Octobre 2010, ça y est, le nouvel album de Satriani est enfin disponible. Ils nous avait déjà étonné avec le surprenant
Professor Satchafunkilus and the Musterion of Rock, cette fois rebelote, avec un nom tout aussi compliqué le dernier de la bande,
Black Swans and Wormhole Wizards nous étonnera et nous ravivera. Avec plus de 10 millions d’albums vendus et 15 nominations au Grammy Awards, Satriani repousse encore les limites du rock moderne. Il signe son album comme il se doit : de l’ambiance, du rythme, de l’originalité mais cette fois un album beaucoup moins technique. Du renouveau ?
A la première écoute on reconnait bien le style du guitariste, ses morceaux toujours faits de la même façon : un groove qui donne envie de bouger. Mais on peut remarquer qu’il y a quelque chose de différent dans cet album. Mais quoi ? Les quatre premiers morceaux de l’album sont tout à fait excellents, Premonition nous met tout de suite dans le bain avec une mélodie impossible à oublier. Petit à petit on monte bien dans le groove jusqu’à Light Years Away où l’on atteint une quasi perfection du groove. Néanmoins mis à part quelques passages de quelques morceaux, je pense notamment à Pyrrhic Victoria et Light Years Away, on a tendance à s’endormir un peu sur le reste de l’album. A partir de cette instrumental,
Solitude, qui résume bien le titre et les cinq prochains, il y aura par exemple Littleworth Lane et
Wind in the
Trees où il y aura des claviers mais c’est du vu et revu aucune originalité pour ces morceaux là.
Seul le dernier titre,
God Is Crying, nous redonnera un peu d’espoir où là c’est pareil, ça groove a fond.
Bref, un album donc beaucoup plus calme. Mais Satriani sait nous faire aimer ses compositions, même si le calme est plus de rigueur dans cet album il y a tout de même un rythme qui nous hypnotise et nous garde le temps de savourer ces 53 minutes de plaisir. Chaque titre créant une émotion différente, Satriani n’est plus le même, son style a beaucoup évolué, pas forcément dans le bon sens du terme ?
Seul la production elle est impeccable. Comme cité plus haut, ce dernier vous évoquera paix, calme et douceur, ce qui ne plait pas à tout le monde. Eh oui ! On ne peut y trouver nostalgie comme dans le mythique Surfing of the
Alien ou bien
The Extremist. C'est ensuite que l'artiste débuta une série de concerts juste après la sortie de l’album, en commençant avec l’Europe pour finir par l’Amérique. Un succès total. Un bon album à se procurer pour les fans. Mais attention, cet album n’est pas parfait. Certes, il y a une très bonne production mais cet album n’est pas le meilleur, loin de là.
Seul les quatre premiers titres et le dernier aurait du être conservés. Mais après tout, il s’agit tout de même de Satriani donc, c’est du bon.
C'est peut être parce que ca ne ressemble pas à du Satriani que cet album est indubitablement du Satriani. Je trouve qu'il y a une ouverture plus large de Satriani sur d'autres univers et notamment sur le jazz-rock. Exercice de style certes périlleux mais réalisé avec maestro. Peut on dire que Satriani s'est lassé du style Satriani ? Qui sait. En tout cas il m'a fait franchement plaisir. Avec des titres comme "Littleworth Lane" et ses consonances un peu blues, "Golden Room" qui fait un peu world music, "two side to every story" très bluesy on en a pour son grade. Simple remarque sur cet album on entend pas mal de piano Fender Rhodes (ou du moins ça y ressemble)... ca donne un côté rétro sympa et on sent un petit parfum de 70's ... Au passage
Même ma mère va kiffer cet ovni Satrianien. C'est pour dire à quel point il est bon le petit gars !
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire