Celestial Pestilence

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16/20
Nom du groupe Lord Of War (USA)
Nom de l'album Celestial Pestilence
Type Album
Date de parution 31 Janvier 2012
Style MusicalDeath Technique
Membres possèdant cet album14

Tracklist

1. Contact 01:06
2. Celestial Pestilence 05:24
3. Hamunaptra 04:19
4. Warpath 04:56
5. Bury Your Living 01:51
6. Internment 00:48
7. The Machine 05:43
8. The Awakening 08:14
Total playing time 32:21

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Lord Of War (USA)


Chronique @ Matai

21 Mars 2012

Quand le death/deathcore se veut spatial...

On nous dit souvent de ne pas nous fier aux apparences, de ne pas juger un livre par sa couverture ou un album par sa pochette. Il est des fois où le contenu dépasse toutes nos attentes et où la chose mise en valeur par un auteur ou un musicien ne correspond pas vraiment à ce qui est présenté. Nous connaissons déjà l'imagerie cosmique des groupes Obscura ou Origin à la technique imparable mais qui n'évoque pas un quelconque aspect spatial. Lord Of War, quant à lui, fait en sorte que sa pochette colle parfaitement à l'univers mis en valeur dans son opus « Celestial Pestilence » et c'est de space death metal dont nous allons parler avec des histoire d'aliens, d'étoiles et de planète Terre en pleine destruction.

Lord Of War est un jeune groupe fondé en 2008 à San Diego et officiant dans un death technique teinté d'éléments deathcore et atmosphériques. Les Américains ont vite été repérés après avoir participé à des concerts aux côtés de The Faceless ou Origin entres autres, ce qui leur a valu une entrée aux CheffboyArde Studios et un mixage signé Arde Ostowari (Burning The Masses). Ajoutons à cela la signature chez le prestigieux label Unique Leader Records (Fallujah, Condemned, Arkaik). Cela peut donc s'avérer prometteur.

Les Américains ne livrent pas un album très long mais préfèrent directement envoyer la sauce et miser sur l'efficacité. La recette est toute particulière dans la mesure où le combo s’attèle à un death metal métissé afin qu'il sonne le plus spatial possible, sans non plus tomber dans l'électro facile ou les nappes atmosphériques de trop. Lord Of War utilise donc à profit les mélodies et certains plans techniques comme sur l'éponyme « Celestial Pestilence » et sa basse fantaisiste. Attention il ne s'agit pas de death mélodique mais d'un death technique/deathcore où la rapidité d'exécution est de mise, ainsi que des gros growls. On n'est donc pas loin de formations telles que The Faceless, Obscura ou Born Of Osiris lors des plans plus envolées et syncopés (« Bury Your Living »).

Pour souligner l'aspect planant et cosmique de son death metal, Lord Of War inclut des parties assez ambiantes dans ou à la fin de ses morceaux, osant des petites touches industrielles mais ne tombant pas dans l'excès (« Warpath »), le plus flagrant restant l'introduction « Contact » laissant transparaître des samples cybernétiques et des bruits de système de communication et de moteurs.

Le combo arrive à nous étonner autrement avec un « Hamunaptra » reprenant le thème du film « La Momie » entre touches égyptiennes dans le riff et la mélodie principale, et atmosphère spatiale et imposante dans le clavier pour un résultat proche de Stargate version deathcore. D'ailleurs vous pouvez toujours chercher Hamunaptra en Egypte ça n'existe pas. Enfin, dommage que ce qui aurait pu être prog sur « The Awakening » soit un peu trop linéaire et trop ressemblant au reste de l'album.

Le métissage est intéressant, la technique aussi, mais les riffs, bien que directs, ont un petit goût de déjà entendu. Pour couronner le tout et afin de palier l'absence de batteur lors de l'enregistrement, la boîte à rythme a été de rigueur, au détriment du côté authentique de la batterie : les blasts beats sonnent très synthétiques. Peut-être est-ce pour coller à l'ambiance spatiale véhiculée à travers l'album. Pour ma part, ça ne le fait pas.

C'est tout de même un bon début pour Lord Of War qui arrive à concocter un « Celestial Pestilence » maîtrisé et soigné, à cheval entre technique, mélodie et atmosphères pour un résultat extrême et quelque peu moderne. Les Américains risquent de faire parler d'eux s'ils continuent sur cette lancée !

12 Commentaires

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Molick - 23 Mars 2012: Oui oui, c'est bien l'impression que j'avais à chaud comme ça.

Mais ouais pour un premier essai c'est cool, je suivrai de près, certes ça pète pas comme il faudrait, mais l'ambiance y est ^^
Matai - 12 Juillet 2012: J'appelle ça du chant clair, nuance! 'fin en tout cas, y'en a pas partout heureusement.
Matai - 12 Juillet 2012: Ben en même temps dans l'intitulé j'ai parlé d'un mélange de death et de deathcore, donc forcément, il y a des éléments core. Après faut pas non plus cracher sur tout ce qui est core sous prétexte qu'il y ait du chant clair. Je sais que c'est du second degré mais faut se mesurer, surtout que c'est pas foncièrement mauvais.
Matai - 12 Juillet 2012: Ah non t'inquiètes pas, il m'en faut plus ;)
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