Appetite for Destruction

Liste des groupes Hard Rock Guns N' Roses Appetite for Destruction
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18/20
Nom du groupe Guns N' Roses
Nom de l'album Appetite for Destruction
Type Album
Date de parution 21 Juillet 1987
Enregistré à Rumbo Recorders
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album1286

Tracklist

DISC 1 - Re-Issue in 2018 on 2CD Edition
1.
 Welcome to the Jungle
 04:31
2.
 It's So Easy
 03:21
3.
 Nightrain
 04:26
4.
 Out Ta Get Me
 04:20
5.
 Mr. Brownstone
 03:46
6.
 Paradise City
 06:46
7.
 My Michelle
 03:39
8.
 Think About You
 03:50
9.
 Sweet Child o' Mine
 05:55
10.
 You're Crazy
 03:25
11.
 Anything Goes
 03:25
12.
 Rocket Queen
 06:13

Durée totale : 53:37



DISC 2 - B SIDES, EP'S N' MORE
1.
 Reckless Life
 03:21
2.
 Nice Boys
 03:02
3.
 Move to the City
 03:34
4.
 Mama Kin
 03:41
5.
 Shadow of Your Love (Live)
 03:03
6.
 Welcome to the Jungle (1986 Sound City Session)
 04:59
7.
 Nightrain (1986 Sound City Session)
 04:49
8.
 Out Ta Get Me (1986 Sound City Session)
 04:01
9.
 Paradise City (1986 Sound City Session)
 05:34
10.
 My Michelle (1986 Sound City Session)
 04:21
11.
 Shadow of your Love
 03:05
12.
 It's So easy (Live)
 03:54
13.
 Knockin' on Heaven's Door (Live)
 04:37
14.
 Whole Lotta Rosie (Live)
 04:28
15.
 You're Crazy (Acoustic Version)
 04:25
16.
 Patience
 05:54
17.
 Used to Love Her
 03:12
18.
 Move to the City (1988 Acoustic Version)
 03:26

Durée totale : 01:13:26

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Guns N' Roses


Chronique @ adrien86fr

26 Octobre 2010
"Loaded like a freight train, flyin’ like an aeroplane, feelin’ like a space brain one more time tonight..."

Qui ne se souvient pas de son premier album acheté avec son propre argent de poche ? Il était là, dans les bacs du Carrefour de Venette (60) cet «Appetite for Destruction» de Guns N’ Roses. Je rEPassais et rEPassais devant, hésitant devant le mince choix que m’offrait le «rayon disques» de cet hypermarché de la banlieue de Compiègne la bourgeoise niveau hard rock/metal. «Ride the » de Metallica, «Piece of Mind» d’Iron Maiden ou ce premier opus du fer de lance du sleaze rock hollywoodien ? J’ai choisi ce dernier pour ce crucifix jonché de têtes de mort m’ayant toujours fasciné dEPuis, et aussi pour la dégaine des pistoleros de Los Angeles sur la back cover de l’album. La classe ultime, Duff McKagan en tête avec son pendentif-cadenas à la Sid Vicious autour du cou et sa bouteille de je ne sais quel breuvage alcoolisé dans la main gauche. Pour 89 francs, je rentrais à l’âge de 14 ans dans un univers que je n’allais plus jamais quitter.

«Appetite for Destruction» s’avère être l’album générationnel des années 80 au même titre que Led ZEPpelin «IV» pour les années 70 et de «Nevermind» de Nirvana pour les années 90. Dès lors, que dire qui n’ait pas encore été énoncé sur cette galette ayant fait couler des hectolitres d’encre aux quatre coins du globe ? S’agissant du premier LP de Guns N’ Roses, groupe sleaze rock de Los Angeles formé par W. Axl Rose et Tracii Guns en 1985, «Appetite for Destruction» sort le 21 juillet 1987 sur Geffen Records. Savoureux et très efficace mélange de hard rock, de heavy metal et de punk agrémenté de petites touches de blues ci et là ; cet album de légende est reconnu comme étant l’instigateur du sleaze rock au yeux du grand public même si le Faster Pussycat de Taime Downe a publié un premier album éponyme d’un style comparable 15 jours avant l’éclipse du 21 juillet 1987…

L’introduction raisonnante de «Welcome to the Jungle» sonne telle une alarme visant à prévenir la Terre entière de l’arrivée du gang armé de West Hollywwod sur la scène internationale, prêt à tout exploser et à pousser le cliché ‘sex, drugs & rock n’ roll’ à son plus haut paroxysme. Rien n’est à jeter sur cet album, tous les titres étant empreints d’une personnalité et d’un charisme indéniables, le tout saupoudré d’une authenticité sans faille. A ce propos, la légende raconte par l’intermédiaire du batteur intoxiqué Steven Adler que l’album fut enregistré en une seule et unique prise… Possible. Le feeling rock, le groove et surtout la classe dégagés par les jeux de Slash, Izzy Stradlin, Duff McKagan et Steven Adler sont simplement hallucinants sur cet «Appetite for Destruction», faisant passer les stars brushées/maquillées de l’époque et leur pop metal sauce barbe à papa pour des artistes d’opérette, Poison en tête. Les vocaux stridents et reconnaissables entre mille de W. Axl Rose ajoutent à l’atmosphère générale de l’album une hargne incomparable.

Le critique rock français Nicolas Ungemuth a écrit dans une biographie d’Iggy Pop, à propos de l’intemporalité de la musique des Stooges que « de la vraie colère ne souffre aucune vieillesse ». Cette pertinente citation est on ne peut plus applicable à «Appetite for Destruction» qui plus de 23 ans après sa sortie sonne toujours comme au premier jour et parait même se bonifier avec le temps. Alors que le tempo général de l’album roule à vive allure en Harley sans casque sur la route 66 à l’image des jouissives «It’s so Easy», «Nightrain» ou encore «Anything Goes» et ses classieux soli de talk box signé Slash, le premier opus des pistoleros de L.A. laisse néanmoins un espace vital à des morceaux plus lents et plus mélodiques permettant ainsi d’ajouter les synonymes de beauté et d’émotions aux qualificatifs de cet album de légende. Ainsi, «Paradise City» et la magnifique ballade «Sweet Child O’Mine» dont on a tous essayé de rEProduire au moins une fois l’introduction sur une japonaise électrique et un ampli Marshall 15 watts magnifient cet «Appetite for Destruction» intemporel et lui apposent définitivement le sceau des années 80.

Après d’innombrables écoutes, son livret abîmé à cause de maintes lectures des lyrics et son disque partiellement rayé, ce chef d’œuvre trône toujours et pour longtemps encore dans ma discothèque, classé alphabétiquement entre «Psycho City» de Great White et «G N’ R Lies». Plus qu’un excellent disque de hard rock ; l’un des meilleurs albums de toute l’histoire du rock, de l’avènement du King à nos jours. Cultissime.

6 Commentaires

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Scoss - 26 Octobre 2010: J'adore la dimension personnelle que tu apportes à tes chroniques. Je suis normalement totalement contre l'utilisation du "Je" dans les chroniques à quelques exceptions près, et tu fais indubitablement partie de ces exceptions.

Cet album, je l'ai acheté samedi. Oui, samedi, ça y est je me suis décidé à acheter un album des "Guns". Etais-je inculte? Non. Juste que le groupe ne m'avait pas tenté jusque là. Dois-je le regretter? Non, je ne me sentais pas près avant à savourer leur musique comme il se doit.

Je ne saurais dire combien de fois, depuis hier, Sweet Child O Mine et Think About You ont retenti dans les enceintes de ma voiture...
ZazPanzer - 31 Octobre 2010: Un doute m'a saisi et je suis allé vérifier : mon exemplaire CD d'Appetite est pour ma part classé entre Grim Reaper "See you in Hell", et Lies de l'autre côté... Na ! Mais Psycho City se trouve bien devant Grim Reaper :-)

Belle chronique toute en émotion. Il est bon quant tout part en couille dans ce monde de pouvoir se rattacher à des disques que les mots ne sauraient suffire à décrire. Appetite est bien au delà du culte, le contenu de ce support étant bien plus que de la Musique pour nombre d'entre nous.

Dans mon Top 3 des meilleurs disques toutes catégories toutes époques confondues avec Streets de Savatage et Number Of the Beast.
samolice - 28 Fevrier 2012:

Très bonne chro. Merci!

Perso, je préfère l'aspect personnel de ton texte plutôt qu'une description de titres que nous connaissons (tous) par coeur.

Premier album acheté? WAOW!!! Difficile de faire mieux ensuite. Un chef d'oeuvre comme il y en a peu.
La pochette d'origine (vinyle) avait provoqué son petit effet aux States. Forcément celle du cd est bien fade à côté mais bon.

DaveFilth - 23 Août 2015: Je l'ai ressortis pour l'écouter un bon GNR de temps en temps sa remet d'aplomb !!
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Chronique @ olivierbarbery

15 Octobre 2007

Un album de légende pour un groupe de légende, un premier coup de maître inégalable et intemporel.

C'est à en perdre son latin, mais ce chef d'œuvre absolu qu'est "Appetite for Destruction" est un premier album !? Et oui, c'est le premier album du groupe de L.A. (je pense que je n'apprends rien à personne), et pourtant c'est dur à croire tant cet album est une vraie bombe musicale. Je ne suis pas du genre à mettre 20/20 à tour de bras.
Selon moi, cette note maximale doit être vraiment méritée, et ce à tous les niveaux. Cet album rentre dans tous mes critères. De la pochette, désormais mythique, en passant par la composition des chansons bien évidemment, la qualité des paroles, la maîtrise de la production, la technique des musiciens,... Ici, tout y est.

Il est très difficile de chroniquer un album parfait comme l'est "Appetite for Destruction", sans avoir l'air de cirer les pompes.
Mais si cirage de pompes il doit y avoir, je pense que je vais à un moment où à un autre manquer de cire, ou bien attraper une crampe à force de frotter pour que ça brille.
Que dire des compos présentes ? Toutes sont de véritables pépites qui ont la particularité de ne jamais lasser. J'ai eu beau écouter cet album plus d'un millier de fois, j'éprouve toujours ce pincement au cœur à chaque nouvelle écoute. A commencer par les premières secondes de "Welcome to the Jungle" et ce craquement de riff qui augure de près d'une heure de musique touchée par la grâce.
Rien n'est à jeter. Comment évoquer un titre plutôt qu'un autre ? Ils ont tous leur particularité, leur moment de pure magie, et une maîtrise technique irréprochable.

On pourrait tout de même citer "Paradise City" et son solo final qui emporte tout sur son passage (une véritable tornade de notes), ou bien "Sweet Child o' Mine" un titre sublime s'il en est, possédant l'intro à la guitare la plus géniale jamais composée, son phrasé mélodique accrocheur et ses deux solos que tout guitariste en herbe a tenté de s'approprier,... On peut aussi évoquer "Welcome to the Jungle", titre-phare de l'album, hurlement de liberté et d'anti-conformisme... Et comment ne pas causer de "Rocket Queen" au riff killer qui réussit le pari de changer de refrain en plein milieu du titre... Que du bonheur.

Je crois que je vais en rester là. Il faudrait des heures pour analyser chaque titre tant ils sont riches et bourrés jusqu'à la gueule de trouvailles incroyables.

Comment faire une chronique sans parler de ses musiciens, devenus de véritables monstres sacrés... Slash (rien que son nom fait frissonner tous les guitaristes de la planète) et sa technique si particulière, Axl Rose et son timbre de folie, Duff McCaghan (à l'attitude ultra cool), Izzy Stradlin (resté dans les mémoires une pierre angulaire du groupe), et Steven Adler (Batteur maudit éjecté rapidement du combo).

Un album de légende pour un groupe de légende qui n'a jamais réussi à refaire mieux. Un premier coup de maître inégalable et intemporel.

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mrbungle - 24 Juillet 2009: Le meilleurs album des Guns !!!

Album à emporter sur une île déserte !!!
EternalTearsOfSorrow - 19 Septembre 2010: A chaque fois que monsieur MeliahMetal met un commentaire, il nous parle de son père... On est sur SoM, ici, pas sur Spirit Of Papa ! Mais bon...



Sinon, cet album est simplement mythique !! C'est bien dommage que Chinese Democracy ne soit vraiment pas à la hauteur de cette merveille qu'est Apetite For Destruction...
albundy57 - 15 Octobre 2010: Un must, un classique, bref culte!
Un des premiers albums de hard/heavy que j'ai écouté... Nostalgie quand tu nous tiens!
angus107 - 26 Mars 2023:

Excellent 1er album de pur Hard Rock pour Guns and Roses avec quelques morceaux qui deviendront des tubes. Peut-etre le meilleur album de leur trop courte carrière.

18/20

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Chronique @ dark_omens

02 Décembre 2014

Juste culte...

C’est de l’univers déjanté et tourmenté de certains esprits créatifs dérangés que naissent des œuvres indiscutablement particulières. Tutoyant, parfois, le génie cette douce folie, d’artiste à fleur de peau, engendre, en effet, une singularité décalée dépeinte en des tableaux à la fois instables et dérangeants, à la fois sensuels et excitants, à la fois charnels et délicieux. Si la démence constitue un des revers systématiques de ce génie-là, elle n’en consacre, bien évidemment, pas tous ces esclaves comme de formidables artistes. Tous les génies furent fous, tous les fous ne furent pas géniaux.

Alors que le Hard Rock, en cette lointaine année 1987, est, en partie, une terre désolée sur laquelle se nourrissent de vampiriques ancêtres oublieux de l’esprit autrefois subversifs de ce Rock’n Roll dont ils sont les légataires et qui se complaisent chichement dans une oisiveté commodes régnant sur une court de jeunes héritiers pas nécessairement plus encline à rendre cette scène plus vivante ; un homme va débarquer et réveiller ce monde assoupi en une léthargie confortable. Que dis-je, un homme ? Non, un artiste. Le personnage étrange, baptisé W. Axl Roses (W.A.R.), âme inspiratrice et dictatoriale d'un Guns N Roses né originellement de la fusion de certains membres de L.A. Guns et d'Hollywood Rose, va donner un formidable coup de pied dans cette fourmilière endormis. L’homme est affublé de toutes les tares les plus psychologiquement handicapantes. Le monde découvre alors, horrifié, ses frasques, ses névroses, ses ressentiments, ses colères, ses angoisses, son mépris et tous ses traits caractéristiques qui offrent à l’artiste une aura légendaire digne de ces illustres prédécesseurs les plus mythiques qui hantèrent les scènes durant les années 70. Car si les vices lèsent les hommes, elles enrichissent indiscutablement les artistes.

Cependant de cette aura qui fera naître la légende, de laquelle on ne peut dissocier Slash, talentueux et emblématique guitariste du groupe, il ne faut pas mésestimer les qualités de musiciens de ces artistes. Car au-delà de cette atmosphère excitante qui entoure délicieusement le groupe, Guns N Roses demeure une excellente formation composée d’excellents musiciens. Pour la plupart tout du moins.

Appetite for Destruction, premier véritable album de ces américains sort en 1987. Il fait suite à un EP, Live ?!*@ Like a Suicide, sorti un an plus tôt sur le label indépendant Uzi Suicide Records.

Il faut, tout d’abord en évoquer la pochette originale peinte par Robert Williams. Représentant une scène de viol après le délit dont la victime féminine, vendeuse de jouets automates, restait pantelante et à moitié dévêtue et dont le coupable, un robot, allait être, apparemment, châtié par une entité vengeresse aux crocs représentés par des poignards. Le dessin équivoque allait bientôt être censuré.

Au-delà de ça, d'un point de vue musical, il faut insister sur le fait que Guns N Roses n’est pas seulement une icône apparente de cet esprit libertaire et indocile au travers de cette image déjà évoqué. Il excelle dans son art et nous propose simplement, avec ce Appetite for Destruction, la quintessence de son talent dans une vision très efficace d’un Hard Rock simple et plein de feeling et d’insouciance, descendant directement de ce Rock indiscipliné d’autrefois et saupoudré de quelques soubresauts aux relents légèrement Punk.

De plus, Axl Roses de sa voix au timbre suraigu, et écorchés, en artiste trouble et troublé, souligne admirablement l’aspect très primaire et très crû de cette musique. Immédiat et efficace, il règne alors dans cette expression une évidence qui, des années après, demeure toujours aussi séduisante. Ainsi comment taire l’excellence de titres tels que Welcome to the Jungle dont le simple riff introductif est capable de transcender une foule, My Michelle, ou, par exemple, le prompt You’re Crazy.

A ce talent d’une musique brut et sans concession, d’une liberté sans condition, d’un esprit sans compromission, Guns N Roses ajoute celui d’un incroyable don pour la mélodie et, notamment, pour la composition de refrains immédiatement assimilables mais suffisamment variées pour ne pas devenir redondants. Mais aussi celui d’un sens incroyable du riff approprié. Ainsi des titres tels que les remarquables Paradise City ou encore, par exemple, Sweet Child O’Mine en révèle les aspects les plus exceptionnels.

Ajoutons encore toutes ces nuances qui font de Guns N Roses, musicalement s’entends, définitivement un groupe d’exception. Quid de ces modulations vocales plus graves et lancinantes, par exemple, sur It’s So Easy.

Appetite for Destruction est donc une œuvre accomplis intemporel dans laquelle l’essence même du Hard Rock s’exprime avec une redoutable excellence. Difficile d’oublier une telle débauche, difficile de ne pas la vénérer, difficile de s’en défaire, difficile de la haïr. Difficile donc de ne pas considérer ce manifeste comme ce qu’il est. Vouloir comprendre toutes les arcanes de cette scène sans appréhender tous les aspects de cet album serait pure perte.

Juste culte.

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MCGRE - 02 Décembre 2014: Bah voila hein tout est dis hé hé , cet album des Guns est tout simplement intemporel , bonne chro au passage , simple direct droit au but .
tormentor - 02 Décembre 2014: Tiens une bonne nouvelle chronique! ça rappelle le bon vieux temps quand tout a commencé pour moi! J'adore ce skeud aussi et l'écouter de temps en temps ça fait du bien et "Sweet child o' mine", un régal mème à jouer!
MCGRE - 02 Décembre 2014: Yep ,tu l'as dis bouffi hé hé .
DerivationTNB - 08 Décembre 2014: K7 de chevet et indélogeable de mon walkman ...
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Chronique @ MyLordAngus

21 Juillet 2008
Certains groupes comme ça font l'objet d'un véritable culte, justifié ou pas. Les Guns N' Roses font partie de ceux-là. Et leur premier album "Appetite for Destruction" est passé intégralement à la postérité dans l'histoire du hard, et même du rock au sens large.

Intégralement. Car oui il n'y a pas un défaut. Pas une compo qui faiblit plus qu'une autre. Les Guns jouent tout sur l'efficacité, il n'y a pas de point mort dans le hard du groupe, mélange d’Aerosmith, de Rose Tattoo ("Out Ta Get Me") et de bribes d’influences punk (écoutez "Anything Goes"). On commence avec l'hymne des Guns, "Welcome to the Jungle", et son riff accrocheur d’entrée. On passe au lourd "It's So Easy", qui surprend par un refrain plus aérien. "Nightrain" et son solo de fou, "Mr. Brownstone" et sa rythmique tribal, "Paradise City" et sa fin endiablée, le spontané "You're Crazy" au refrain terrible, "Rocket Queen" et son break qui nous achève après cinquante minutes de musique folle. Impossible de tout citer sans paraître excessif, mais ils sont tous passés au panthéon du rock. La grande force des Guns, c'est aussi l'émotion qu'ils font passer. A coté de textes salaces typique du hard rock, certaines compos se révèlent plus mélancoliques et douces, comme le refrain de "It's So Easy", ou les derniers instants de "Rocket Queen", qui finissent le disque, sur une touche de nostalgie, comme si l'on était triste à l'idée d'acheverl'écoute...

Intégralement. Le line-up y est pour beaucoup. Si il n'est peut-être pas le meilleur au sens technique, c'est assurément le plus célèbre et charismatique. Mauvais garçons, attitude je-m'en-foutiste, les photos de l'album sont un délice à regarder. Steven Adler le batteur et le punk Duff McKagan sont parfaitement audibles grâce à la prod très propre de chez Geffen. Izzy Stradlin discret, mais assurément présent rythmiquement (et solo sur "Think About You"), et Slash, aux solos mélodiques, vivifiants et entraînants, forment une paire de guitaristes imparable. Et quand vous y rajoutez un front man de la trempe d'Axl Rose, au chant éraillé, mais qui sait être touchant, vous obtenez un groupe mythique. Ecoutez donc "Sweet Child o' Mine". Un morceau qui démarre comme une ballade, un riff d'intro magique, puis Axl vient chanter de façon sublime. Un refrain mélodique, puis un solo de Slash magnifique à la wah, un break « We're Do We Go Now?? » et une fin en apothéose. Un tel morceau force l'admiration? Ecoutez donc le disque, il y en a 12 comme ça.

Même la pochette est magique. A l'origine, l'artwork rEPrésentait la peinture de Robert Williams. Jugé trop choquante, Geffen la remplace par la croix avec les têtes de mort du groupe que s'est fait tatouer Axl Rose (la peinture originale est restée tout de même dans le livret). Cette croix devient alors symbole du groupe, et tout hard rocker qui se respecte voue un culte à cette pochette, au même titre que la rose et les flingues en page 2 du livret. Chaque chanson a sa propre histoire. Que ce soit l'utilisation de "Welcome to the Jungle" par l'US Army pour intimider le dictateur du Panama Manuel Noriega, le fameux « Ça fera toujours une ballade à la con » balancée par Duff après l'élaboration en quelques minutes de "Sweet Child o' Mine", ou l'hommage sincère à une amie du groupe Michelle Young, dans la chanson "My Michelle".

Alors aujourd’hui que reste-t-il de cet album? 12 compos de hard rock racé, admirées par une nouvelle génération de fans, une croix et cinq têtes de mort d’un groupe mythique, célèbre musicalement et aussi pour ses excès caractéristiques, et un album majeur de l'histoire du rock à l'histoire atypique. 19/20, car il ne peut en être autrement. Achetez le c’est obligé, adulez le c’est irrémédiable…

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samolice - 28 Fevrier 2012: "19/20, car il ne peut en être autrement."

Ben SI, 20/20!

Merci pour la chronique.

Outre des supers titres, c'est le chant d'Axel qui m'avait le plus fait halluciner à l'époque (et ça continue aujourd'hui).
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