Roffflll, forcément en me levant ce matin, il a fallu que je découvre que mon chiotte était bouché. La bonne blague pour commencer sa journée. Et surtout la bonne odeur mélangée du Destop avec les relents de ce qui s'est transformé dans ton ventre. Faut ma foi se mettre en jambe.
Le rapport entre mes chiottes obstrués et
Insision? Comment ça y en a pas? Meeeuuuh siiii!
Insision est ce que je considère comme un groupe qui est aussi pratique pour déboucher le trône que le Destop, et est aussi efficace que la vodka à 7€50 achetée à Intermarché, qui une fois versée dedans, te brise, si tu es une personne pauvre, la seule chose en faïence que tu posséderas de toute ta vie, et sans possibilité de retour. Soit un death metal complétement à l'opposé de ce que la Suède nous envoya comme bouse ces dernières années avec
Soilwork and co., bourré de chant clair et de mélodies toutes mimi : un brutal death à l'américaine mais sans ce son clinique et aseptisé qui lui fait perdre toute sa saveur.
Un death volontiers cradingue, bestial donc et se voulant être le digne héritier d'un certain
Incantation, ainsi que de temps à autre, de
Deicide, sans oublier de temps à autre, ses compatriotes avec les plutôt baveux
Deranged. La chose qui caractérise ces groupes, avec les excellents
Kaamos entre autres, c'est la teneur des paroles, surtout axées dans une rhétorique sataniste un peu bas de gamme, certes, mais qui colle
666 fois mieux à la musique. Et c'est cette nouvelle vague, principalement suédoise, que certains journaleux très motivés en manque de sensations fortes, ont essayé de nous fourguer comme étant, tiens-toi bien à la table, du "true death".
La brutalité de la musique ici n'est en aucun cas liée à la seule rapidité de la musique, qui est très souvent mise en demi-teinte pour laisser place à des mid-tempos ravageurs. Mais ce n'est pas pour autant que les blasts ont été mis de côté, puisque le disque en recèlent, évidemment. La brutalité vient surtout du propos, et de la sensation d'étouffement qui émane de la musique, grâce à ces foutus mid-tempos. Extrême, le groupe l'est en tout point, car le chanteur, même s'il n'a pas une voix de phacochère enrhumé, utilise son dégout le plus profond pour l'humanité, extrapolé avec ses croyances satanistes pour vomir sa haine. De plus, en se permettant quels effets bienvenus et placés au bon moment, comme sur la terrible "Trapped within", il en ressort une putain d'aura.
Le seul petit reproche que je vais me permettre, histoire de briser un peu les burnes, c'est le son de la caisse claire: pas désagréable mais le "pot-pot" un peu sec et creux devient vite soulant. Et pourtant il arrive à sa saveur à des musiques comme "My fever", acte de foi pur et dur et à "Ex-oblivion".
En tout cas, les zicos ont eu raison de recruter Karl Birath pour la gueulante, bonhomme qui bouffe, chie et se torche
Satan à longueur de journée. Ils ont de l'avenir, ces cinq petits gars dans le vent!
Finalement, c'était peut être
Satan qui le bouchait, mon chiotte. Qui sait...
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