Beyond the Valley of the Murderdolls

Liste des groupes Hard Rock Murderdolls Beyond the Valley of the Murderdolls
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17/20
Nom du groupe Murderdolls
Nom de l'album Beyond the Valley of the Murderdolls
Type Album
Date de parution 20 Août 2002
Produit par
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album275

Tracklist

Re-Issue in 2003 by Roadrunner Records with 5 Bonustracks
1. Slit My Wrist
2. Twist My Sister
3. Dead in Hollywood
4. Love at First Fright
5. People Hate Me
6. She Was a Teenage Zombie
7. Die My Bride
8. Grave Robbing USA
9. 197666
10. Dawn of the Dead
11. Let's Go to War
12. Dressed to Depress
13. Kill Miss America
14. B Movie Scream Queen
15. Motherfucker I Don't Care
Bonustracks (Re-Issue 2003)
16. Crash Crash
17. Let's Fuck
18. I Take Drugs
19. White Wedding
20. Welcome to the Strange
21. I Love to Say Fuck

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Murderdolls


Chronique @ Eternalis

20 Décembre 2008
N’étant ni un adepte de néo metal (trop stérile), ni de punk (trop excité) ni de glam (quoi que…), je me disais pertinemment que c’est unique album de Murderdolls ne serait pas ma tasse de thé. Et bien quelle ne fut pas ma surprise quand je me rendis compte que je n’avais pas jeté l’éponge après quelques titres, qui se révèle finalement rafraichissant et fort sympathique, à défaut de proposer quelque chose d’innovant ou d’original.

La première surprise (non musicale celle-là) sera de trouver Joey Jordison, batteur reconnu et talentueux au sein de Spliknot au poste de guitariste, rôle dans lequel il ne s’en sort pas si mal, bien que l’on sente bien que son statut de guitariste soit bien plus fun que ce qu’il réalise derrière ses futs. La seconde surprise (musicale !) sera la présence de l’excellent chanteur qu’est Joseph "Wednesday 13" Poole, complètement déluré et sans aucune limite, possédant un timbre très punk (c'est-à-dire grave éraillé).

Il n’y a pas de doute sur le fait que c’est album ravira les fans de punk, mais d’un avis complètement objectif et musical, ce "Beyond the Valley of Murderdolls" n’est pas vraiment une perle, car tous les schémas utilisés sont simplement périmés depuis des lustres et usés jusqu’à la corde. Pas la moindre once de nouveauté ou d’expérimentations ne vient perler à l’intérieur de ces quatorze titres, devenant de plus en plus similaire au fur et à mesure que nous avançons dans l’album.
Si la pochette présente le groupe dans une morgue, la musique proposée est selon moi bien loin d’être aussi froide et maladive que l’on peut entendre un peu partout. Pour ceux qui voient en Murderdolls un sommet en matière de démence, je leur conseille vivement d’écouter "City" de Strapping Young Lad ou n’importe quel album d’Anaal Nathrack (la liste n’est évidemment pas exhaustive !), car c’est dans un profond ennui que cet opus se termine, et sans avoir provoqué de grandes émotions en nous.

Car j’ai la désagréable sensation que le groupe s’auto plagie à longueur de titres, et qu’il se limite. L’exemple le plus flagrant concerne les intro. Que ce soit "Slit My Wrist" ou "Die My Bride", débutant toutes les deux sur des samplers de musique d’église et de cérémonie de mariage, on a l’impression que les américains ont une idée et qu’il la supprime directement de peur d’aller trop loin. Pourquoi ne pas aller au bout du trip ? Pourquoi ne proposer que cinq secondes d’intro avant un riff pour des titres n’atteignant jamais les quatre minutes ?
Le son, lui, correspond parfaitement au style mais se veut lassant à la longue, car manquant énormément de pêche et de patate, notamment pour la batterie sonnant un peu comme une casserole (aucune résonnance !).

Bon, tous n’est pas mauvais, il y a même du très bon, en particulier "Twist My Sister", "197666" et surtout "Love at First Fright", le morceau le plus métal de l’album, nous gratifiant d’un des seuls solo de l’album (il y en a également un sur le premier des titres nommés dans ce paragraphe) et surtout d’un très bon refrain, coincé entre le punk et le hard à la Twisted Sister. 197666, pure hymne punk, sonne également à nos oreilles comme une petite déflagration hystérique faisant plaisir à entendre.
"Dead in Hollywood", composé par Marylin Manson, alourdi le ton mais n’apporte pas grand-chose et devient rapidement répétitive et tourne en rond (en trois minutes, il faut le faire !).

Il y a donc pas mal de déchets, quelques illuminations et surtout un manque de cohésion dans l’ensemble, tout partant dans n’importe quelles directions sans aucune canalisation ou but final. Aucune sorte d’émotion ne filtrera non plus dans le disque, ni haine ni véhémence, ce qui se révèle étrange et handicapant pour ce genre musical.
Wednesday 13 a beau gueuler comme un damné, il est beaucoup moins convaincant que dans sa carrière solo. Ce sera pourtant cet album qui le fera explosé auprès du grand public, comme quoi…

9 Commentaires

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GLADIATOR - 08 Janvier 2009: Les Ramones font un Punk-Rock rapide , mélodique et très bien foutu . Tu peux essayer l'album live "It's alive" enregistré en 1977 .
Tu as raison , Wednesday 13 est un peu supérieur aux Murderdolls , je vais d'ailleurs me procurer le nouvel album Live du groupe .
Trashking - 07 Avril 2009: Pas d'accord avec ta chronique. Comme gladiator, je te trouve trop severe et pourtant, comme toi, je n'aime pas trop ce groupe.
Bien que fait dans un moule similaire, je ne trouve pas que les titres du groupe se ressemblent tant que ça. Le seul "hic", c'est la voix de Wednesday 13 qui est monocorde et trés chiante à la longue.
Nightwing - 25 Mai 2009: A la date de sa sortie, au milieu d'un paysage néo-metal parvenu à saturation, cet album était très rafraichissant. Je le trouve très divertissant et je trouve qu'il a quand même un petit quelque chose qui le démarque de pas mal d'autres formations glam ou punk.
Donc ton jugement est définitivement trop sévère à mon goût.

Et puis, le titre Love at first fright est sans doute le titre le moins metal à mon goût. Il se rapproche beaucoup plus du punk à roulettes, dans la lignée des Blink 182, Sum 41 ou Offspring.

Comme quoi les avis divergent...

Ne pas connaitre les Ramones est un crime qu'il te faut corriger au plus vite!
vincegrate - 27 Août 2010: Notaion sévère. Il ne faut pas le considérer comme un album a part entière. Murderdolls est un side project. normal qu'il y ai pas d'émotion qui en sorte ou de grande qualité technique.

La ou tu descend le punk de cet album moi je trouve que sa nous permet de nous replonger dans ce genre musical un peu délaisser en y ajoutant une touche agressive qui ne me déplait pas.

Pour moi sa sera un 13/20.
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Commentaire @ Kivan

12 Avril 2008
Peu convaincu par Slipknot et toute la déferlante néo-metal, Murderdolls échappe cependant à la règle.
Tout d’abord, il ne s’agit pas vraiment de néo-metal, ni même vraiment de metal, mais plutôt de punk glam rock, avec des morceaux rapides, nerveux, des grattes aigues et un chant dément.
Et d’ailleurs il n’y a pas que le chant de dément, en fait, tout l’album retranscrit une ambiance malsaine et malade, et nul doute que c’étai bien là l’intention du groupe.
Parmis les compositions, à citer évidement l’excellent « Dead in Hollywood », titre phare de l’album, pour lequel à d’ailleurs été tourné un clip qui prend place dans un asile, et retranscrit parfaitement l’ambiance de l’album.
Cela dit, tout les titres sont à mon sens très bon, il s’agit là d’un album, qui s’écoute avec plaisir et facilité et ouvert à un large public.

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