Mötley Crüe s’est maquillé et a rajeuni !!! Non je ne plaisante pas ils sont bien de retours !!! Evidemment, que je plaisante sinon cela voudrait dire que je suis devenu bien miro. Sur une teinte Horror Punk Rock n roll, les
Murderdolls sont réapparus. Après un premier album convaincant et une pause de 8 ans, Jordison et
Wednesday 13 proposent
Women and Children Last (référence évidente à
Van Halen et son Women and
Children First).
La question reste de savoir donc si les espoirs que l’on avait placé en eux sur
Beyond the Valley of the Murderdolls, étaient justifiés ou s’il ne s’agissait qu’un simple feu de paille (bon pour faire un petit barbecue en plein air) ?
Après l’écoute de cet album, je commencerai en disant que j’adore. La formule n’a pas spécialement changé, 8 ans après, la patate est toujours présente.
Notons aussi une maturité certaine dans la production et les compositions, on s’amuse toujours mais on sait où on se dirige et ce que l’on fait.
La musique que nous propose ce nouvel opus nous replonge dans les années
1980, années qui ont vu naitre la plupart de leurs influences musicales. Ainsi, on voit que le groupe est un grand fan du groupe Mötley Crue, en témoigne l’invité surprise, Mick Mars. Celui-ci se voit la tache de jouer sur les morceaux Drug me to
Hell et
Summertime Suicide Blood-Stained Valentine.
A noter que
Murderdolls confirme une chose, ils savent écrire des « tubes », des titres que l’on retiendra, sur lesquels on chantera en live. Je retiens les titres comme (
Nothing’s Gonna Be Alright,
Summertime Suicide, Whatever you got, I’m against it ou encore
Blood-Stained Valentine). Et que dire du titre bonus (
Funeral Ball) !!!!! Excellentissime !!!!
Le coté horror se retrouve dans certains tons que la voix de
Wednesday 13 prend dans son chant, mais aussi dans les quelques samples que le groupe a placé, mais il est pourtant loin d'être aussi présent que dans le premier opus.
Les titres ne sont pas excessivement longs mais ils sont percutants et évitent la lassitude.
Au-delà de tout cela, le groupe propose une production de 15 titres solides et intégralement linéaire. Le plaisir étant toujours de mise, on bouge la tête, on chante, on s’éclate et il n’y a aucun temps mort.
Pour certains, l’adaptation peut être difficile, encore fait-il connaitre les bases de ce que nous appelons aujourd’hui (
Hard Rock,
Metal, Punk)… L’âge d’Or incarné de ces styles ? N’allons pas jusque la, mais il est clair que
Murderdolls surprend et dans le bon sens du terme. Je suis même bien d’accord d’attendre de nouveau 8 ans pour le prochain album, s’il est du même acabit que celui-ci.
Si l’on retient un point négatif, c’est que les influences qui ressortent de cet album sont reconnaissables et sautent à l’oreille quasi instantanément. Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’un vulgaire copier coller, la touche perso est bien présente.
Amateurs de rock n roll à vos portes monnaies, cet album est indispensable !
LG
Très bonne chronique Loki Gates, merci beaucoup.
je suis du même avis que " innercombustion"
+1 pour cette exelente chronique
-1 pour " l'album "
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