Chinese Democracy

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
14/20
Nom du groupe Guns N' Roses
Nom de l'album Chinese Democracy
Type Album
Date de parution 23 Novembre 2008
Labels Geffen
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album491

Tracklist

1.
 Chinese Democracy
 04:43
2.
 Shackler's Revenge
 03:37
3.
 Better
 04:59
4.
 Street of Dreams
 04:47
5.
 If the World
 04:54
6.
 There Was a Time
 06:41
7.
 Catcher N' the Rye
 05:53
8.
 Scraped
 03:31
9.
 Riad N' the Bedouins
 04:10
10.
 Sorry
 06:15
11.
 I.R.S.
 04:29
12.
 Madagascar
 05:38
13.
 This I Love
 05:34
14.
 Prostitute
 06:16

Durée totale : 01:11:27

Acheter cet album

 $9.49  6,66 €  2,99 €  £4.60  $9.64  8,26 €  8,26 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Guns N' Roses


Chronique @ Burt

26 Novembre 2008
2008 est l'année du retour des gros noms tel que Cavalera, Metallica, AC-DC et les Guns ! Est-ce un hasard que tous se retrouvent en cette année ? Quoiqu'il en soit, ce ne sera pas une réussite pour tout le monde mais cela n'est que mon humble avis...

Le nouvel album des guns est donc sorti ce 23 novembre 2008 et j'ai fait le pas pour aller me le fournir. Le pire dans tout ça, c'est que je ne me considère pas comme étant un fan du groupe mais plutôt fan de la période où les Guns N' Roses étaient à l'apogée de leur gloire. Ce qui m'a valu un moment de stress car je me suis rendu compte que, dEPuis ce temps, j'en ai pris des années dans la tronche ! Et ma sur-chemise à carreaux à pris la poussière tout comme mon jeans charcuté au cuter lors d'une soirée "rebelle" entre potes...

Au moment où je "déblisterise" ce nouvel opus, je ne sais pas à quoi m'attendre car je n'ai pas écouté le single ni aucun autre extrait. Mais je ressens un gros flashback, je sais que je n'aurais pas la guitare de Slash dans les oreilles mais peu importe, il faut y aller, alors j'appuie sur play...

La production est clairement bonne et heureusement car Mr Rose à mis le prix pour ce nouvel album ! Au niveau de la voix, la justesse et la puissance sont toujours là, la compo sonne bien mais il me faudra un temps d'adaptation pour admettre ce son pop...
Je retrouve tout de même cet esprit guns à la sauce glam/punk comme on l'aime. Rien d'excEPtionnel mais la patate est là et mon pied bat le rythme (chose qui est bon signe).
"Street"... tiens, de l'électro ? de la pop ? Beuh ? Je descend de mon nuage et devient lucide... ça ne sera pas comme avant mais ce n'est pas grave, attendons la suite...
J'éprouve quelque chose de positif, je suis rassuré et me lance dans l'écoute totale de l'album, s'en suivra la suite de la chronique :

On connaissait le goût pour Led ZEPpelin d'Axl et si certains en doutaient, cette galette en sera la preuve. On s'éloigne du Hard Rock que l'on avait l'habitude d'entendre chez les guns, de par la production, mais je pense que cet esprit sera retrouvé en live. Une chose est sûre, les différents titres sont intelligemment éclectiques. Et au delà de ça, leur construction est carrément efficace.
On retrouve aussi bien des sons de Whammy à la RATM (This I Love) que des sonorités à la Lenny Kravitz (If the world), guitare flamenco, beat électro (There was a time) qui rappelleront un certain Richard Ashcroft (Du groupe The Verve), du grunge, et un piano parfois proche des Beatles. Pour ce qui est du piano, Axl nous avait déjà habitué donc pas de surprise.
Les guitares sonnent Slash à mort mais on sent bien que dieu n'est pas derrière le manche. Bons solos, dans l'ensemble en parfait accord avec les titres et de bons riffs funky se font apprécier.

On a donc, vous l'aurez compris, de tout. Pour ma part, les titres slow ne me font guère beaucoup d'effet, contrairement aux titres boostés (Chinese Democracy, Riad N' the Bedouins).

Je pense que le retour est réussi mais difficile de donner un style à cette album tant il est varié. Oups... j'ai dit varié... bon bah voilà, c'est de la variété à tendance rock !

Certains seront gênés par le côté pop qui ressort vraiment et je les comprends. Pour ma part, je n'écouterai pas cet album pour me défouler mais plutôt en conduisant, en début de soirée ou au bureau.

Alors, à qui plaira donc Chinese Democracy ? Tout d'abord à ceux qui ont un esprit Rock & Roll, à ceux qui sont ouvert d'esprit, à certains anciens fans du groupe pour le côté nostalgique et aux amateurs de Hard/Pop FM.
Pour ma part c'est un bon album...

57 Commentaires

34 J'aime

Partager

OVERKILL77 - 11 Octobre 2014: J'écoute ce Chinese pour la 3eme ou 4eme fois en 6 ans, et ce soir je prends mon pied....

Fabuleux "Shacklers Revenge"... Enorme "There Was a Time". Une prod' plus que solide et un Axl au top, j'en demande pas plus...

Sûr que ça ne sonne pas comme du AFD, les années ont passées et Axl est beaucoup plus serein, un peu plus "seul" dans sa tête. L'album d'un quinqua assagit qui n'a rien a prouver. Un album bien au dessus de mes espérences.

Un peu déprimé également par certains coms. Comment s'attendre à un nouvel Appetite 20 ans après ? Attendez vous encore un nouveau KOT7K d'Helloween? Un Dr Feelgood II, un nouveau Kill'em All, un calqué de 7th Son ??? Arrêtez de délirer !

Alors, parce qu'un groupe a sorti LA PERLE DES PERLES, il faudrait automatiquement chier sur la suite de sa discographie ? Ce sont les mêmes commentaires stériles sur les chros de Motörhead: "Ouais, mais c'est pas The Ace of Spades... c'est pas The Ace of Spades.... The Ace of Spades....!"

Est ce que l'on est en droit d'emettre un avis objectif sur un album sans être obligé de le comparer à un autre, sorti 20 ans plus tôt ?

Metatron_bleu - 30 Juillet 2019:

Voila à un album propre sur lui et techniquement au poil. Mais où est l'étincelle ? Aucun titre ne se détache. On a un Hard rock bien léché, mais mon Dieu que c'est plat. C'est un comble quand on pense à ce qu'ont fait les Guns avant. Comme quoi, prendre son temps n'est pas un gage de succès.

RockJensen - 12 Novembre 2020:

Personnellement, je l'ai vraiment bien apprécié cet album. Très varié, de bons morceaux avec quelques chouettes passages. Axl est vocalement au top, j'ai même été surpris en terme de performances où par moment il monte dans des aigues plus pop qu'a l'accoutumé, présentant une tessiture de voix vraiment inhabituelle et élégante.

kfc_Funeral - 17 Avril 2021:

L'album est certes assez moyen, mais Axl a quand même une putain de voix, (ré)écoutez This I love qui est une merveilleuse chanson.

D'ailleurs dans ma vie, c'est la seule chanson qui m'a fait pleurer.

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ Eternalis

10 Décembre 2008
L’album le plus attendu de toute l’histoire du rock.
Le slogan est aguichant et pour une fois totalement vrai. "Chinese Démocracy" est sans aucun doute un des albums qui aura fait le plus couler d’encre avant sa sortie, notamment pour le délai incroyablement long (rien que quatorze ans !) et son budget estimé à plusieurs millions de dollars (on parle de vingt millions !). Et si l’on devait prononcer un seul mot concernant cette sortie (de plus finalement surprenante, car plus personne ne semblaient y croire), ce serait probablement : enfin.

Alors il est certain que la somme astronomique ne justifiera pas cet opus, pas même si c’était le plus grand chef d’œuvre que le rock est connu (ce qui n’est pas le cas), et que cet album ne laissera personne indifférent, malgré le fait que le jugement ne sera malheureusement pas toujours en rapport avec la musique en elle-même.
De nombreuses chroniques ont déjà été postées, je vais donc essayer d’être différent en évoquant différents points de vue. Tout d’abord, je trouverais véritablement dommage et ridicule de cracher sur ce disque simplement car il ne reste plus qu’Axl Rose et parce que ce n’est pas un copié-collé de ce qu’ils ont fait pas le passé.

Alors il y aura toujours le fan de la première heure qui rejettera en bloc les expérimentations du génial "Shackler's Revenge", un morceau tranchant et penchant insidieusement vers l’indus, avec un chant truffé d’effets, un riff à découper au hachoir et surtout un solo absolument jouissif et inattendu. Voilà, nous touchons déjà au point sensible. Oui, ce n’est pas Slash qui joue, ça se sent et ça s’entend, mais je voudrais dire qu’à l’écoute du résultat (je parle de l’ensemble du disque là !), il ne me manque pas du tout personnellement. Certes, Slash est un grand gratteux mais les solos de "Chinese Democracy" sont pour la plupart complètement déments, d’une technicité ébouriffante et d’un groove collant parfaitement aux Guns N’Roses, bien qu’il soit différent. Il suffit d’écouter le premier titre éponyme pour s’en convaincre, outre ce riff d’ouverture typique hard et ce chant d’Axl unique et inimitable (hallucinant qu’il est si peu changer à travers les années, il chante même mieux qu’avant, avec toute l’expérience engrangée) mais surtout le solo, ultra rapide, syncopé (oui, vous lisez bien !) et à foutre par terre une bonne partie des "branleurs de manches" actuels.

Alors oui, ce n’est plus exactement comme avant, mais mon dieu que c’est bon.
Si vous chercher le pure "skeud" de gros rock qui tache, il faudra également passer son chemin, car la plus grande surprise vient de ces changements d’humeur permanents, donnant une grande variété à l’album mais lui faisant perdre du même cout énormément d’homogénéité. Mais malgré cette grande diversité, on perçoit vers la fin du disque une certaine linéarité, étrange non ?
Pas tant que ça !

En effet, Axl a composé beaucoup de morceaux dans la veine de "November Rain" ou "Estranged" et il est vrai que l’on aurait parfois appréciés que le ton se durcisse un peu, comme le font si bien les trois premiers morceaux de cette galette. "Street of Dreams" par exemple évoque dès les premières notes le premier titre par son intro au piano et une grandeur de tous les instants, même s’il est loin de s’agir de la plus réussie des ballades de l’album. L’orchestre est très souvent présent, et confère à un titre comme "Madagascar" (quel morceau !) une ambiance très cinématographique, rehaussée de plus par de nombreuses narrations le rendant unique, inspiré et d’une grande beauté.

Ensuite, ce sera vraiment selon les gouts, il y en a un peu pour tout le monde et une description intégrale serait longue et laborieuse, autant le découvrir soi-même. Personnellement, l’aspect world flamenco de "If the World" me séduit énormément, tout comme le chant d’Axl très criard qui, si au début choque (car il parait complètement décalé par rapport à la musique) fini ensuite par convaincre avec son talent de crooner et les magnifiques soli distillés avec fluidité et une grande grâce. "There Was a Time", après un démarrage poussif et sans intérêt (d’un commun navrant !) termine sur des prouesses vocales du Monsieur démontrant tout le talent, la sensibilité artistique et le génie de cet homme-orchestre dans de magnifiques envolées lyriques.
"Sorry", superbe et intimiste, presque proche d’un Queen, avec Sebastian Bach au chant (intervention très discrète d’ailleurs) subjugue encore une fois par le talent de son compositeur à pouvoir capter l’attention et retranscrire une émotion avec simplement un piano et une voix. Unique.
"Prostitute" terminera l’album avec de nouvelles prouesses vocales du ‘sieur nous posant un refrain rythmé mais dur, se gravant dans notre mémoire mais laissant un arrière gout presque dérangeant, je ne saurais expliquer pourquoi mais c’est ce que je ressens à chaque écoute.

Tout n’est pas parfait ("Scraped" me semble assez inutile et répétitif…) mais il faut avouer et saluer la création artistique en elle-même, et non pas ses frasques. La musique proposée est classieuse et belle, et ne s’adresse pas forcement uniquement aux premiers fans. Mais Axl parvient à donner une force incroyable à certains morceaux, particulièrement "This is love" où il n'a jamais aussi bien chanté (je pèse mes mots!) et touche l'auditeur au plus profond de lui-même. Les symphonies sont très présentes et apportent une grandeur supérieure à un opus qui ne laissera personne indifférent. D’ailleurs, concernant l’orchestre, il aurait été préférable à mon gout de varier les atmosphères, et non pas uniquement sur la base cordiste alto/violon/violoncelle comme c’est le cas ici. L’ajout de cuivre par exemple aurait certainement apporté un côté plus grave à certains morceaux.

Je suis donc heureux et fier que cet album ne soit pas simplement le disque visant à terminer le contrat avec Geffen et amènera peut-être de nouveaux albums. La forme est différente mais le fond est bel et bien immuable, qu’on se le dise une bonne fois pour toute avec ce "Chinese Democracy" s’imposant tout de même comme un des meilleurs disques de l’année. Le futur leur appartient…

6 Commentaires

12 J'aime

Partager

 
BrutalDeathMetal - 22 Décembre 2008: Ahh, depuis un album sans interet nommé The Spaghetti Incident, avec aucune compo et que des reprises de vieux groupes en 1993, il se pouvait très bien que Guns N Roses dégringole.. Rien que d'entendre quelques extraits dans un p'tit magasin de disque, cet album m'a tout simplement choqué, ce n'est plus du tout le même style.. Aucune ressemblance aux légendaires November Rain, Paradise City... Et ça me dégoute assez, je dois dire...
MoonlightVampire - 27 Décembre 2008: J'ai acheté l'album juste sur le fait d'être fan des anciens Guns et oups... la déception à la première écoute a été si forte que je n'ai eu envie de le réécouter qu'aujourd'hui grâce à la lecture de vos 3 chroniques qui m'incite à prendre le temps de me "faire l'oreille", je m'y fais tout doucement mais je crois que je n'y accrocherai pas vraiment... Si j'adore habituellement les morceaux "pêchus"(je craque pour le dernier Mötley Crüe qui ne contient pas de vraie balade), ici mis à part les 3 premiers morceaux de l'album ce sera surtout sur les balades que je m'attarderai sur cet album, peut-être suis-je trop romantique... Je ne prétends aucunement avoir un avis de pro, mais je pense que tous les goûts sont dans la nature et que l'un peut accrocher à tel ou tel morceau aussi de par son ressenti, son vécu et les émotions qu'il génère en soi alors qu'un autre le trouvera ennuyeux, c'est toute la complexité de l'être humain qui en fait aussi sa diversité... Merci pour vos avis à tous, c'est toujours intéressant. (P.S. Cessez vos disputes et laissez chacun s'exprimez en liberté, personne n'est parfait !).
MoonlightVampire - 28 Décembre 2008: Hé hé, j'ai parlé trop vite hier ! Après une nuit d'écoute en boucle pour me "faire l'oreille" comme je le disais, eh bien je me la suis faite cette oreille !!! Finalement, il est pas mal du tout cet album !
rambo53 - 30 Juin 2010: J'ai mis énormément de temps avant de tomber amoureux de cet album, mais au final je le trouve excellent.
Il me fait penser à ce qu'aurait put être "use your illusions" 1 et 2 si l'on avait enlevé les quelques chansons qui ne valent pas le coup pour au final sortir qu'un unique album. En gros un album qui mèle des titres déments comme "Chinese democracy", "Better" ou "riad n' the bedouins", et une ambiance plus intimiste "Madagascar", "street of dreams" et la magnifique "this i love", la chanson la plus chargé d'émotions de l'album aux côtés de "Madagascar".

Bref merci Eternalis!
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ dark_omens

25 Fevrier 2014

Tout ça pour ça?

Il aura fallu attendre plus d'une décennie et demie pour que Guns N Roses donne enfin un successeur à son diptyque légendaire, Use your Illusion.

Cette arlésienne, ce nouvel effort intitulé Chinese Democracy, aura été le sujet de rumeurs les plus extravagantes et de déclarations les plus incroyables. Il aura été aussi un objet de convoitise emplis des espoirs les plus extraordinaires venus d'un peuple avide, avant de n'être, finalement, plus que cette désillusion que ce linceul fait de temps et d'oubli aura finis par recouvrir.

Parce que souvent insolites et souvent, aussi, fondamentalement, sans grand intérêt d'un point de vue du résultat, attachons-nous à ne pas développer toutes les digressions qui secouèrent le groupe, son entourage, son leader et sa légende. Ces épisodes concernant un champ d'intérêt gravitant autour d'une dimension, effectivement, peu en connexion avec l'aspect purement musical du groupe, et surtout de son chanteur charismatique, auront sans aucun doute interféré dans la phase de composition et auront, sans conteste, influer sur les évolutions que nous donne à entendre ce Chinese Democracy, nouveau manifeste des Américains de Guns N' Roses.

Les questions qui se posent après une première écoute sommaire de l'opus sont multiples. Peut-on réellement tout accepter au nom du sacro saint droit à l'évolution ? Doit-on nécessairement proscrire toutes velléités d'intégrités dès lors que l'artiste auteur d'une nouvelle œuvre aura été responsable, autrefois, d'une révolution dont les vibrations font aujourd'hui encore écho dans les esprits de ceux qui vécurent cette déflagration ?

Bien évidemment, nul n'a le droit de dénigrer les désirs de changements d'un musicien pour peu qu'ils soient sincères. Et seul le résultat de cette mutation peut être sujet à critique. Personne ne pourra donc décrier cette volonté de s'inscrire dans une contemporanéité plus actuelle exprimée dans les titres aux volutes saccadées, scandées et urbaines que sont Chinese Democracy, Shackler's Revenge ou encore, par exemple, Scraped. On ne pourra que regretter que ces titres soient peu convaincants.

Plus généralement, on pourra, d'ailleurs, déplorer l'aspect heurté du travail mélodique confus proposé sur ce nouvel opus. Une musicalité souvent hachée et chaotique qui rend la lisibilité et la communion complexe. Indiscutablement, Chinese Democracy est une œuvre dans laquelle il faudra s'investir afin d'en comprendre les mécanismes. Cet investissement sera indispensable pour ressentir, enfin, une quelconque satisfaction.

En réalité, loin des considérations personnelles liées au goût de chacun, l'hérésie la plus incroyable dont souffre ce manifeste réside dans le fait qu'il y manque l'essentiel. Sur cette route de l'évolution musical Guns N' Roses aura effectivement perdu une des particularités les plus caractéristiques de sa formidable personnalité, à savoir son aspect subversif. Autrefois, directement inspiré par l'esprit rugueux de ce Rock cru dont Axl W. Roses et ses acolytes apparaissaient comme les dignes héritiers, le groupe est aujourd'hui lisse et débarrassé de toutes les aspérités qui faisaient son identité et son charme. Et ce ne sont certainement pas les douceurs ouatées de Streets Of Dreams, les vides poussifs de If the World, les légèretés mielleuses et niaises de Catcher in the Rye, les vacuités ennuyeuses d'un Madagascar, les langueurs alanguies d'un laborieux This Is Love ou encore, par exemple les dédales mélodiques trop souvent ordinaires d'un moyen Prostitute qui pourront palier à ce manque crucial.

Et nul besoin d'être spécialement ouvert d'esprit pour regretter qu'un groupe perde son âme.

Dispersé dans une musicalité complexe, alourdi par une modernité pas toujours nécessaire et amputé d'une part déterminante de son tempérament, Chinese Democracy nous offre ici un travail indigne résonant comme un cinglant constat: Guns N' Roses est, avant tout, un groupe. Axl ne peut, effectivement, pas prétendre à être tout seul le légataire artistique d'une entité plurielle.

Et si hier la formation était dérangeante, novatrice et inspirée, parvenant à nous faire occulter les frasques insensées nées de l'esprit indiscutablement tourmenté de ce vocaliste, certes, génial, mais surtout déjanté, aujourd'hui le chanteur, désespérément seul, n'est plus que l'esclave de ces tourments, et ne parvient pas à atteindre l'excellence d'autrefois. Une grandeur dont le souvenir s'appelle Slash, Duff, Izzy, Axl, Steven ou Matt, éternellement lié en un seul nom : Guns N' Roses.

Et de quoi sera fait demain ?...Nul ne le sait encore...

13 Commentaires

9 J'aime

Partager

dark_omens - 25 Fevrier 2014: Merci pour ce commentaire très intéressant. Merci aussi de nous faire partager ton avis reposant sur des arguments sensés. Même si je suis d'accord avec toi s'agissant des faits objectifs (et notamment concernant ceux aujourd'hui oubliés qui ont aussi écris l'histoire de ce groupe), je continue à être déçu par ce disque...
ZazPanzer - 25 Fevrier 2014: Il y avait un gouffre entre le badass Appetite et les raffinés Illusion, alors qu'il n'y a qu'un petit pas à franchir entre les Illusion et ce somptueux Chinese Democracy. Je ne vois vraiment pas pourquoi tu parles de "droit à l'évolution" surtout que tu es le premier à tailler les groupes "traditionalistes" qui sortent le même disque depuis 30 piges. Il n'y a pas de "vides poussifs" sur Chinese Democracy, c'est un disque des Guns donc un chef d’œuvre, ceci dit en toute objectivité ehe.
dark_omens - 26 Fevrier 2014: Un petit pas de 15 ans. Des années durant lesquelles le monde a continué de tourner sans Axl, nous offrant des choses nettement plus savoureuses que ce Chinese Democracy.

Je ne crois pas fustiger plus les évolutionistes que les traditionalistes, seul le résultat m’intéresse. Seul les travaux des uns et des autres donnent du corps à mes raisonnements qui, je te l'accorde volontiers mon cher, sont hautement subjectifs.

Après je suis d'accord, si ce disque avait été du Guns, il aurait (peut-être) été un chef-d’œuvre mais vu qu'il lui manque l'essentiel, je ne vois pas comment il pourrait prétendre à une telle distinction.

Et ceci en toute objectivité aussi...ehe...
adrien86fr - 26 Fevrier 2014: Par curiosité, quel est ton avis sur Velvet Revolver dark_omens, et plus précisemment sur le "Contraband" de 2004 ?
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ Ebrithil

29 Décembre 2008
J'ai un peu de retard sur cette chronique mais, je le confesse, l'écoute de Chinese Democracy était loin de faire partie de mes priorités ces temps-ci. Non pas que je ne sois pas un fan des Gun's N Roses : Appetite For Desruction et, dans une moindre mesure, les Use Your Illusion sont tout de même de sacrés classiques du rock...
Mais à l'idée d'écouter l'album solo d'Axl Rose, sans la folie (issue de l'alchimie Slash/Rose/Mc Kagan), le tout sans savoir si le bonhomme a conservé son talent d'il y a ... combien ? 17 ans ? Bref, cette idée ne m'enchantait pas tellement.
Mais après des quasi-harcèlements de la part d'un ami et après plusieurs écoutes et ré-écoutes, je ne le regrette pas, même si le bilan est au final mitigé car Chinese Democracy est un bon album de rock, on ne peut pas le nier.

Ce qui frappe le plus après quelques écoutes, c'est cette voix. Une voix qui semble parfois très proche du Guns d'antan (Street of Dreams, Chinese Democracy, Better), qui monte parfois même dans des aigus insoupçonnés (If the World, There Was a Time)... ça a beau être particulièrement impressionnant, il n'empêche qu'on se demande si cela résulte de quelque retouches studio... ou bien si Mr Rose saura tenir ça en live... d'autant qu'on serait bien incapable de dire dans quelle tranche de la période de 15 ans séparant Chinese Democracy de son prédécesseur ces vocaux ont été enregistrés...

Après la voix, la guitare... et force est de constater qu'Axl Rose sait bien s'entourer. Les soli, s'ils n'ont pas la "patte" Slash, sont pour la plupart tout simplement énormes, quasi-power metal parfois (tant le shred et le tapping y sont développés et réussis). Sans oublier de nous taper quelques plans mélodiques de toute beauté : écoutez le solo de This I Love et la fin de There Was A Time pour vous convaincre du talent du bonhomme qui gratte sur l'album.
En plus de ces considérations classiques, on peut également déceler des influences particulièrement originales venues des horizons divers et variés que le frontman a (largement) eu le temps de visiter : If The World et son intro "moyen-orient" , le surprenant mais réussi Shackler's Revenge et son coté indus déjanté...

Alors, que conclure de tout ça ? Que le résultat sur certains morceaux est franchement bon : Chinese Democracy et Better, directs et efficaces, Shackler's Revenge plutôt étonnant, les ballades This I Love, There Was A Time et Street of Dreams ou les plus ambiancés Sorry et Madagascar. Mais on peut également constater une disparition (franchement pas surprenante) du Guns d'antan au profit d'un rock beaucoup plus classique,"sérieux", premier degré... et surtout, sur 14 morceaux, on se dit qu'Axl aurait pu en virer quelques uns : Catcher in the Rye, Scraped, Riad N the Bedouins et I.R.S surtout (très proches dans la track-list en plus !) s'oublient particulièrement vite...

Ce que je vais dire pour finir parait véritablement dingue, étant donné les circonstances... mais Chinese Democracy sent le travail baclé, un poil brouillon, débordant un peu dans toutes les directions sans véritable fil conducteur...
Franchement dommage. Au point où on en était, quelques années auraient pu être utiles pour perfectionner cet album qui est cEPendant un bon divertissement pour les amateurs de rock...

La provoc' de la firme Dr PEPper aurait-elle mis la pression à Axl Rose ?

0 Commentaire

2 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ Draven

27 Novembre 2008
Difficile tâche que de chroniquer ce "Chinese Democracy" tant attendu.

En effet, faut-il tenir compte des 13 ans de retard (de mémoire, la première fois que l'album avait été annoncé, nous étions en 1995) pour juger de la qualité de l'opus ? Faut-il absolument le comparer aux précédentes productions studio du groupe (dont la plus récente "The Spaghetti Incident ?" fête cette année ses 15 ans, sans parler du fait qu'il s'agissait d'un album de rEPrises) ? Faut-il tenir compte des 9 morceaux qui avaient filtré sur le net entre 2006 et cette fin 2008, et qui atténuent donc l'effet de surprise de près des 2/3 de l'album final, même si ces titres ont été retravaillés dEPuis ? Et enfin, faut-il vraiment comparer les musiciens actuels, et surtout le talentueux Ron "Bumblefoot" Thal au génial Slash ? Attendez une seconde, dans le livret de l'album c'est le non-moins talentueux "Buckethead" qui est également crédité pour la plupart des parties guitares alors qu'il n'a fait partie du groupe que de 2000 à 2004 ! En fait, ce sont pas moins de 5 guitaristes (dont les 2 pré-cités) qui sont crédités sur certains morceaux...

Difficile donc de tenir compte de tout ces éléments sans partir avec un apriori négatif au sujet de cet album. Mais il serait également injuste de ne pas en tenir compte car cet album a une histoire et une aura qui peuvent éventuellement aider à mieux le cerner.

Tout d'abord, quelques chiffres. "Chinese Democracy" c'est 4 producteurs, 2 chefs d'orchestre, près d'une dizaine de musiciens et plusieurs dizaines de techniciens qui ont participé à l'élaboration de l'album à différentes époques. En 2005, le très sérieux New York Times estimait déjà qu'il s'agissait de l'album le plus cher de tous les temps avec un budget estimé à 20 millions de dollars.

Un mot sur la pochette : une photo en noir et blanc d'un vélo orné d'un gros panier garé à proximité d'un mur où l'on peut voir le nom du groupe en graffiti. Mouais, difficile de cerner le rapport avec le titre de l'album (à part le vélo, moyen de transport par excellence du peuple chinois). Décevant de la part d'un groupe qui a des pochettes aussi mythiques que celles de "Appetite for Destruction" et les 2 "Use Your Illusion". Il y aurait certainement eu matière à plus de création pour le concEPt de "démocratie chinoise"...


Allez, place à la musique avec un bon vieux track-by-track :

01 "Chinese Democracy" : Des sonorités orientales, des gens qui discutent au loin dans des dialectes à sonorité asiatique, on nous met dans l'ambiance pendant une bonne minute puis déboule un bon gros riff de guitare. Quelques secondes plus tard, un cri qu'on n'avait pas entendu dEPuis bien longtemps arrive en fondu et le morceau est lancé. A ce moment, un frisson me parcourt, ça fait tellement longtemps qu'on attendait et ça y est, cette fois c'est pour de vrai. Le double chant (aigu et grave en simultané) d'Axl est toujours aussi puissant (surtout sur le refrain) et le morceau s'articule autour d'un riff simple mais ultra-efficace. Un sympathique solo vient confirmer la pêche de ce titre qui lance l'album de fort belle manière.

02 "Shackler's Revenge" : Changement d'ambiance radical avec ce titre aux sonorités indus (une orientation qu'Axl avait déjà déclaré vouloir essayer pour cet album) et au rythme très binaire sur les pré-refrains. On n'est pas loin de Nine Inch Nails pendant certains passages mais il faut avouer qu'une fois la surprise passée, le morceau fonctionne très bien. C'est rythmé, c'est efficace et un solo complètement déjanté vient enfoncer le clou vers la fin du titre. Si c'est ça les Guns N' Roses du XXIème siècle, j'achète car cela fonctionne à merveille.

03 "Better" : On revient ici à un style plus classique avec une rythmique solide en mid-tempo. Encore une fois le titre s'articule autour de riffs simples et d'un refrain bien accrocheur. C'est pour l'instant le premier morceau qui rappelle (de loin) les Guns N' Roses d'autrefois et quelques breaks de guitare ainsi qu'un solo bien véloce relancent plusieurs fois l'intérêt du titre.

04 "Street Of Dreams" : Une intro au piano rapidement rejoint par une douce guitare électrique et un orchestre d'instruments à cordes semblent annoncer une belle ballade. Un terme loin d'être péjoratif pour les Guns N' Roses puisqu'on pense ici au fabuleux morceau "November Rain" de 1991. Et même si "Street Of Dreams" n'atteint pas les mêmes sommets, c'est agéable à écouter et l'orchestration se mêle bien à la mélodie du chant et aux soli de guitare. Seul regret, le morceau s'arrête un peu subitement alors qu'on aurait pu Imaginer qu'il était sur le point de décoller pour de bon.

05 "If The World" : Encore un changement d'ambiance radical avec une intro aux accents world-music qui débouche sur une ambiance douce et tamisée alors que les guitares se mettent en retrait (elles sont même absentes pendant la majeure partie du morceau). Mais ici, le chant strident (et très répétitif) d'Axl ne se mêle pas très bien à l'ambiance "lounge" qui se dégage du titre, on en vient presque à souhaiter qu'il se taise pour qu'on puisse profiter de la musique. Un joli solo et un final également très world-music ne suffisent pas à sauver ce morceau qui marque le premier faux pas de l'album.

06 "There Was A Time" : Des choeurs féminins semblent annoncer un nouveau morceau calme. L'impression se confirme sur le couplet qui marque le retour de l'orchestre classique mais le titre décolle un peu (et d'une manière très agréable) sur le refrain. Tout le morceau s'articule autour d'un savant mélange entre l'orchestre, le piano, les guitares (avec plusieurs longs et magnifiques soli) et le chant qui monte en puissance dans les dernières minutes. Sans qu'il s'agisse véritablement d'une ballade, le morceau est très musical et s'avère très agréable à écouter.

07 "Catcher In The Rye" : Une nouvelle intro au piano et un chant qui rappelle immédiatement le Guns N' Roses des années 90 pour ce nouveau morceau calme. C'est mélodieux et les passages en "la-la-laaa-laa-laa-la-laaaa" s'impriment immédiatement dans le cerveau de l'auditeur. Un joli titre qui peine toutefois à se démarquer sur l'album car il est déjà précédé par 3 autres morceaux au rythme posé.

08 "Scraped" : Après une étrange intro uniquement composée de vocalises d'Axl, on revient (enfin) à un style plus pêchu. C'est rythmé et ça a le mérite de réveiller l'auditeur mais ce sera sans doute le seul intérêt de ce morceau, certes efficace, mais sans grande originalité et qui tourne rapidement en rond malgré sa courte durée.

09 "Riad N' The Bedouins" : Une longue intro (pleine de vide) finit par laisser la place à un nouveau morceau au rythme solide et entraînant. Ici, le riff de guitare est accrocheur et les vocalises d'Axl (qui rappellent un peu celles du morceau précédent) sont utilisées à bon escient. La cadence s'alourdit un peu sur le refrain et permet à celui-ci de bien se détacher avant de rEPartir de plus belle sur le couplet. Un solo énergique vient confirmer toutes ces bonnes impressions et classe définitivement ce titre parmi les meilleurs de l'album. Typiquement le genre de composition qu'on était en droit d'attendre de cette nouvelle mouture des Guns N' Roses.

10 "Sorry" : A ma grande surprise, le soufflé retombe immédiatement dès le début de ce long morceau très intimiste aux couplets qui tirent en longueur et qui manquent de relief. Le pré-refrain et surtout le refrain poignant relèvent un peu l'intérêt du titre mais celui-ci plombe tout de même l'ambiance de l'album qui venait de rEPrendre un rythme de croisière plus soutenu. La discrète participation de Sebastian Bach (Skid Row) n'apporte au final quasiment rien au morceau.

11 "I.R.S." : Ce titre oscille constamment entre une douce ambiance jazzy et des passages un poil plus énergiques grâce à une guitare rythmique toute en puissance. Agréable, varié et agrémenté d'un solo nerveux, ce morceau se laisse écouter et apporte un peu de fraîcheur à l'album.

12 "Madagascar" : Mais encore une fois, l'ambiance retombe immédiatement avec une intro qui ressemblerait presque à une oraison funèbre. Les couplet qui suivent confirment cette ambiance lourde (mais réussie), ainsi que les refrains accrocheurs et le retour de l'orchestre classique par petites touches. Vers le milieu du morceau, le chant laisse place à des extraits de discours de Martin Luther King Jr. ainsi que des dialogues tirés des films "Mississippi Burning", "Luke La Main Froide", "Braveheart", "Outrages" et "Seven" avant de revenir aux couplets et aux refrains un peu plus soutenus qu'au début. Un titre à l'ambiance très soignée.

13 "This I Love" : Encore un titre langoureux qui mêle piano, orchestre classique et guitares mélodiques mais discrètes. Sauf que cette fois, et contrairement à "Street Of Dreams", le morceau ne décolle jamais vraiment et peine sérieusement à renouveler tout ce qu'on a déjà pu entendre dEPuis le début de l'album. Pris tout seul, le morceau est assez joli, mais en cette fin d'album on commence à s'ennuyer sérieusement...

14 "Prostitute" : Et la formule guitare/piano/orchestre est une nouvelle fois de mise pour ce dernier morceau. Quelques passages biens pêchus et des orchestrations efficaces évitent toutefois l'ennui ressenti pendant "This I Love" mais encore une fois cela manque d'originalité par rapport au reste de l'album. A noter tout de même la dernière minute du morceau uniquement composée de parties orchestrales accompagnées de piano qui clôture définitivement l'album de manière très fine et très classieuse.


Qu'en est-il au final de ce "Chinese Democracy" ? Le côté rock n' roll énergique des Guns N' Roses est bel et bien parti avec Slash et les autres anciens musiciens, on en est maintenant totalement sûrs. L'album est-il mauvais pour autant ? Certainement pas ! Beaucoup d'univers musicaux complètement différents sont explorés ici et bizarrement c'est ce qui fait à la fois la force et la faiblesse de cet album. Les expérimentations les plus osées se révèlent être les plus réussies (le côté indus de "Shackler's Revenge) et les morceaux les plus énergiques ("Chinese Democracy", "Better" , "Riad N' The Bedouins" et dans une moindre mesure "I.R.S.") fonctionnent à merveille même sans la patte bluesy de Slash. La dizaine de morceaux restante est plus posée et même si certains titres évoluent clairement dans des univers semblables, aucun n'est franchement raté à l'excEPtion de "If The World". A noter tout de même la disparition de la contribution (enregistrée en 1999) de Brian May (Queen) aux parties guitare du titre "Catcher In The Rye".
On sent tout de même que l'album a été enregistré par des gens différents à des époques différentes et cela nuit énormément à la continuité de l'album. La voix d'Axl est parfois très changeante d'un titre à l'autre, et ça ne vient pas uniquement des différents univers qu'il explore.

Les inconditionnels de Slash seront donc très déçus même si les parties guitare de l'album sont dans l'ensemble d'une grande qualité (sans qu'on sache véritablement à quel guitariste on peut les attribuer). Par contre, Axl chante toujours aussi bien et cela suffira peut-être à contenter une partie des anciens fans. Comparé aux anciennes productions du groupe (et surtout quand on songe aux 13 années d'attente), ce "Chinese Democracy" peut décevoir. Mais si on accroche au côté "relaxant" de la plupart des nouvelles compos, on a ici un bon album de rock (qui manque tout de même d'unité).

Je serais tenté de dire qu'il s'agit album de transition car maintenant qu'Axl est débarrassé de ce poids, il peut confirmer cette nouvelle identité des Guns N' Roses avec un prochain album plus mature (s'il ne met pas 10 ans à le sortir, sinon c'est définitivement foutu). Ma note : 14/20.

20 Commentaires

17 J'aime

Partager

hardnmetal - 02 Décembre 2008: Moi je trouve l'album excellent et je peut vous garantir que Chinesse Democracy n'est que la pointe de l'iceberg !! N'oublions pas que une quarantaine de chansons ont été produites pour l'album et que seulement 14 s'y retrouvent. ET ce n'est pas moi qui le dit mais un ami personnel de Axl ... Sebastian Bach
Eternalis - 07 Décembre 2008: Je l'ai enfin écouté. Et bien, il est très bon, original et très varié.
Mention spéciale au génial "Shackler's Revenge" indus et excessif; Une bombe pour terminer l'année et une attente enfin rassasiée.

Merci beaucoup Mr Rose!
baloo - 09 Novembre 2009: Merci pour ta chronique...

Perso moi j'aime mieux les chroniques en track-by-track car ca permet de mieux cerner l'album...

enfin voila
le_neveu29 - 22 Novembre 2011: je te trouve dur avec this I love et prostitute l'ami, certes ces deux morceaux sont assez lents, mais la guitare y est magnifique, et ils dégagent, pour moi, une émotion incomparable aux autres titres. On peu cloturer un album de deux manières. Un méga morceau final très remuant et énergique, Axl lui a choisi la deuxième voie, celle de l'émotion, et sans doute avec raison pour un album tel que celui la. il était nécessaire à un moment de faire ressentir la pesanteur énorme du titre, cette oppression qui s'en dégage.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire