death Metal Purgatory (GER) Cultus Luciferi - The Splendour of Chaos
Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
15/20
Nom du groupe Purgatory (GER)
Nom de l'album Cultus Luciferi - The Splendour of Chaos
Type Album
Date de parution 30 Mai 2008
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album22

Tracklist

1.
 Realm of the Vortex
 03:01
2.
 Chaos Aeon
 03:00
3.
 Ruler of the East
 03:40
4.
 Forbidden Wisdom
 03:17
5.
 Red Prison
 03:39
6.
 Hammering the Nails - Vengeance of the Damned
 05:42
7.
 Pits of Utumno
 04:43
8.
 Burial of a Plague
 03:36
9.
 The Enemy Within
 04:59

Bonus
10.
 Seeds of Annihilation (Live at In Flammen Open Air, Torgau, 15/07/2006)
 03:33

Durée totale : 39:10

Acheter cet album

 buy  102,35 €  €29,99  buy  buy  buy  452,00 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Purgatory (GER)


Chronique @ grogwy

24 Mai 2022

Purgatory trouve, enfin, son style !

Non Purgatory n'est pas uniquement le nom d'une chanson de "Killers" (1981), le deuxième album d'Iron Maiden (et le dernier avec le chanteur Paul Di'Anno), c'est également celui d'une formation allemande de Death Metal qui, à la différence du célèbre groupe anglais, a mis beaucoup de temps avant de trouver sa voie !

Formé à Nossen (Saxe, Allemagne) par le guitariste-vocaliste René Kögel, Purgatory devient un véritable groupe en 1993 avec l'arrivée du bassiste Uwe Limberger et du batteur Lutz Göhzold.
La même année Purgatory enregistre trois démos puis, en 1994, signe sur le label Perverted Taste et sort le EP "Psychopathia Sexualis".
En 1995, après avoir recruté le vocaliste Sick (alias Carsten Sickert), le groupe sort son deuxième EP "Sadistic Spell".
Ce dernier, uniquement disponible en vinyle (tout comme "Psychopathia Sexualis") se retrouve en bonus sur "Damage Done by Worms", le premier album que Perverted Taste commercialise en novembre 1996.
Sur ce disque, comme sur les démos et les EPs, Purgatory délivre un Death Metal gras et poisseux qui ressemble beaucoup à celui d'Impetigo, le Carcass Américain.
Cette orientation se poursuit en 1997, d'abord avec un split EP partagé avec Seirim puis avec "Bestial", le nouvel album.
Ce second disque, enregistré avec le bassiste Usche, sera le dernier sur lequel Purgatory s'inspire d'Impetigo.
En effet avec "Blessed with Flames of Hate", le troisième album qui sort en juin 2000, Purgatory, qui a recruté Torsten (basse), surprend ses fans en proposant un Death Metal qui renvoie aux débuts de Deicide et d'Hypocrisy.
Si avec "Luciferianism", son quatrième album qui sort en août 2004 sur Animate Records (Thornesbreed, Mathyr), Purgatory continue de tenter de se faire remarquer avec une illustration et des textes blasphématoires, musicalement le groupe prend ses distances avec le Death Metal de Deicide et d'Hypocrisy pour se tourner vers celui de Vader période "Back To The Blind" (1997).
Tout comme ce fut le cas avec "Bestial", "Luciferianism" marque la fin d'une époque dans la carrière de Purgatory.
D'abord le groupe se sépare en 2005 de son vocaliste Sick (et en 2007 de son quatrième bassiste Andy) puis décide, comme en 2000, de prendre un nouveau départ en évoluant vers un autre registre.
Un changement, certes moins radical que le précédent, qui se concrétise en mai 2008 avec la sortie de "Cultus Luciferi-The Splendour Of Chaos", le cinquième album que le guitariste René Kögel et le batteur Lutz Göhzold ont enregistré avec le vocaliste (et ex-batteur de Seirim) Mirko Dreier et le bassiste Peter Wehner.

A l'écoute de "Realm Of The Vortex", le morceau qui ouvre "Cultus Luciferi-The Splendour Of Chaos", terminé le Death Metal d'obédience polonaise de "Luciferianism", place à un Death Metal qui, comme sur "Blessed with Flames of Hate", est influencé par les débuts de Deicide et d'Hypocrisy, mais aussi, d'où la différence entre ces deux disques, par Vomitory et Disinter période "As We Burn" (2004).
Cette évolution vers un Death Metal d'inspiration américaine agrémenté d'une touche suédoise (perceptible dans les parties de guitares de René), se poursuit avec "Chaos Aeon" et "Ruler Of The East", deux titres rapides et violents sur lesquels Dreier, qui semble encore plus possédé que son prédécesseur, alterne growls extrêmement gutturaux et vocaux criards.
Avec "Forbidden Wisdom" les membres de Purgatory, qui ont convié Martin Van Drunen (Asphyx) et Wannes Gubbels (Pentacle) à venir prêter main forte (où plutôt voix forte) à Dreier, exécutent un morceau massif et oppressant dont l'ambiance rappelle celle de certains titres de Bolt Thrower.
Celui-ci est suivi de "Red Prison", un morceau vindicatif qui, par moments, voit Purgatory se rapprocher davantage du Death Metal, lui aussi blasphématoire, de Deicide.
Une influence qui diminue dès "Hammering The Nails-Vengeance Of The Damned", un titre où, à nouveau, Purgatory lâche un virulent Death Metal mi-américain mi-suédois.
Autre invité de marque présent sur "Cultus Luciferi-The Splendour Of Chaos" Marc Grewe, l'ancien hurleur de Morgoth (séparé à l'époque).
Ce dernier, plutôt discret ses dernières années, trouve, grâce à ses compatriotes de Purgatory, l'occasion de recommencer à s'arracher les cordes vocales en vociférant (avec Dreier) sur "Pits Of Utumno", un morceau de son ancien groupe issu de l'excellent mini album "The Eternal Fall" (1990).
Passé ces retrouvailles, Purgatory revient à son (Evil) Death Metal Américano-Suédois sur "Burial Of A Plague" avant de conclure ce terrible (et inattendu) "Cultus Luciferi-The Splendour Of Chaos" avec un percutant "The Enemy Within".

Même si la sortie de "Cultus Luciferi-The Splendour Of Chaos" se fait de manière assez confidentielle, ce cinquième album permet, enfin, à Purgatory de trouver son style.
Un style que le groupe a peaufiné sur ses derniers (et très bons) disques qui sont tous sortis, après la fin de sa collaboration avec Animate Records, sur le label allemand War Anthem Records (Cliteater, Inhume).



0 Commentaire

4 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ Reigoth

16 Juillet 2012

un groupe qui malheureusement ne perce pas

Nous sommes le 30 mai de l'année 2008, et voilà que reviennent nos 4 amis allemands formant le groupe de Purgatory.
Pour certains, c'est un groupe peu connu ; pour les initiés, ce groupe est bien connu dans le domaine du gros death bourrin européen.
Donc, René, Dreier, Lutz et Peter sont de retour avec ce cinquième album Cultus Luciferi - The Splendour of Chaos, sorti chez Animate Records.

9 titres composent cet album, avec un dixième morceau en bonus track, un live en édition digipack limité.

Le premier morceau realm of the vortex donne le ton. Nous sommes dans du gros death bien bourrin, limite brutal.
A la vue de la pochette, on pourrait laisser penser à un groupe de black : un crâne de bouc avec un pentagramme de feu sur le front, dans un climat très evil. Mais non, c'est bien du gros death.
Et les autres morceaux s'enchaînent sans se ressembler. Notre quatuor dégage une rage, une brutalité qui se marient extrêmement bien avec les breaks et autres variations de tempo que proposent les différents titres. La batterie blaste à fond, riffs qui défoncent, un growl bien caverneux.
Et quelle joie d'avoir en guest vocal martin Van Drunen sur le quatrième morceau : forbidden wisdom ; et Marc Grewe sur le septième morceau : pits of utumno, reprise du célèbre groupe Morgoth, dont fait partie bien sûr Marc Grewe.

Cet album est vraiment très plaisant à écouter. On ne se lasse pas pendant ces 35 minutes. Les morceaux sont variés. Le petit point négatif qu'on pourrait mettre à leur actif, c'est que par moment, on croirait entendre du Vader, mais c'est minime. Leurs influences sont très présentes : Behemoth, Hate Eternal, Vader, Immolation, mais malgré cela, Purgatory arrive à faire sortir leur propre style.

Alors, avec tout ça, comment Purgatory n'arrive pas à percer ? Le potentiel est là, la musique est des plus ravageuses....Il leur faut juste ce petit plus qui arriverait à les différencier de leurs influences afin d'imposer leur vrai et définitif style.

Je recommande ce groupe à tous les gros fans de death bien bourrins.

0 Commentaire

1 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire